Histoires et poèmes gay de frahos

242.jpg Paul Verlaine : . Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la pente douce
Des fesses blanches jusqu'au bord de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l'auteur cruel qui les repousse,
A travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s'en aller où la pente les appelait. .

Arthur Rimbaud :
.
Ma bouche s'accouple souvent à sa ventouse
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son lamier fauve et son nid de sanglots

C'est l'olive pâmée et la flûte câline
C'est le tube où descend la céleste praline
Chanaan féminin dans les moiteurs éclos.

Dim 2 déc 2012 Aucun commentaire