Depuis le matin sur l’autoroute 

Ayant besoin de me soulager

A l’aire de repos, me suis arrêté

Vider jusqu’à la dernière goutte.

Un bel homme en costume

A côté de moi vins se poster

Sexe dehors vers moi tourné

Attitude qui n’est pas coutume.

Nos yeux curieux se sont croisés

Puis vers nos organes plongés

Pour admirer les objets désirés

Nous sommes tous deux bandés.

Vers la cabine nous sommes dirigés

Bien vite dénudé, caressé et sucé  

Devant moi son cul, m’a présenté  

Ses mains, les fesses ont écartées.  

Sur sa rosette, ma queue bandée  

S’est appuyée et j’ai poussé

Jusqu’au fond elle est entrée

Bien profond, j’ai tout lâché.

Frahos

Bien au Nord de Rambouillet
Sur la glace d’un lac ensoleillé,
Dans sa nudité l’homme glissait

Seulement ses patins aux pieds.

Son copain sur la rive opposée

Comme lui, aussi peu habillé

Les pieds dans la neige, il attendait

Dans ses bras ils se sont réchauffés.

Un bonnet sur la tête, il a posé

Il a glissé sa main sur ses reins

Enroulés dans un manteau de lapin

Ils sont tous deux partis enlacés.

Dans l’isba aux lourds murs de bois

Je n’ai pas vu ce qui s’est passé

Profitant de la chaleur de la cheminée

Du tapis en fourrure, se sont-ils baisés ?

Frahos

Lors d’une ballade naturiste

Nous avons baptisé la pierre

Lieu de nos ébats intimistes

Car c’est ici qu’il s’est offert.

Depuis longtemps il voulait

Que je le prenne, que mon gland,

Mon sexe entier entre dedans

Déposer tout au fond, mon lait.

Souvent nous sommes venus

Sur cette belle table moussue

Tous deux, quand monte le désir

Prendre ici tout notre plaisir.

Tous nos nouveaux copains

Sont venus offrir sur la table

Leur cul vierge, charitable

Pour être pris avec entrain.

Devenu lieu de partouze

Ce n’est plus un sacrifice

Que d’offrir son orifice

A la queue de nous tous.

Frahos