Frahos

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Mercredi 5 décembre 3 05 /12 /Déc 18:26
Par frahos - Publié dans : Pub - Communauté : Gay infos
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Mercredi 5 décembre 3 05 /12 /Déc 16:15
Par frahos - Publié dans : Pub - Communauté : bigay
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Mercredi 5 décembre 3 05 /12 /Déc 16:02

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Tu es toujours une partie de moi

Mon ami, qui, définitivement parti

Il reste tant de choses dans mon esprit

Qui me ramène sans cesse vers toi

 

Retrouver le parfum de tes draps

La douceur de ta peau et de tes lèvres

Je voudrais retrouver les nuits brèves

Après le sexe, m’endormir dans tes bras

 

Six ans déjà, tu ne susurres plus à l’oreille

Les mots doux qui emplissaient ma tête

Mon ami qui est loin, plus de fêtes

Plus de rencontres, rien n’est plus pareil

 

Pas retrouvée l’entente qui nous unissait

Que sont devenus les bras qui me serraient

Deux inséparables nous étions devenus

La mort brutalement t’a enlevé à ma vue.

 

Frahos

Par frahos - Publié dans : Poèmes - Communauté : Gay infos
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Mercredi 5 décembre 3 05 /12 /Déc 07:33
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Ce Dieu qu'on adore à Lampsaque
Il faut le tirer de l'exil
Volez au secours de Priape
Femmes en pleurs qu'il a saillies
Chastes épouses canéphores
Au con imprégné de phosphore

Mon vit mon gentil robinet
Verse-moi de ton eau divine
Mon doux concombre mon panais
Ma verge mon jean-bart ma pine
Viens-t'en me labourer l'ourlet

La rose-thé de ton prépuce
Auprès de moi s'épanouit
On dirait d'un vieux boïard russe
Le chibre sanguin et bouffi
Lorsqu'au plus fort de la partouse
Ma bouche à ton noeud fait ventouse

Ton foutre épais c'est l'eau d'amandes
C'est la liqueur de mes vingt ans
Ejacule force tes glandes
Au point que ta queue éructant
Quatorze Juillet mes délices
S'allume un beau feu d'artice

De ton foutre je sens la force
De ton vit l'intrépidité
Brunie par l'ombre de ton torse
J'incanterai les nuits d'été
Las mon désir est sans remède
J'ai même épuisé Ganymède

Guillaume Apollinaire
Par frahos - Publié dans : Poèmes
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Mercredi 5 décembre 3 05 /12 /Déc 07:18

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Quels " instruments" ont notre préférence....

Nous avons l'habitude de classer les instruments en quatre groupes :
- Gros et longs,
- Gros et courts,
- Minces et longs,
- Minces et courts.

Certains ne jurent que par ceux qui sont gros et courts, d'autres n'en tiennent que pour ceux qui sont gros et longs.

Les premiers prétendent que celui qui a tout à la fois la grosseur et la longueur a malheureusement tendance à se retenir dans l'action, à épargner ses réserves, à s'endormir de bonne heure, et à se retrouver bien faible au réveil, tandis que l'objet gros et court se lèverait avec plus de courage, serait capable de veiller infatigablement... et aurait en plus l'avantage de remplir très exactement - c'est à dire ni plus ni moins - son trou.

A quoi les seconds répondent aux premiers : " Celui à qui la longueur fait défaut ne pénètre-t-il pas moins profondément, quels que soient par ailleurs les exploits que vous vous plaisez à rapporter sur son compte en telle ou telle situation ? ".

Quoi qu'il en soit de l'un ou de l'autre, ce qui importe, c'est que nous ayons finalement tous élu le gros instrument - long ou court selon les goûts. Personne chez nous ne songerait à faire l'éloge d'un objet long et mince - si l'on excepte les individus atteints de débilité ou souffrant d'hémorroïdes, auquel un gros membre n'apporte que dommage et souffrance, et qui préféreront le choisir fin pour qu'il pénètre sans heurt, suive son chemin avec douceur et délicatesse, parvienne néanmoins aux demeures de la sensation grâce à sa longueur et éveille ainsi le plaisir sans blesser l'endroit endolori.

Quant à l'objet mince et court. L'idée seule d'y recourir n'a jamais effleuré l'esprit de l'un d'entre nous. Ne s'en accommodent que ceux qui font semblant d'être des nôtres mais seraient bien incapables de nous imiter : les poltrons, les braillards, les raseurs.

Il existe des mesures précises quant à la taille de l'instrument et chacun de nous s'y référé.

La dimension la plus courte équivaut à six largeurs de doigt. Mais l'instrument ne saurait nous être utile et ne nous apporte aucune joie.

Au dessus, il convient de considérer celui qui mesure neuf doigts et, mieux encore, celui qui atteint douze doigts. Ce dernier remplit fort bien son office : peuvent l'utiliser tous ceux qui ont goûté l'eau de notre citerne.

Mais l'instrument extraordinaire, celui qui prime tous les autres, qui surpasse toute description, est celui qui parvient à seize doigts de mesure. N'a la force de le supporter qu'un chef illustre, un compagnon dès longtemps exercé à notre art. Car il n'est pas donné à n'importe qui de pouvoir l'employer : n'est autorisé à y recourir que celui dont les sens ne sont point trop aiguisés, dont l'orifice se trouve quelque peu distendu, ou qui se plaint de ne parvenir que lentement au plaisir.

Mais celui des instruments qui suscite le plus d'éloges, qui mobilise la plus chaude affection, qui guérit le plus rapidement de tous les maux, qui inflige le meilleur traitement, qui réjouit l'âme et comble le désir du plus exigeant, cet instrument est celui qui a la capacité de grandir et de se gonfler sous la caresse jusqu'à atteindre la calibre idéal : les doigts qui s'en saisissent alors doivent en faire tout juste le tour ; leur arrive-t-il même de n'y point parvenir, l'objet n'en a que plus de mérite et de valeur, n'en reçoit que plus d'éloges, ne s'en trouve que mieux gratifié des épithètes les plus flatteuses...puisqu'on lui demande précisément d'être large et dodu pour remplir son emploi - qui est d'apporter à l'âme, par sa seule présence, le baume dont elle rêve de s'imprégner !

Faut il, cela dit, préférer tout de même le long au large ? Je ne crois pas !

Le long, quels que soient ses mérites, ne rend pas d'aussi précieux services que son rival.

Il ne peut faire mieux que d'occuper la place que lui ménage la nature : quelque mal qu'il se donne, il n'ira pas plus loin. Celui qui a la capacité de le recevoir jusqu'au bout n'en aura aucun mérite, car cette capacité lui a été donnée de naissance et ne saurait être le fruit d'un effort de perfectionnement, d'une volonté qui tendrait à surmonter les obstacles et à supporter héroïquement les conséquences de leur opiniâtreté.

Le gros instrument en revanche n'est jamais accueilli dans un espace que la nature l'inviterait à remplir sans effort. Son intrusion n'est jamais une banale aventure. Elle est toujours le résultat d'une longue pratique, d'un exercice constant, seuls moyens d'ouvrir cette voir étroite...et de la rendre ensuite indéfiniment praticable pour répondre aux vœux de ceux qui veulent la suivre et en goûter durablement les charmes.

Pour le reste nous nous refusons à envisager d'autre cas de figure, qui n'auraient à nos yeux aucune valeur !
 
Ahmad Al-Tîfâchî (1184-1253) – Les Délices des Cœurs.... (extraits)
Par frahos - Publié dans : Prose - Communauté : Roman gay Rose
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