Tout nu sur mon beau cheval
Sur la plage désertée, je dévale
Sur la grève, j'aime galoper
Par les embruns, éclaboussés

Dans les petites criques oubliées
Il m'arrive souvent de rencontrer
Un beau jeune homme esseulé
Entièrement nu, sur le sable allongé.

Descendu de mon fier destrier
Me suis dirigé vers lui pour le saluer
Nous avons longuement discuté
Je lui ai proposé de le raccompagner.

Il a voulu partager l'expérience
Tout nu dans mon dos il est monté
Mains sur mon ventre, il m'a enserré
Touchant le sexe, avait-il conscience ?

Son souffle, je le sentais sur mon épaule
J'étais excité, chez moi je l'ai emmené
Nous avons voulu terminer la journée
Ensemble sur mon lit, dans ma piaule.

Frahos

Pas de culottes, mais des bottes de moto
Pas de blouson, mais un aigle tatoué sur le dos
Sa moto qui partait comme un boulet de canon
Semait la terreur dans toute la région.

Jamais il ne se coiffait, jamais il ne se lavait
Des abdominaux et de beaux le biceps il avait
Un tatouage vers le cœur sur la peau blême
A l'intérieur, on lisait : Harley-Davidson je t’aime.

Il avait un petit ami du nom de Jean-Lou
On le prenait en pitié, un enfant de son âge
Car tout le monde savait bien qu'il aimait entre tout
                                                               Sa chienne de moto bien davantage.

                                                                Frahos

Au mitan de mon lit, seul ce matin

M’étirant longuement, me suis éveillé

Mes mains parcourant le ventre plein

Jusqu’à la base de mon sexe dressé.

Les sens en éveil je me suis caressé

De mes deux pieds, la couette écartée

Me masturbant, sur moi me suis replié

Pour lécher mon gland tout décalotté.

Mon doigt sur la rosette à pénétré

Cet intrus à augmenté mon désir

En jets successifs j’ai reçu le plaisir

Dans ma bouche prête à déborder.

Frahos