Vendredi 7 décembre
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16:34
Je suis Njörd, dieu de la
mer
Toujours seul au fond de l'eau
Pieuvres, murènes et poissons
Jamais d'autres compagnons
Des hommes venus de là-haut
Mais ils manquent très vite d'air.
J'aime jouer, nager avec eux
Les toucher et les caresser
Peau douce et poils soyeux
Dans mes bras les serrer
Ils veulent retourner sur terre
Ils ne peuvent se passer d'air.
Frahos
Dans la mythologie nordique, Njörd est le dieu de la mer, des vents et du feu.
Par frahos
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Vendredi 7 décembre
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08:09
J'aime me frotter contre ta barbe mal rasée
Sentir les poils rêches sur ma langue râpée
Baiser ton cou et descendre sur tes tétons
Les mordiller et sentir monter ton excitation.
J'aime au petit matin sentir ton sexe bandé
S'animer contre mon ventre, dur et dressé
Ma langue pour lui est descendue le lécher
Le gland décalotté, par ma bouche happé.
J'aime le goût suave de ton sexe sur ma langue
Jusqu'au fond de la gorge, la dureté de ta queue
J'aime tenir entre mes doigts tes petits œufs
Pour que tu déverses ta crème de ylang-ylang.
Frahos
Par frahos
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Vendredi 7 décembre
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07
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08:01
Quel plaisir exquis, tout nu
Entre les draps, la nuit venue
Sentir sur sa peau frissonnante
Le draps frais qui nous enchante.
S'endormir nu, en toute liberté
Pas de tissus pour nous entraver
Ne plus redouter de se retourner
Avec la crainte de se sentir ficelé.
Au petit matin, s'éveiller et s'étirer
Quitter ce grand lit pour un bon café
Nu devant la cheminée, le déguster
Voilà comment commencer la journée.
Frahos
Par frahos
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Vendredi 7 décembre
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07:52
Nous les hommes,
quels choix ferions nous ?
Cette main pendante
ou
Celle veut-elle prendre ?
Cette bouche aux lèvres fines
ou
Ces lèvres sensuelles
Cet œil aux cils et sourcils marqués
ou
Cet œil plus estompé
Ce sexe au gland pointant
ou
Celui-ci à la veine saillante
N'aimerions-nous pas détailler,
toucher ces corps mâles
qui nous font rêver.
Frahos
Par frahos
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Vendredi 7 décembre
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07
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07:45
Il est mauvais coucheur et ça m'est une joie
De le bien sentir, lorsqu'il est la fière proie
Et le fort commensal du meilleur des sommeils
Sans fausses couches — nul besoin ? et sans réveils,
Si près, si près de moi que je crois qu'il me baise,
En quelque sorte, avec son gros vit que je sens
Dans mes cuisses et sur mon ventre frémissants
Si nous nous trouvons face à face, et s'il se tourne
De l'autre côté, tel qu'un bon pain qu'on enfourne
Son cul délicieusement rêveur ou non,
Soudain, mutin, malin, hutin, putain, son nom
De Dieu de cul, d'ailleurs choyé, m'entre en le ventre,
Provocateur et me rend bandeur comme un diantre,
Ou si je lui tourne semble vouloir
M'enculer ou, si dos à dos, son nonchaloir
Brutal et gentil colle à mes fesses ses fesses,
Et mon vit de bonheur, tu mouilles, puis t'affaises
Et rebande et remouille, — infini dans cet us.
Heureux moi ? Totus in benigno positus.
Paul Verlaine
Par frahos
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