Pour la pudeur de ce mâle

Mouillé au sortir du bain

Cacher à tout un chacun

Des attributs pas banals

Une fine toile de quintin

Pour cette chemise de lin

Colée sur ce corps mouillé

Dessine les reliefs appréciés

Avant qu’il ne soit trop tard

Levons le voile pour contempler

Le galbe de ce magnifique fessier

On aimerait y bien placer son dard.

Frahos

Des jours heureux

Que nous partagions

Seul, je me souviens

Sur les bords du lac.

Il est loin le temps

Où tu t’offrais à moi

Sous le soleil ardent

Enlacés, plein d’émoi.

Souviens-toi de la chaleur

Au fond de nos corps

Pour exploiter l’ardeur

Que nous avions encore.

Le bonheur enfin trouvé

Nous restions là, allongés

 De nos semences, maculés

Nous restions là, allongés

Puis lavés à l’eau glacée.

Frahos

La tenue traditionnelle l'ont quitté.

Un terme anglais pour parler de la liberté

Les Ecossaises en sont vraiment navrées

Depuis des siècles, elles étaient habituées.

Il n’est pas écossais notre propriétaire,

Comme ses ancêtres, le bien être il préfère.

Nous aimons, au gré des pas, nous balancer

Complètement relâchées ou contractées.

Tribut de la société commerciale imposée

Sil, string, tanga, jockstrap, boxer, caleçon,

Sous-vêtements, il les a tous abandonnés,

Il a opté pour le port de larges pantalons.

Rien en-dessous pour nous oppresser.

Nous ne sommes plus jamais comprimées

Dans un emballage de tissus blanc tricoté.

Nous jouissons d’un confort optimisé.

Sans vêtements, il va parfois dans le jardin,

Nous aimons le souffle du vent sur la peau,

Quand il fait beau, le soleil nous fait du bien,

Nous nous raffermissons au contact de l’eau.

Ah ! Si nous étions les couilles d’un écossais,

Présentée à tous, car tout le monde le sait,

Le vent soulève les kilts, dévoilant les attributs.

Offusqués ? Non ! Vous souriez, tout est en vue.

Frahos