Histoires
de
FRAHOS
Je me perds dans les livres
Pages par pages j’ai tout lu
Dès mon réveil encore nu
Une vraie drogue, je suis ivre.
Je quitte mont lit pour poser
Sur une pile, le livre terminé
J’oublie toujours de m’habiller
Imprégné de l’odeur du papier
Au beau milieu de mes piles
Je ne peux plus me dégager
Je suis un triste prisonnier
Je reste bêtement immobile.
Frahos
Invitation, je suis émoustillé
Nu, tu m’attends plein de désir
Tes cuisses poilues relevées
Ouvrant la vallée des plaisirs
Offert, rosette, bourses et bite
Mes lèvres en remerciement
Ma langue en complément
Tu veux la pénétration subite.
De l’étui les sensations viennent
Mon sexe pilonne ta prostate
Mes lèvres sont pour le tiennes
Nos langues se combattent.
De nos ventres la chaleur monte
De longs jets sur ton ventre
Bien serrée ma queue gronde
Au fond de toi ma semence entre.
Frahos
A plat
ventre, entièrement nu sur ta table
J’aime beaucoup ce moment de bien être
Abandonner mon corps entre tes doigts
Tes mains huilées glissent sur ma peau
Des pieds elles remontent jusqu’en haut
Légères elles impriment plus de poids
Explorent chaque parcelle de mon être
Tous mes muscles sont devenus malléable.
Sur le dos, tu refais le même parcours
Des pieds tu remontes vers les cuisses
Tes mains remontent dans l’entre jambes
Je ne suis pas indifférent aux caresses
Mon sexe se gonfle puis se redresse
Tes mains s’y hasardent, moi je flambe
Le long de ma hampe, tes doigts glissent
Jusqu’à l’explosion, j’ai le souffle court.
Sur mon ventre et mon torse, j’ai éjaculé
En longs jets de sperme, tu l’as tout léché
Tu étais très câlin et bien trop excité
Ton sexe bandé, tu me l’as donné à sucer
Dans ma bouche tu es venu, j’ai avalé
Une douche à deux pour nous nettoyer
Tu prends aussi du plaisir à me masser
Le témoin c’est bien ta queue bandée.
Frahos
Nous avons roulé à même le tapis
A peine la porte d’entrée franchie
La patience, nous ne l’avions
Tellement nous nous désirions.
Nous nous sommes embrassés
Tous nos vêtements effeuillés
Au sol jetés, nos corps dévoilés
Avec passion pour nous aimer.
Toujours enlacés après avoir joui
Épuisés, nous sommes endormis
Entrant par la porte entrebâillée
Le soleil matinal nous a réveillés.
Mes mains sur ta peau soyeuse
Je t’ai caressé, ton sexe s’est gonflé
Et nous avons recommencé
Ce fut une journée heureuse.
Frahos
A l’orée du bois je me suis installé
Au soleil, pour lire et me faire bronzer
Dans l’herbe fraîche je me suis allongé
Ma tête, je l’ai calée avec des oreillers
J’avais mis mon repas dans des paniers
Du pain croustillant et un excellant pâté
Un petit morceau de fromage persillé
Des fruits et des biscuits pour terminer
Une bouteille de Bordeaux débouchée
Un pichet d’eau pour me désaltérer.
Le vent coquin est venu me caresser
Entre mes jambes croisées, s’est faufilé
Mon sexe s’est tout doucement gonflé
Mes deux bourses se sont contractées
Mon attention sur mes organes attiré
Mon cerveau s’est soudain embrumé
La lecture j’ai abandonné pour rêver
Au plaisir que je pouvais éprouver
Mon attention par l’érection accaparé
J’ai posé ma main sur mon sexe bandé.
Frahos
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