Il est agriculteur mon jeune voisin

Il aurait bien voulu, comme ses copains

Mettre une femme dans sa maison

Les filles n’aiment pas sa profession.

Il est fort beau, grand brun et musclé

Au café il retrouve les autres garçons

Boire des verres jusqu’à la déraison

L’ivresse pour compenser et oublier.

Il sait où il peut quémander de l’affection

Toujours le bienvenu dans ma maison

Il y trouve bonne humeur et chaleur

Alors il laisse son travail et son tracteur.

Elles sont fortes ses envies de garçon

Sans prévenir, à la porte du jardin

Il laisse ses bottes et sa combinaison

Sur la petite barrière de bois de pin.

Dans le plus simple appareil il me vient

Bourses au vent, il traverse le jardin

Le vent coquin lui a donné de la vigueur

Son sexe, lui, a toute son ampleur.

Frahos