La sensation galope,  enfle sans mal

Cette sensation éveille sans heurts

Venant du fin fond des profondeurs

En un instant, notre instinct animal.

Nos mains entrent dans la danse

S’insinuant vers le bas ventre

Caressant au passage la panse

Vers l’organe au fond de son antre.

C’est lui qui prenant de l’importance

Cherche cette rencontre désirée

Le gland, sous le prépuce, pointé

Derrière le fin tissus, tel une lance.

Entièrement dégagé de sa prison

La main l’enserre et le caresse

Pour augmenter les sensations

Que l’animal attend et presse.

Dans le bas ventre il est l’heure

La tension monte inexorablement

Jusqu’à l’explosion du flot libérateur

Sur la main en jets abondants.

Le souffle qui s’était emballé

Son rythme lentement retrouvé

Le bien être est enfin arrivé

Apaisement et quiétude recherchés.

Frahos

J’avais remarqué que mes deux copains

S’échappaient discrètement tous les jours,

Ils allaient vers la grange, se tirant par la main

Et sont entrés par la porte ouvrant sur la cour.

Je les ai suivi, la curiosité m’y a poussée

Jamais je n’avais soupçonné ou imaginé.

C’était vraiment excitant de les surveiller

Je voulais savoir, comprendre leur complicité.

Dans le foin, ils se sont roulés, s’embrassant

Les mains volages dégagèrent leurs torses nus

Ce fut bientôt les pantalons qui en tombant

Dévoilèrent leurs corps et leurs slips tendus.

Pierre a glissé sa main dans le shorty d’Arman

En a dégagé le sexe bandé et se sont branlés.

Je bandais, je me suis déshabillé entièrement

Comme eux, je me suis branlé et vite éjaculé.

Frahos