Dimanche 2 décembre
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07:38
Quand j'ai vu ce beau jeune homme
il riait à belles dents
Nous étions tous deux, en somme,
seuls avec Dieu, cependant,
Il mit sa main dans la mienne
et me fit tout un discours.
Puis me dit: "Est-ce que tu m'aimes ?"
"Oui, au-delà de l'amour"
"Donc, dit-il , tu me désires?"
"Tout est désirable en toi"
"Crains Dieu alors, oublie-moi!"
"Si mon cœur veut m'obéir."
ABOU NAWAS
Le poète qui préfère les hommes
Poète Persan du VIIIe sècle
Par frahos
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Dimanche 2 décembre
7
02
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07:12
Comme Vincent, un Diderot libertin
Je suis vraiment un homme coquin
J'aime
accueillir mes nouveaux amants,
Tout nu, pour voir leur étonnement.
A la porte du jardin, ils sont tous venus
De la chemise, je défais
tous les boutons
Les sentir tressaillir, dès leur torse nu
Mes mains à la ceinture, toute leur excitation.
A la porte du jardin, ils sont tous nus
Débarrassés de tous leurs
vêtements
Ils traversent la verdure, le sexe dru
Avec l'envie de conclure, impatients.
Une large couche pour nous accueillir
Sachons prendre notre temps
sans rougir
Pour exalter les sens, des préliminaires
Magnifier ensemble, cet acte primaire.
Frahos
Par frahos
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Dimanche 2 décembre
7
02
/12
/Déc
06:56
Viens voir les musiciens
Ce sont de vrais coquins
Ils ont dressé un chapiteau
Dans le pré tout là haut.
Il vient, tout nu, le musicien
La contrebasse à la main
Les guitaristes gambadent
Ils vont donner une aubade.
Ils sont beaux les musiciens
Tous nus, sur leur estrade
Satisfaits, c’est l’embrassade
Sont amoureux les musiciens.
Leurs sexes battent la mesure
Dans l’entrejambe, sur ciel d’azur
J’aimerais bien être avec eux
Les musiciens sont heureux.
Frahos
Par frahos
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Dimanche 2 décembre
7
02
/12
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06:49
Sur un modeste hôtel j'ai été déposé
Je suis raide, dur, dressé et décalotté
Homme et femme me caressent parfois
Mais je ne suis que de pierre ou de bois.
J'aimerai bien être, comme la majorité
Me ramollir et retomber en souplesse
Sur les couilles et puis sous les caresses
Avoir l'impulsion pour me redresser.
Je suis seul et aimerai vraiment rencontrer
Pour partager avec un frère, une âme sœur
Découvrir avec lui ce plaisir tant recherché
Pouvoir cracher au loin, avec lui notre bonheur.
On ma raconté, nus, deux hommes
Leurs sexes dressés dans leurs paumes
Prenant tout le plaisir jusqu'à la transe
Ejaculant et mêlant sur eux leur semence.
Mais je suis raide, dur, dressé et décalotté
Au pied de l'hôtel une main anonyme a déposé
Un petit bouquet, de fleurs, bien vite fané
Je suis là, c'est simplement pour m'honorer.
Frahos
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Samedi 1 décembre
6
01
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/Déc
20:43
Le corps nu abandonné sur la couche
Il s'offre à ma vue, comment résister
Suivre le chemin sur le cou
dessiné
A chaque contour apposer la bouche.
Un téton en relief, pourquoi ne pas sucer
Il aime, vers les abdominaux, me diriger
Son nombril entouré de poils
clairsemés
Annoncent le début de la touffe désirée
Les pointes du tatouage se sont terminées
Là, je rencontre son beau sexe dressé
Émergeant, majestueux, tout
décalotté
Une grosse goutte sur son gland perlé.
Frahos
Par frahos
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