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Samedi 24 novembre 6 24 /11 /Nov 07:33

2-copie-1Deux semaines de vacances au soleil, c'est le rêve que je me prépare à réaliser. J'ai répondu à une petite annonce « A louer à 20 mn en voiture, de la mer, appartement de plein pied pour 4 personnes dans maison en pleine nature ». Le prix est très abordable et les photos que j'ai reçues sont engageantes. J'ai retenu les deux premières semaines du mois de juin. Je vais décompresser. Mon copain Eric me rejoindra pour la deuxième semaine.

Samedi :
Il fait beau temps, le fond de l'air est chaud et la route est agréable, il n'y a pas trop de circulation. J'ai bien suivi les explications pour arriver jusqu'à la maison. J'ai trouvé le panneau en bois «Croto de Vendémiaire». Le chemin d'accès est étroit et pour un seul véhicule, il passe dans une forêt clairsemée sur une centaine de mètres et débouche dans une clairière. Un grand mur de pierre barre le chemin, une entrée de garage suivie d'un portillon et d'un portail en fer forgé plein. Sur la droite trois emplacements couverts pour des voitures. Je sonne et venant de l'interphone, une voix sort :
- Oui !
- Je suis le locataire
- J'arrive.
Au bout de cinq minutes, un homme grisonnant, la soixantaine, torse nu, enroulé dans un sarong, vient m'ouvrir. Il me salue et m'introduit dans la propriété par le portillon. Je le suis et après avoir contourné le mur de pierres qui nous sépare du portail, nous laissons l'escalier qui monte sur la terrasse et domine le terre-plein devant la grille.
- J'avais eu le temps de vous voir avant que vous me voyiez, venez, je vais vous montrer votre logement et vous rentrerez votre voiture dans le garage. Vous verrez ici, en dehors des bruits de la nature, vous n'entendez rien, ici vous allez vous reposer.
La terrasse doit être immense, dans le garage en dessous, il y a certainement la place pour une dizaine de voitures. A l'approche de la maison, le chemin s'élargi et forme plate-forme dallée avec deux chaises longues et une table avec des fauteuils, sous un grand dais de toile blanche qui flotte au-dessus, sans pieds, fixé à la maison et simplement retenu par des câbles. Deux grandes portes-fenêtres sont ouverte sur la terrasse.
- Voilà, entrez.
- Oh ! mais il fait frais à l'intérieur
- Nous avons la chance d'avoir une climatisation naturelle, comme elle se faisait dans les riches maisons du XVIIe siècle
Une grande pièce voûtée, faisant office de salon et salle à manger, vaste avec des meubles anciens qui sentent bon la cire. Au fond derrière un mur de pierre et des poutres faisant bar, une cuisine ultra moderne. Une porte va vers les deux chambres et la salle de bains.
- Pour renter votre voiture dans le garage, vous avez une télécommande, c'est la seule clé que vous aurez pour entrer dans la propriété.
- Et pour la maison ?
- C'est simple, si vous voulez fermer à clé, vous sortez par cette porte, seule porte de la maison qui s'ouvre de l'extérieur qui communique directement avec le garage. Pour les autres ouvertures, tout se ferme de l'intérieur. Voilà, bonne installation et si vous avez besoin de quelque chose, je suis sur la terrasse au-dessus.
Et il est reparti par la porte de la terrasse. Je suis allé chercher ma voiture en passant dans cet immense garage. Six ou sept voitures doivent trouver une place sans se gêner. Deux voitures sont garées, un coupé Mercedes gris argent et celle qui attire le plus mon attention, un cabriolet Caterham Seven, bleu métallisé. Il a les moyens « mon proprio » et mon Roadster Smart va déparer à côté de ces deux beautés. La proximité de ma porte d'appartement facilite grandement le transbordement des bagages et l'installation.
Une bonne douche, pour la fraîcheur et je suis sorti sur la terrasse, une serviette roulée autour de la taille, pour profiter des derniers rayons de soleil.
Sur la chaise longue, je profite du calme environnant. Seul le chant des cigales ou des grillons sur un bruissement de ruisseau. Je me suis presque endormi sur cette chaise longue, aussi avant de tomber pour de bon, pour le repas du soir, je me réchauffe une pizza dans le four, avec une salade verte et un fruit, ce sera parfait.
Je me suis allongé tout nu sur le lit et me suis assoupi immédiatement.

Dimanche :
Ce matin, le soleil qui a pénétré dans ma chambre, ne m'a pas laissé le choix, j'ai sauté du lit, mis la radio pour les informations, un bref passage en cuisine pour tout apporter sur la table de la terrasse et sans réfléchir, je suis sorti nu au soleil pour déjeuner. Il fait déjà chaud et c'est très agréable. J'irais bien m'allonger sur la chaise longue dans cette tenue, mais je ne serais plus protégé, par la toile blanche, des regards de mon propriétaire sur la terrasse supérieure.
La matinée est déjà bien avancée, je vais explorer la propriété, je n'enfile qu'un short et au bout de la terrasse, côté ruisseau, je suie le chemin qui la prolonge et qui s'enfonce dans la garrigue. Un vieux mur de pierres sèches soutien le talus couvert de thym en fleurs, jusqu'au ruisseau. Une petite retenue et l'eau qui tombe en cascade, c'est bien ce chant de l'eau que j'entends de la maison. Je m'assoie sur le mur du barrage et les pieds dans le vide, face au soleil, les yeux fermés, je profite du calme et de la chaleur du soleil, des gouttelettes rafraîchissantes s'écrasent sur mes pieds. De l'autre côté du petit barrage, un autre chemin s'enfonce dans la garrigue, avec lui aussi un mur de pierres sèches qui soutien le talus. Le soleil aurait presque tendance à brûler, je me remets en marche sur le chemin qui continue à monter, après le virage il se dirige au-dessus de la maison. Le toit de tuiles rouges apparaît petit à petit, puis tout l'ensemble de la maison. La vue plonge sur les terrasses attenantes et le corps alangui du propriétaire, sur sa chaise longue. Le chemin quitte la clairière et pénètre dans un maquis assombri par des arbustes de plus en plus haut. Seul le sentier pourtant bien marqué continue sous la frondaison. Des branches légères obstruent régulièrement le passage et caressent mon torse et mes bras, quand j'avance. C'est aussi très agréable cette mi-ombre et en complément, un petit vent vient rafraîchir l'atmosphère. J'ai peut-être marché une heure et décide de revenir. Je me plongerais dans l'eau du ruisseau avant d'arriver à la maison.

Quelle ne fut pas ma surprise de trouver un jeune homme assis dans l'eau de la petite retenue, un livre à la main, le dos appuyé contre le mur du barrage.
- Bonjour,
- Ha! Bonjour, je ne vous ai pas entendu arriver. Vous êtes le neveu ?
- Non, je suis locataire dans la maison du «Croto...
- Au «Croto de Vendémiaire». Moi je suis de la maison de l'autre côté du ruisseau.
- On ne la voie pas d'ici.
- Non pas encore, je vais faire abattre des arbres pour créer une clairière et profiter du soleil. C'était la maison de mes arrière-grands-parents.
- Et vous êtes en vacances ?
- Non, je ne suis pas encore en vacances, mais je suis en train d'en faire mon habitation principale. Si vous voulez profiter de l'eau, faîtes comme moi, il y a un rebord en pierre sous l'eau, et l'on peut s'y assoir. Vous verrez l'eau est à la bonne température, elle a eu le temps de se chauffer sur les rochers plus hauts.
Suivant son conseil, je me suis déchaussé et je me suis assis dans l'eau.
- J'espère que vous n'êtes pas gêné par la nudité, car je suis à poil dans l'eau. Il n'y a jamais personne ici et votre propriétaire n'y vient plus depuis qu'il a un jacuzzi sur sa terrasse.
- Je peux aussi me mettre nu, vous ne serez pas dérangé ?
- Naturellement, il faut savoir profiter du bon temps.
J'ai fait glisser mon bermuda et l'ai étalé sur le mur, au soleil pour qu'il sèche.
- C'est agréable cette eau qui nous masse le corps.
- Oui, je dirais même, que bien quelle soit tiède, c'est rafraîchissant, mais aussi excitant.
- C'est le courant qui s'insinue et qui nous donne des sensations agréables.
- Oui, au fait, moi c'est Adrien.
- Moi c'est Gérardo
- Vous êtes d'où ?
- De Genève
- Je m'en doutais à votre accent. Alors bienvenue dans notre midi !
- Merci, mais je vous ai dérangé dans votre lecture.
- Mais non, tu ne m'as pas dérangé, tu permets qu'on se tutoie ?
- Oui, nous avons approximativement le même âge, moi 29 ans.
- Et moi 30.
Nous avons discuté et nous nous sommes quittés au bout de deux heures de discussion. Adrien semble très sympathique et nous sommes repartis la faim au ventre, vers nos maisons respectives. Il est reparti nu, son livre à la main et moi je suis rentré le short à la main. Je me suis préparé mon repas en naturiste, Adrien m'a raconté que mon propriétaire n'use son bout de chiffon seulement quand il a de la visite. Quand je l'ai aperçu depuis le chemin au-dessus de la maison, il était bien tout nu dans la chaise longue, sur sa terrasse. J'ai rêvé une bonne partie de l'après midi sur la terrasse, je n'arrivais pas à me concentrer sur ma lecture. Adrien est un beau mec, 1m85, bien charpenté, brun aux yeux bleus. Il n'est pas vraimement musclé, mais bien proportionné, intégralement bronzé et beau avec une touffe de poils noirs, au bas de son ventre plat, d'où émerge un sexe large et le gland bien dessiné sous son prépuce. Il me fait de l'effet ce mec et j'espère qu'il n'a pas remarqué les débuts d'érection que j'ai eus au cours de notre conversation et surtout lors que nous nous sommes quittés. Je n'ai aucun mal à l'imaginer en érection, quel beau spectacle ce doit être. Et comme j'ai envie de le croquer... ce mec. Je suis retourné dans l'après-midi et je l'ai attendu, assis dans l'eau. Il n'est pas revenu, j'ai imaginé, rêvé de ce mec sans arriver à m'échapper. Le sexe dressé dans l'eau, je me suis astiqué, je ne sais plus combien de fois, m'arrêtant juste avant la jouissance. Le soir, seul sur mon lit, avec le souvenir du spectacle de ce magnifique corps, je n'ai pas pu résister et me suis branler. Je n'ai pas cherché à réfréner mon envie et je suis venu rapidement en longs jets de sperme qui se sont écrasés sur mon ventre et ma poitrine. Le soleil, le grand air ont eu raison de moi et je me suis endormi comme un enfant.

Lundi :
Ce matin je vais avec les rayons de soleil, me plonger dans l'eau du ruisseau et comme Adrien lire en attendant sa venue, car j'espère qu'il vient ici tous les jours. L'eau n'est pas encore bien chaude, alors je m'installe à plat ventre sur le mur, la tête posée sur mes bras repliés, le livre que j'ai commencé « L'innocence du diable » de Eyek-Chekib Djaziri, posé devant moi. Il y a une bonne heure que mon dos cuit au soleil, je ne peux plus rester ainsi, je vais prendre un coup de soleil terrible. L'eau s'est réchauffée et je me plonge dedans. Assis sur mon siège immergé, je reprends ma lecture. Je rentre à la maison pour le repas. Cet après-midi, je vais aller me baigner à l'Espiguette, j'aurais peut-être la chance de rencontrer un beau mec pour un moment chaud. Un tour dans un supermarché pour les provisions pour les jours à venir.
Sur le parking, il n'y a pas beaucoup de voitures et je me gare au plus loin. Mon sac sur le dos, sur la plage, je continu vers l'est et je dépasse les premiers couples naturistes allongés sur le sable pour me retrouver dans la zone naturiste gay. Des couples et des hommes seuls allongés sur leur serviette me suivent des yeux à mon passage. Quand je m'arrête, ils sont moins serrés et j'apprécie d'avoir davantage d'espace. Je courre et plonge dans l'eau, elle n'est pas très chaude et il faut bien faire l'exercice pour ne pas la trouver trop froide. Je suis revenu m'allonger pour me sécher au soleil. J'ai sorti mon livre, mais je n'arrive pas à lire, du regard, je suis les silhouettes qui se faufilent dans les dunes à l'arrière de la plage. Je replie mes affaires dans le sac à dos et nu, je suis le trajet emprunté par tous les autres mecs. Dans les creux ou à l'ombre des buissons, des mecs baisent, d'autres tournent en regardant, certains se tripotent, se branlent. J'ai très envie de trouver un mec, mais pas dans cette fourmilière, je m'éloigne de cette zone. Il n'y a presque plus personne, de temps en temps un corps nu sur une serviette. Quand je suis arrivé sur une petite crête, mon regard a plongé sur le mec qui s'installe dans le creux. Pas très grand, les cheveux presque rasés, très musclé. Il s'est couché et a plongé ses yeux dans les miens. Je suis resté un instant à le regarder, le mangeant des yeux. Il a fait un mouvement de la tête, m'invitant à descendre près de lui. Je me suis allongé sur sa serviette et je n'ai pas eu le temps de prendre l'initiative, j'ai eu l'impression que ses mains étaient partout, à croire qu'il était comme cette déesse indienne, tant je sentais la chaleur qui irradiait. Je me suis laissé faire. J'ai aimé quand il s'est allongé sur moi pour m'embrasser, nos sexes durs enserrés entre nos ventres. Ce n'est qu'à ce moment que je l'ai pris dans mes bras. Mes doigts jouant sur les vagues de ses muscles du dos. Il est descendu lentement, titillant au passage, avec sa langue, mes tétons, poursuivant sa descente, j'ai senti sur ma queue dressée, gratter sa barbe, puis ses lèvres pulpeuses gober mon sexe. Je lui demande de se tourner pour pouvoir m'occuper de lui, Sans quitter mon sexe, il s'est positionné au-dessus de moi. J'ai happé son sexe raide qui pendait sous son ventre musclé, caressé les bourses, remonté mon doigt que j'ai inséré dans sa rosette. Lui s'activait sur mon sexe. Je lui ai dit :
- Arrête-toi un instant, si non je vais venir tout de suite.
Il s'est légèrement avancé, passant ses genoux de chaque côté de mon torse et m'offrant sa rosette. Du bout de ma langue je l'ai titillée, de la pointe je l'ai légèrement pénétré. C'est alors qu'il a mis un préservatif sur ma queue et s'est retourné pour venir s'empaler doucement. Il est descendu entièrement, puis il est remonté aussi lentement, il est sorti puis est redescendu plus rapidement. Le va et viens de son corps, ses couilles venant s'écraser sur mon ventre, il est venu très rapidement à bout de moi. De son visage grave, ses yeux, comme deux rayons laser, pénétraient au fond des miens. J'étais sur le point de jouir quand dans un dernier mouvement j'ai senti ma queue prise dans un étaux qui a déclenché notre jouissance mutuelle. Il a joui sur mon ventre et s'est allongé dans son sperme, mon sexe toujours prisonnier de ses entrailles et nous nous somme embrassés. Nous sommes restés ainsi quelques instants, pui se relevant légèrement il a plongé ses yeux brillants dans les miens, jusqu'à ce que notre souffle eu retrouvé un rythme normal. Nous nous sommes a nouveau longuement embrassés.
- Il y a bien longtemps que je n'ai pas joui comme ça, je n'ai jamais ressenti cette drôle d'impression à l'intérieur de mon ventre, me dit-il.
- Moi non plus, j'ai aimé, je suis encore sous le charme.
- Tu es du coin ?
- Non, je suis de Genève, en vacances ici, et toi ?
- Moi je suis militaire en permission pour la journée. Je connais bien ta région, j'ai sauté, entre autre du Salève, en parapente.
- Tu as d'autres jours de permission, j'aurais bien aimé passer une journée avec toi ?
- Moi aussi j'aimerais bien, mais je n'ai pas de journée libre avant deux semaines.
- Dans deux semaines je ne serais plus ici. Tu es dans quelle ville ?
- Montélimar.
- Es-tu pressé pour rentrer ?
- Il faut que je sois opérationnel à la caserne avant 8 heures demain matin.
- Si tu veux, j'aimerais bien terminer la journée avec toi, j'aimerais bien si tu veux, faire passer un moment chaud avec toi. Je loge dans une maison dans les collines haut-dessus de Montpellier, c'est sur ta route.
- Je veux bien, car j'ai l'impression que nous avons fait l'amour, pas une simple baise.
- Alors, moi c'est Gérardo et toi ?
- Yves,
Nous nous sommes rhabillés et avons rejoint le parking. Sur sa moto, il m'a suivi. Ensemble nous avons fait une petite halte au super marché pour le repas du soir. A la maison, il a garé sa moto sur une place visiteur et il est entré avec moi dans le garage.
Nous avons pris notre douche ensemble et avons terminé de nous sécher sur mon lit. Nous étions aussi excités l'un que l'autre et nous avons recommencé.
- J'aime faire l'amour avec toi, me dit-il. J'ai vraiment l'impression d'une communion de nos corps et de notre esprit. Je n'ai jamais ressenti une telle sensation, un peu comme une appréhension.
- C'est vraiment extra, lui ai-je répondu. Moi aussi j'ai cette sensation de vertige, j'aime aussi faire l'amour avec toi !
Nous nous sommes encore embrassé longuement, comme si nous n'avions pas envie de rompre cette étreinte. Nous sommes repassés par la douche, mais individuellement, car je crois bien que j'aurais recommencé. Quand il est sorti de la douche je lui ai dit de rester à poil sur la terrasse, le « proprio » est naturiste et ne sera pas offusqué. J'ai du mal à ne pas le quitter des yeux, pas très grand, mais des muscles saillants, rasé de la tête aux pieds, un sexe toujours en semi-érection, le gland pointant sous le prépuce. Il me plait. Il s'est installé, au soleil, sur une chaise longue, je ne sais pas ce qui m'arrive, je n'arrive pas à me contrôler, j'ai encore envie de faire l'amour avec lui, le prendre dans mes bras et le serrer contre moi.
Je nous prépare à manger. Pour le repas, je n'ai jamais aussi mauvais, le melon pas de problème, mais ce n'était pas un magret de canard, mais un bloc de viande calciné, les petits cubes de pommes de terre étaient aussi noir. Heureusement il y avait du fromage et de la glace.
Avant qu'il ne retourne s'habiller et reprenne la route, nous avons échangé nos coordonnées et un long baiser. L'excitation était trop forte, nous sommes repassés par la chambre.
- Prends-moi, lui ai-je dit.
- Je préfère quand c'est toi qui viens en moi, j'aime ton gros sexe, il me fait jouir. J'aime te regarder en action, l'évolution de ton visage. J'aime tes yeux dans les miens, juste avant de jouir.
Couché sur le dos, pour la troisième fois en si peut de temps, nous avons pris notre pied. Il m'a attiré sur lui et nous nous sommes embrassé.
- Le temps passe, il faut que je reprenne la route.
Il est passé sous la douche, s'est rhabillé. Je l'ai raccompagné à sa moto, un dernier baiser avant le départ.
- Peut être aurons-nous la chance de nous revoir.
- Je l'espère.

Mardi :
Je me suis couché tout de suite après son départ, mais je n'arrivais pas à m'endormir, le cerveau encombré de toutes ces images et ces sensations merveilleuses collectées au fil de la journée. Je me suis enfin assoupi tard dans la nuit après avoir reçu un SMS « Suis bien arrivé, merci pour la journée. A+ Y »
Je lui ai répondu « Merci a toi, journée inoubliable G.»
Ce matin je suis un peu désorienté, comme si ma solitude volontaire était subitement insupportable. Je traîne sur la terrasse, il est presque midi et je n'ai pas encore débarrassé le bol du petit déjeuner, je n'ai pas envie de manger, encore moins de cuisiner. Je suis allé me plonger tout l'après midi dans le ruisseau. Je n'ai pas ouvert le livre, j'étais ailleurs, j'ai même du somnoler. L'estomac et la position du soleil couchant m'ont ramené à la réalité. Je suis retourné à la maison et le repas sera très simple, comme pour un malade, jambon et pâtes. Je vois que j'ai reçu au environ de 17h un SMS
« Cerveau encombre souvenirs journee merveilleuse A+ Y »
Je ne sais pas si c'est raisonnable de continuer cet échange, même si j'ai une envie irrésistible de répondre, à quoi çà va nous mener, nos vies sont si différentes. Mais c'est plus fort que moi, je lui ai répondu
« Journée perturbée par ton absence, souhaite ardemment te revoir G»

Mercredi :
J'ai bien mieux dormi hier soir après avoir envoyé le SMS. Avec le recul, j'ai du mal à comprendre ce qui m'arrive. Yves hante encore ma tête, mais je me sens mieux. Je vais me plonger dans le ruisseau après avoir déjeuné et rangé la maison.
Je suis ici depuis un bon moment quand
- Bonjour Gérardo.
- Ha ! Bonjour Adrien
Sur le mur du barrage, un livre à la main, Adrien me regardait.
- Comment vas-tu ?
- Bien, je rêvassais dans l'eau.
- Je vois que tu es venu avec un livre toi aussi.
Et se penchant, il prend mon livre et regarde au dos de la jaquette, le résumé. C'est très explicite et je suis gêné d'être dévoilé comme çà.
- Toi que lis-tu ?
- Le même genre de livre, tu l'as peut-être lu, c'est « Les papillons de Makaba de Jean-Marie Fonteneau »
- Je ne l'ai pas lu, mais je connais le titre, c'est un choix volontaire ?
- Oui, je crois que nous partageons les mêmes goûts sexuels.
- Je vois que tu es venu sans vêtement.
- Oui, j'ai opté pour la nudité intégrale dès que j'entre dans la maison.
- C'est la meilleure formule
- Que fais-tu comme métier ?
- Je suis prof de math.
- Voilà pourquoi je ne t'ai pas vu ces jours ci.
- Aujourd'hui je suis en congé
- Je peux te demander un petit service ?
- Oui bien sûre
- Me passer de la crème solaire dans le dos.
Je suis sorti de l'eau et j'ai étalé la crème, sur les épaules d'Adrien et suis descendu sur le dos.
- Merci, me dit-il, en se tournant vers moi.
Au premier coup d'œil j'ai remarqué son sexe légèrement gonflé, se détachant légèrement de ses bourses et mettant en évidence le gland, sous le prépuce.
- Veux-tu que je te mette aussi de la crème sur les épaules, le soleil est terrible à cette heure-ci ?
- Oui, je veux bien.
Et je lui ai tourné le dos et il a posé ses mains puissantes, massant mes épaules puis mon dos. Il s'est rapproché, je sens son sexe, frôler mes fesses. Il s'arrête, je suis rassuré et me retourne pour le remercier, il est face à moi, le sexe au garde-à-vous.
- Je crois que l'eau va nous faire du bien, lui dis-je, avec un grand sourire.
- Tu as raison, il ne faut pas se laisser emporter.
Nous nous sommes installés chacun sur notre mur sous-marin, de chaque côté du ruisseau et l'eau a eu vite raison de son sexe. La discussion s'est portée naturellement sur notre sexualité respective. Je ne lui ai pas parlé de ma rencontre avec Yves, mais je lui ai dit qu'un copain, Eric, allait venir pour la seconde semaine.
- J'ai la faim qui se fait sentir, me dit-il, veux-tu partager mon repas ?
- Je ne veux pas te déranger, j'ai tout ce qu'il me faut à la maison.
- C'est comme tu veux, mais tu ne me déranges pas, au contraire je serais content poursuivre notre conversation et te monter ma maison.
- OK, à condition que demain tu viennes manger chez-moi.
- OK, mais le soir uniquement, je travaille encore.
Nous sommes sortis de l'eau et je l'ai suivi vers sa maison, sur un chemin très ressemblant à celui de « mon proprio », seul le petit mur de pierre sèche retenant le talus est en mauvais état, écroulé par endroits. Devinant ma pensée, il me dit :
- Il faudra que je répare le mur
Les deux lobes bronzés de ses fesses se balançant au rythme de ses pas, et un merveilleux spectacle. Si j'ai rêvé d'Adrien, il y a quelques jours, il me fait moins d'effet, il est toujours beau mec, bien membré, mais il n'y a plus la même attirance irrésistible, comme si j'en avais fait le tour. J'ai même l'impression que je ne suis pas en manque de sexe.
Nous sommes arrivés près de la maison, elle a aussi a besoin de rénovation. Repas froid avec des produits du terroir, arrosé d'un vin du pays rosé, bien frais. Nous avons bu plus d'une bouteille, heureusement que je suis à pied. Nous avons passé un après-midi agréable, sous les ombrages devant la maison. Nous nous sommes donnés une bonne poignée de main avant de nous quitter.
- A demain soir.
- Ok, à demain.
La première chose à mon arrivée à la maison, regarder si j'ai un message « Sensation vertige me manque A+ Y »
Je lui réponds tout de suite « Envie de partager encore vertige avec toi. Libre 1 soir G. »
La petite sonnerie... « Soirs pas possible avant perm. Comment faire Y»
« Je ne sais pas G. » lui ai-je répondu.
Seul dans mon lit, je me suis branler en pensant à Yves et je me suis endormi, tranquille.

Jeudi :
Le premier réflexe dès mon lever, regarder mon téléphone, il n'y a pas de nouveau message. Petit déjeuner sur la terrasse, au soleil, mon proprio viens me voir et je suis à poil
- Je vois que vous profitez bien de la terrasse, ne soyez pas gêné, je suis nu presque tout le temps moi aussi. Vous plaisez-vous ici ?
- Oui, c'est très agréable, je n'avais pas imaginé autant de liberté.
- C'est l'avantage d'être retiré.
- Je peux vous demander, est-il possible de prolonger mon séjour de 2 jours, si c'est possible je vous paie ce qu'il faudra.
- Je crois que la semaine suivante n'est pas réservée, je vous le confirme dans la journée.
- Le chemin qui monte au-dessus de la maison, où va-t-il ?
- Il monte dans la garrigue jusqu'au sommet de la colline, il faut une heure trente pour y arriver. Au sommet un autre sentier arrive, mais avant la chasse, vous n'y rencontrerez personne, vous pouvez y aller nu, pas de risque de rencontre, sauf mon voisin, mais aujourd'hui, il doit encore travailler.
- Vous voulez parler du voisin de l'autre côté du ruisseau ?
- Oui, Adrien, il vient d'hériter de la maison et des terres d'à coté.
- Je l'ai déjà rencontré au bord du ruisseau et il vient manger ici ce soir.
- Ha ! C'est bien, il est aussi naturiste.
Dès qu'il est reparti j'ai envoyé un SMS « demande prolonger 2j sejour ici A+ G»
Cet après-midi il faudra faire des courses pour le repas de ce soir. Mais avant je vais aller marcher sur le chemin et me plonger dans mon ruisseau au retour.
Adrien est arrivé vers 18h30 nous avons pris l'apéro sur la terrasse. Le proprio s'est joint à mous, c'est possible de rester. J'aurais sauté de joie si j'avais été seul. Après son départ nous sommes passé au repas. Une salade composée, des cuisses de poulet au citron confit avec des Rösti amenés de Genève, une glace, le tout arrosé d'un vin rosé frais, c'était un repas bien mieux réussi.
Pendant le repas la petite sonnerie du téléphone m'annonçant un SMS à retentie, mais j'ai attendu qu'Adrien soit parti pour le lire. « espere k c soit possible A+ Y »
J'ai répondu immédiatement « possible jusqu'à lundi matin. suis impatient G»
J'ai reçu « génial libre vendredi soir a lundi matin »
Je lui ai envoyé « Vient vendredi soir. Bises G »
J'ai aussi reçu un appel de mon copain Eric, il part demain à 17 h de Genève et sera ici dans la soirée. Je lui ai dit : J'ai plein de choses à te raconter, vient. Il voulait savoir, je ne peux pas raconter au téléphone, j'ai besoin qu'il soit près de moi. Nous nous sommes raconté toutes nos joies et nos malheurs depuis que nous connaissons, nous n'avons jamais rien eu ensemble. Un bon copain et connaissant ses goûts, il devrait apprécier Adrien. Moi je n'ai même pas envie d'essayer, maintenant que j'ai la possibilité de revoir Yves.

Vendredi :
La journée est radieuse et passe à toute allure. Eric est arrivé vers 20h30. Nous avons mangé et je lui ai tout raconté, ma rencontre avec Yves, les sensations le séjour prolongé pour pouvoir le retrouver.
- Tu es amoureux, toi !
- Oui je crois
- Vraiment amoureux ?
- Oui
- Et tu espères quoi de cette relation ?
- Je ne sais pas
- Tu penses que vous pourrez prolonger cette relation de quelle manière, après ton retour ?
- Ne me demande pas de réfléchir, je n'arrive pas.
- Je ne t'ai jamais vu comme çà, toi si raisonnable, pondéré, tu me surprends.
- Je ne sais pas quoi dire, seulement que j'attends avec impatience vendredi soir, que tu le rencontres, que tu me dises ce que tu en pense.
- OK, mais calme-toi.
- Merci Eric.
- Il se fait tard, j'ai besoin de me reposer.
- Je vais te montrer ta chambre
- Je prends ma valise
- Je peux te demander une faveur
- Oui
- Accepterais-tu de dormir avec moi en tout bien tout honneur, j'ai besoin de me serrer contre toi, tu es rassurant.
- Alors toi tu es vraiment atteint. Ok je viens après ma douche.
Un message est arrivé pendant ce temps « suis heureux t retrouver d 1 sem Bises Y »
Je lui ai répondu « Longue semaine bises G ».

Samedi :
Je me suis levé tôt, plein d'énergie, j'ai préparé un petit déjeuner de roi pour mon copain. Les petits pains cuits au four et encore tièdes, deux pots de confitures artisanales achetées hier matin sur le marché, beurre, café, lait, jus d'orange. J'ai réveillé Eric par un sage baiser sur la joie et l'invite à venir déjeuner sur la terrasse.
- A poil ?
- Oui, ici tu peux oublier tes vêtements et profiter du soleil, c'est génial. Je crois que s'habiller n'est plus naturel, j'ai perdu l'habitude.
- Je te suis, tu as l'air en forme.
- Je suis heureux.
- Gare à la chute... Je serais toujours là, je crois que tu en auras besoin. Ca sent bon.
- Café, lait ?
- Tu sais bien, les deux. Comme d'hab.
- Voilàààà.
- Alors ici tu es à poil toute la journée ?
- Oui et on ira se balader sur le chemin jusqu'au sommet de la colline et après rafraîchissement dans le ruisseau. Je te présenterais Adrien, le voisin, il devrait te plaire, c'est un beau mec gay et naturiste aussi.
- Doucement, qu'est ce que tu as mis sur pied ?
- Rien de particulier
- Mais cet Adrien, c'est qui ?
- Un très beau mec, prof de math, qui m'a fait bander avant que je ne sache qu'il était gay et avant de rencontrer Yves. Si je n'avais pas pu prolonger mon séjour pour recevoir Yves je me serais bien laissé draguer par lui, ce n'est pas l'envie qui lui manque.
- Et comment tu as su qu'il est gay ?
- Par les bouquins. Il lisait « Les papillons de Makaba ».
- Je vais me raser et je viens. C'est bien vrai, on peut monter à poil là haut, sans risque.
- Sans risque.
Viens, je te mets de la crème solaire. Avec juste une paire de basquets, nous sommes allés au sommet de la colline.
- C'est surprenant de pouvoir se balader en toute liberté, c'est vivifiant.
- Tu verras en descendant, nous ne sommes pas les seuls, le proprio est toujours à poil.
- Il nous a vu ?
- Peut-être, mais il n'est pas gêné et pas gênant. Tu auras l'occasion de le rencontrer, il est sympa. Nous avons pris l'apéro ensemble sur la terrasse le soir ou Adrien est venu manger.
- Et vous étiez tous à poil ?
- Oui
- Nous allons arriver au-dessus de la maison, regarde, il est dans le spa.
- Oui tu as raison, quelle liberté.
- Viens, Adrien est très certainement dans le ruisseau. Je vais te le présenter.
Comme prévu, Adrien est assis dans l'eau, sur son mur.
- Salut Adrien, je te présente mon copain Eric.
Se levant et venant à notre rencontre,
- Bonjour, je suis content de faire votre connaissance, Gérardo ma longuement parlé de vous. Et se tournant vers moi, il me serra aussi la main.
- Gérardo ne m'a pas dit qu'il avait parlé de moi, j'espère qu'il n'a pas dit trop des bêtises.
- Je ne pense pas qu'il ai dit des bêtises, il à une grande estime pour vous. Suisse aussi ?
- Oui
- Alors comme à votre ami je vous souhaite un bon séjour dans notre midi.
- Merci
- Eric, venez vous rafraîchir dans le ruisseau, vous verrez c'est génial.
- Tu peux aussi le tutoyer, il a ton âge.
- Ok
Et la discussion est repartie
- Je vous laisse, je vais préparer le repas. Adrien tu manges avec nous ?
- Je ne veux pas vous déranger, une autre fois si tu veux, vous devez avoir plein de choses à vous raconter.
- Alors demain à midi, sans faute ?
- Ok, j'apporte le vin.
- Ok
Eric m'a rejoint pour le repas
- Je peux savoir ce que tu as programmé ?
- Comment ?
- Tu me laisses avec ce beau mec.
- Il n'est pas mal !
- Il est même très beau et intéressant.
- Je te l'avais dit
- Oui, mais tu me le colles dans les pattes.
- Tu devrais lui plaire.
- Ce n'est pas ce que je suis venu faire ici.
- Je sais, mais un petit extra, ça ne se refuse pas obligatoirement.
- C'est un extra attirant.
- Il devrait lui aussi être attiré, il sait qui tu n'es qu'un ami.
- Tu as tout préparé
- Non j'improvise.
- Vas-y doucement.
- Alors à table !
Nous sommes descendus vers la plage de l'Espiguette, pour une sage baignade naturiste et au retour nous nous sommes arrêtés dans un supermarché pour faire les courses pour le repas de demain.
Une bonne douche au retour, séchage sur la terrasse, repas sage et tranquille et nous avons passé notre soirée devant la télé. Je me suis collé à mon copain comme on se colle son grand frère, il a écarté son bras et ma enserré. Je me sui précipité sur mon téléphone dès que la sonnerie s'est déclenchée pour lire le message.
« Tu m manques, arrive plus a penser, bises Y »
- Vous vous envoyez des texto ?
- Oui.
- Tu me montres ?
- Regardes.
- Il est aussi atteint que toi ! Vous n'êtes pas vraiment adulte pour réagir ainsi. As-tu réfléchi à l'avenir, ce que vous allez devenir, comment vous pourrez vous rencontrer ? Je ne veux pas te faire de la peine mais c'est voué à l'échec.
- Je n'arrive plus à réfléchir, j'aimerais tant qu'il soit ici. Tu ne peux pas imaginer ce que nous avons ressenti l'un pour l'autre. Je ne sais pas quel chemin nous allons pouvoir faire ensemble, mais il faut que j'essaye, que je trouve la solution.
- Allez répond lui, il doit attendre. N'en fait pas trop.
« T aussi t m manque, arrive plus a penser non+, bises G »
Je me suis lové au creux du bras du mon copain jusqu'à la fin du film. Fin que je n'ai pas vue, je me suis endormi dans ses bras. Comme un petit enfant, c'est lui qui ma pris dans ses bras et ma couché dans mon lit. Il n'a pas voulu rester avec moi pour la nuit, j'aurais bien aimé.

Dimanche :
Ce matin Eric s'est levé de bonne heure, c'est lui qui est venu me réveiller, qui a préparé le petit déjeuner. Je crois qu'il a été atteint par la maladie du lieu, il est à poil. Il est le premier à table pour me servir un café. La bonne humeur règne ici et Eric à l'air particulièrement épanoui. Il s'est démené jusqu'à midi, juste avant l'arrivée d'Adrien, il s'est allongé sur une chaise longue, face au chemin et il fait semblant de dormir. Adrien est arrivé en tenue de peau par le chemin venant du ruisseau, un sac isotherme à la main.
- Bonjour Eric, bonjour Gérardo
- Bonjour Adrien, comment vas-tu ?
- Bien, à remettre au frigo
J'ai pris le sac et je suis rentré dans la cuisine 2 bouteilles de rosé sans étiquette et une bouteille de Baume de Venise. Eric et Adrien sont assis à table et discutent face à face. Je reste un instant à les regarder, ils vont bien ensemble et ils ont l'aire de bien s'entendre. Je n'ai jamais vu Eric aussi affable.
- Un petit apéritif, parler donne soif.
- Oui, me répondent-ils en cœur.
Je leur sers un pastis et pose une coupelle de cacahouètes sur la table.
- A votre santé
- A la votre.
Le repas s'est bien passé, bien arrosé, l'ambiance était très agréable et pleine d'humour, assis face à face, Eric et Adrien se sont déchaînés pour plaisanter et exprimer leur bonne humeur. Après le café, ils sont allés marcher sur le chemin. La cuisine rangée, je suis allé me tremper dans le ruisseau. Ils mon rejoint à leur retour.
- Maintenant il faut que je rentre, j'ai passé une journée extra, merci à vous deux.
De retour à la maison Eric s'est allongé sur une chaise longue, les yeux dans le vague, il est resté un long moment sans bouger. La petite sonnerie du téléphone a retentie, je me suis précipité pour lire le message, Eric a tourné la tête dans ma direction, un sourire attendri sur les lèvres.
« espere t es bien, souvenirs pleins tete, heureux et impatient, Bises Y »
- Toujours aussi beau ?
- Merveilleux, et toi, tu es, tu te sens comment ?
- Je suis bien et je ne pensais pas en venant ici, me trouver aussi désorienté, toujours à poil. Je comprends que tu es pu être attiré par Adrien, c'est un beau mec mais ton Yves il à quoi d'extraordinaire pour qu'Adrien ne t'intéresse plus ?
- Je ne sais pas expliquer, c'est une sensation intérieure, que nous avons éprouvés tous les deux, chaque fois que nous avons fait l'amour et que je ressens chaque fois que je reçois un message.
- J'ai hâte de le rencontrer,
- Vendredi soir il sera ici, mais je vais lui répondre.
Nous avons passé une soirée devant la télé et nous avons programmé pour demain, une petite balade jusqu'à St-Guilème-du-Désert et l'arrière pays. Peut-être une baignade à l'Espiguette, si nous en avons le temps.

Lundi :
Nous sommes partis La tête au vent, avec mon Roadster Smart, en milieu de matinée et nous sommes fait un petit restau là-bas. Eric n'a pas voulu terminer par une baignade en mer, il m'a dit préférer notre petit ruisseau. Je le soupçonne d'être plus intéressé par le baigneur éventuel du lieu.
J'ai eu mon petit échange de SMS avec Yves. Nous comptons les jours, comme des gamins impatients.

Mardi :
Une journée calme, nous sommes contents de retrouver l'état sauvage, le farniente, le ruisseau. Je suis allé payer mes deux jours supplémentaires chez le proprio. La terrasse est immense, il est à poil assis à la table, lisant un journal. La soirée côte à côte, devant la télé.

Mercredi :
Nous avons retrouvé Adrien au bord du ruisseau et sommes restés jusqu'à l'heure du repas. Je l'ai invité pour le repas de vendredi soir.
Eric est sorti se balader après le repas du soir, je ne l'ai pas entendu rentrer.
J'ai renvoyé à Yves « J-2 q le temps est long, Bises G »

Jeudi :
Ce matin, Eric fait la grasse matinée. Quand il émerge, la journée est bien avancée.
- Bonjour, bonhomme.
- Bonjour, pas matinal
- Hier soir je suis rentré tard, j'ai longuement discuté avec Adrien.
- Discuter... à d'autres !
- Discuté et exploré, mais Adrien ma raconté l'histoire de ces deux maisons. Les arrière-grands-parents d'Adrien étaient viticulteurs jusqu'à l'épidémie de phylloxera qui a ravagé tous les vignobles. Ils ont tout arraché et abandonné la propriété, la garrigue à pris le dessus. Ses grands-parents on toujours entretenu leur maison un « croto » ou une cave et le petit barrage assurait l'eau pour l'été pour les deux caves. Cette maison était en ruine quand le proprio la rachetée pour la rénover.
En fin de journée j'ai reçu : « J-1 Bises partout Y »

Vendredi :
Ce matin Eric m'a embrassé sur la joie pour me réveiller.
- Lèves-toi, il faut que nous fassions les choses bien pour recevoir nos deux gars. Il faut trouver un petit marché avec des produits frais. Si on se met tous les deux à la cuisine on doit pouvoir faire un gueuleton extraordinaire.
- Et si nous déjeunions avant de partir ! Et si nous passions sous la douche, avant de partir !
- Oui tu as raison, je prépare le café.
Nous avons tout trouvé sur le marché, nous sommes rentrés et avons grignoté en vitesse pour préparer notre repas.
Sur la terrasse nous avons dressé la table, des photophores, de petits bouquets de fleurs.
Vers 16h j'ai reçu un petit message « pense arriver 18h30 Bise Y »
18h25, non téléphone sonne, Yves est à la porte, je me précipite pour lui ouvrir le garage.
- Bonjour, tu as oublié de t'habiller aujourd'hui, heureusement que je suis seul.
- Bonjour, Yves, laisse ta moto dans le garage et vient.
Il me prend dans ses bras et nous nous échangeons un long baiser.
- Vient, je vais te présenter à un vieux copain Eric.
- Nous ne sommes pas tous les deux.
- Eric, je te présente Yves.
- Yves, je suis content de faire ta connaissance, bienvenue, Gérardo m'a rabattu les oreilles de tes qualités alors j'ai eu une irrésistible envie de te rencontrer. Pour te rassurer, il y a plus de 10 ans que nous nous connaissons et que nous confions l'un à l'autre. Nous n'avons jamais eu aucun rapports ensemble, nous sommes de vrais amis. Et tu connais la formule les amis de mes amis....
- Bonjour, je suis tout perturbé, je ne m'attendais pas... je ne...
- Viens avec moi, allons dans la chambre.
- Allez-y, je m'occupe de tout.
Je l'ai pris par la main et je l'ai entraîné jusque sur le lit, il est tombé à la renverse.
- Non, arrête, tu veux quoi ?
- Mais Yves je ne voulais pas te choquer, je n'ai pas réfléchi, j'étais tellement heureux de t'accueillir, je t'ai attendu, je voulais qu'Eric te connaisse, c'est un vieil ami, un confident.
- Tu aurais pu au moins m'en parler.
- Excuse moi je n'ai pas réfléchi, excuse-moi Yves, pardonne-moi, je t'en supplie. Je crois que je n'arrive plus à réfléchir depuis que je t'ai rencontré.
- Tu as l'air sincère. Moi n'on plus je n'arrive plus à réfléchir correctement, mais j'ai tellement envie de toi, te serrer dans mes bras.
Nous avons fait l'amour et nous avons retrouvé tous les deux cette sensation au creux de l'estomac et j'ai été ébloui par la gravité de son visage et cette lueur dans ses yeux, quand nous faisons l'amour. Nous avons pris une douche, il a retrouvé son beau sourire et nous avons rejoint Eric et Adrien qui nous attendaient sur la terrasse.
- Notre voisin Adrien, mon copain Yves
- Enchanté
Une vraie fête que ce long repas qui s'est prolongé dans la nuit. Nous avons abandonné nos deux camarades pour nous isoler dans ma chambre, pour une nuit en amoureux.

Par frahos - Publié dans : Histoires - Communauté : Roman gay Rose
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Samedi 24 novembre 6 24 /11 /Nov 07:25

2-copie-1

Samedi :
Nous ne sommes pas sortis de bonne heure de la chambre, je crois que je suis vraiment amoureux. Ils n'ont rien débarrassé nos deux camarades, Yves me donne un coup de main pour nettoyer la table et pouvoir déjeuner. Penché sur la table, je l'ai pris et serré dans mes bras. Nos corps collés l'un contre l'autre, je l'ai embrassé dans le cou, je recommencerais bien maintenant, mon sexe se redressant entre les deux lobes. Mais nous serons raisonnables. Nous étions tous les deux en train de boire notre café, les yeux dans les yeux quand la porte de la chambre d'Eric s'est ouverte laissant passer Adrien.
- Bonjour, vous deux, avez-vous bien dormi ?
- Oui, peut-être pas suffisamment, mais j'ai apprécié les bras de Gérardo.
- Et vous ?
- Nous n'avons pas du dormir plus que vous.
- Café ?
- Oui, Eric ne devrait pas tarder.
- Vient t'asseoir.
- Salut les amoureux.
- Alors, Eric, tu peux parler des amoureux !
- Arrête, ne soit pas bête. Sers-moi plutôt du café.
Tous les quatre, nous avons passé ensemble la journée, entre la terrasse, le ruisseau. Nous avons sauté le repas de midi. Le soir nous avons mangé ensemble. Je crois que nos deux camarades sont contents de se retrouver. Pour ne pas nous gêner Eric et Adrien sont partis dans l'autre maison. Ce fut une nuit d'enfer et nous nous sommes endormis seulement au petit matin.

Dimanche :
Nos deux amis ne sont pas plus matinaux que nous. Eric n'aura pas beaucoup de loisir pour faire ses valises, il faut qu'il soit au travail demain matin à Genève. Nous préparons le repas de midi, dans l'espoir de les voir arriver. Nous avons grignoté en amoureux, complètement abandonné par nos copains, je comprends d'Eric n'ai pas envie de partir et profite du temps qui lui reste. Ils arrivent tous les deux vers 16 h.
- Salut, je ne peux plus me permettre de traîner, dans une heure, il faut que je sois parti.
Il est passé sous la douche s'est rhabillé, bourré toutes ses affaires dans le sac. Et près de sa voiture,
- Je vous envie, de rester encore ici. Je n'arrive pas encore à réaliser que l'on puisse vivre comme nous l'avons fait cette semaine. Tu rentre quand ?
- Moi, je suis à Genève lundi après-midi.
- Yves, je te confie Gérardo, tu me le renvoie en bon état, je compte sur toi. Je peux t'embrasser ?
- Oui, tu as raison, tu peux compter sur moi, j'ai une folle envie d'en prendre soin.
- Adrien, merci pour ton accueil, j'espère que nous resterons en contact.
- Bon retour, Eric, nous nous embrassons ?
- A demain, Gérardo.
- OK, on se rappelle.
Nous sommes revenus sur la terrasse, Adrien nous a embrassé.
- Je vous laisse les dernières heures, vous devez encore avoir tant de choses à dire et à faire.
- Merci, ta présence à illuminé nos vacances. A bientôt j'espère.
- Salut.
Yves a accepté de partir demain matin, vers 5h, pour que nous ayons encore une nuit ensemble et ne pas arriver trop tard à la caserne.
- Il faudra que nous soyons raisonnables cette nuit, tu dois être reposé pour rouler, lui dis-je.
- Nous avons toute la soirée, nous allons l'occuper.

Lundi :
4 heures, les deux téléphones sonnent presque simultanément. Yves bondi sous la douche.
- Je vais te préparer du café
Nous nous sommes quitté, les yeux embués, le cœur gros. Il est parti rapidement, sans se retourner, un simple geste de la main. Je suis rentré, il avait disparu sur le chemin, depuis 5 minutes. Cette maison est vide, je ne vais pas m'y attarder, je range, nettoie et je m'en vais. Vers 7 heures j'ai reçu un texto « suis bien arrivé ; j t'aime com 1 fou. Y »
A 8 heures je suis sur la route. Je me suis arrêté au moins trente minutes à Montélimar devant la caserne, avec l'espoir de l'apercevoir, en vain. Je suis rentré à Genève et un peu avant 14 h j'ai appelé Eric. Il passe me voir en sortant du travail.

Nous n'avons pas pu communiquer longtemps avec Yves, il est parti en Opex 4 mois, je crois et je ne sais même pas où. Il y a un grand vide en moi, Eric passe souvent me voir. Voilà bientôt une année qui s'est écoulée depuis ma rencontre avec Yves. Son téléphone ne répond plus, le numéro est même attribué à une autre personne.
Eric a gardé contact avec Adrien, il nous invite pour les vacances, mais je n'ai pas envie de retrouver tous ces souvenirs, c'est trop dur.
Frahos

Par frahos - Publié dans : Histoires - Communauté : Roman gay Rose
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Jeudi 22 novembre 4 22 /11 /Nov 16:01

3097366899_1_7_NV8DXlSh.jpg Le jardin est grand et j'ai besoin d'aide pour l'entretenir.
Sous la rubrique « Ouvrier occasionnel » paysagiste, était le titre de la petite annonce dans le journal. J'ai téléphoné ce matin et il viendra demain samedi en début d'après-midi. J'ai eu la chance de tomber sur une personne du village, qui situe bien ma maison.
Le temps est au beau et après le repas, dans le jardin, tout nu dans ma chaise longue, les écouteurs sur les oreilles, plongé dans mon livre, je me fais dorer au soleil.
Lors de son passage entre le soleil et moi, j'ai tourné la tête et ce n'est qu'à ce moment que j'ai vu le jeune homme debout devant moi. Je ne l'ai pas entendu entrer dans le jardin. Me redressant, déconcerté, ne sachant que faire, puisque tous mes vêtements sont à l'intérieur de la maison, je porte machinalement mon livre devant mon sexe.
- Je m'excuse, je ne voulais pas vous déranger. Vous m'avez demandé si je pouvais vous tailler la haie, je n'ai pas votre téléphone, alors je suis venu car j'ai eu un appel de mon patron pour travailler exceptionnellement samedi. Quand j'ai frappé à la porte personne n'a répondu, alors je suis venu voir le jardin, ce qu'il y avait à faire, je ne pensais pas vous y trouver.
- C'est moi qui m'excuse, je n'ai rien sous la main pour m'habiller, je n'attendais pas de visite cet après-midi. Si ma nudité vous gêne, je vais chercher un short !
- Non non, moi ça ne me gêne pas.
- C'est bien sûre ?
- Oui, oui.
- Si vous n'êtes pas gêné, c'est parfait. Asseyez-vous, ne restez pas debout.
Je me suis alors mis en position assise, posant mon livre à côté de moi. Son regard est passé de ma tête aux pieds, son visage a pris des couleurs.
- Je peux venir lundi matin, mon patron m'a donné la journée en compensation, si vous voulez toujours de moi.
- Lundi matin ce sera très bien, mais pas avant 9 heures.
- Je serais là à 9heures, me dit-il en s'asseyant sur l'autre chaise longue.
- Veux-tu boire quelque chose ? J'ai de la bière ou du thé glacé.
- Du thé glacé.
Je suis rentré dans la maison pour chercher une bouteille et des verres et suis revenu, toujours nu, dans le jardin.
Nous étions assis en face l'un de l'autre et avons discuté longuement du travail à faire. Nous avons dévié sur différents sujets, dont le naturisme.
- Je vous ai déjà aperçu plusieurs fois tout nu, vous tondiez la pelouse près du portail et une autre fois entre les arbres.
- Ah ! Tu m'as déjà vu dans le jardin ? C'est tellement agréable et dès que le soleil est là, j'en profite, et j'ai même des amis qui viennent profiter de cet espace pour faire du naturisme.
- Vous n'avez pas peur ?
- Peur de quoi ?
- Que l'on vous voit !
- Il n'y a pas de raison d'avoir peur, je suis chez moi et rares sont les occasions où je suis visible de la route. As-tu déjà fait du naturisme ?
- J'y ai déjà pensé mais je n'ai jamais osé et je ne saurais pas où aller.
- Il y a les plages naturistes, il y en a plusieurs pas très loin d'ici et si un jour tu veux essayer, il y a mon jardin, même quand je ne suis pas là, le portail n'est jamais fermé.
- Mais je ne sais pas si j'oserais malgré tout.
- Tu n'es certainement pas prêt pour le naturisme, un jour l'envie sera plus forte que ta peur. Ici tu ne risques pas d'être vu, car il faut pénétrer dans le jardin pour voir la partie ou nous sommes. Veux-tu encore un peu de thé glacé ?
- Oui s'il vous plait.
Il a vidé son verre, s'est levé et ma salué avant de partir.
- A lundi matin 9 heures !
- OK

Il n'est pas encore 9 heures, ce lundi matin, quand l'on sonne à la porte de la maison. D'une combinaison rouge et jaune sort la tête blonde et souriante de Ronan, puisque c'est son prénom. Des bottes aux pieds, il est prêt à travailler. Le soleil est au rendez-vous et ensemble, nous nous dirigeons vers le jardin. Ronan taille, moi je dégage les branches coupées et les porte sur un feu près de la route. Nous avons bien avancé et vers 11 heures 30, j'invite Ronan à prendre l'apéritif pendant que j'allume le barbecue. Le soleil est chaud et Ronan, s'installe au soleil baissant les fermetures éclaires de sa combinaison, il enlève le haut, attachant les manches autour de sa taille. Les flammes montent dans le barbecue.
- Pastis ?
- Oui, bien volontiers.
- Voilà, voilà !
- A ta santé.
- A la votre !
Tout en enlevant mon tee-shirt, je suis retourné près du feu pour verser d'un grand sac en papier, du charbon de bois sur les flammes.
Ronan s'éponge le front, mi-allongé, les jambes écartées, il se relaxe en sirotant lentement son pastis.
- Ne vois-tu pas d'inconvénient à ce que je retire tout ?
- Non, vous faîtes comme vous voulez !
- Si tu veux te mettre à l'aise, ne te gênes pas.
- Même si j'en ai envie, je crois que c'est trop excitant et je n'oserais jamais me retrouver tout nu devant vous, sans pouvoir me contrôler.
- Sans pouvoir te contrôler ! Ah ! Je crois comprendre, c'est ton anatomie qui te pose un problème.
- Oui.
- Mais c'est normal pour une première fois, on est tous passés par-là. Même si tu étais seul ce serait pareil, au début, tu ne peux empêcher l'excitation. Tu verras nous ne sommes jamais à l’abri d'une érection, il ne faut pas être gêné, c'est un phénomène naturel et chez l'homme c'est forcément visible et imparable. Il faut t'allonger sur le ventre, quand c'est passé alors tu te retournes.
- Ca vous arrive aussi ?
- Bien sûre, parfois il suffit parfois d'une légère brise pour éveiller une excitation latente ou tout autre évènement. Il ne faut pas en avoir honte.
- Je vous envie.
- Tu m'envie... la décision t'appartient, tu peux essayer quand tu veux.
- Ici, je n'oserais jamais.
- Oses
- Vous croyez ?
- Tu risques quoi ? Si ton envie est forte, tournes ta chaise et quitte le bas. Si tu as envie de continuer, tu enlève le haut.
Assis sur la chaise, il me tourne le dos, hésite, défait les manches de la combinaison, qui enserre sa taille et dans un geste rapide, il baisse combinaison et caleçon en même temps, sur ses bottes. Puis après un moment d'inertie, dans un geste ample il enlève son tee-shirt, qu'il garde devant lui.
- Enlève encore tes bottes et poses tes pieds nus dans l'herbe.
Le tee-shirt sur ses genoux, il pousse sur les talons des bottes pour libérer ses pieds.
- Alors, les premières impressions ?
- Je n'arrive pas à imaginer que je suis tout nu ici devant vous.
- Tu regrettes ou tu aimes ?
- J'aime, mais je suis terriblement excité et je ne sais plus quoi faire.
- Pose ton tee-shirt à côté de toi, ne soit pas gêné, puisque qu'il n'y a que le soleil pour te regarder de face. Allonges-toi dans l'herbe, écarte les jambes, appuies toi sur les bras et fermes les yeux. Offre ton corps au soleil et tu sentiras la fraîcheur de l'herbe et la brise chaude qui glisse sur toutes les parties de ton corps.
- Que c'est agréable,
- Parles moi un peu de ton travail de paysagiste.
Petit à petit, il s'est mis à me parler, oubliant complètement son excitation et sa nudité.
- As-tu des idées pour arranger ce jardin ?
Il m'a expliqué dans des termes passionnés comment améliorer l'espace, tailler des arbres, il s'est levé pour me monter à grands gestes où déplacer l'allée. Se retournant légèrement vers moi, il a dévoilé son sexe dans une touffe de poils bonds. Ce n'est que quelques secondes après, qu'il prit conscience de son geste qu'il y a porté ses mains protectrices. Elles étaient bien petites ses mains pour cacher son sexe qui s'était remis à gonfler.
- Je vois que l'excitation qui était partie à tendance à revenir.
- Ca me gêne, je n'arrive pas à être comme vous, mais c'est très agréable.
Prenant le tee-shirt abandonné sur la chaise, le tenant devant lui, il s'est assis face à moi.
- Quand je me suis levé, j'ai complètement oublié que j'étais nu et encore plus quand je me suis tourné vers vous.
- Tu m'as dévoilé involontairement ton côté face, car tu étais bien. A toi de réfléchir sur ce qui vient de se passer. Tu ne dois pas être complexé, tu es beau, tu es bien fait, mais ton cerveau à repris le contrôle, alors c'est à toi de le contrôler maintenant.
- Mais comment faire pour ne plus être en érection ?
- C'est en acceptant d'être vu même le sexe raide, en travaillant ou en ayant une occupation que ton cerveau oubliera. D'ailleurs nous pouvons passer à table.
- On va manger nu ?
- Oui seulement si tu en as envie.
- Oui.
Et en quelques pas, son tee-shirt toujours devant lui, il est venu s'assoire à la table, le sexe bien à couvert.
- Si tu as envie de vivre ce moment en toute liberté, pose ton tee-shirt sur cette chaise, ton sexe est bien à l'abris sous la table.
Sans un mot, il s'est découvert.
- Un peu de vin
- Non-merci, simplement de l'eau, l'apéritif me fait déjà tourner la tête.
Le repas c'est bien passé, nous avons encore discuté du jardin, c'est l'heure de reprendre le travaille.
- Je suis bien, je ne pensais pas pouvoir vivre ainsi, dire qu'il faut se r'habiller, me dit-il.
- C'est préférable, nous allons encore être trop prêt de la route.
Nous n'en avons eu que pour deux petites heures, pour terminer la haie le long de la route.
- Veux-tu prendre une douche, avant de boire un verre ?
- Oui
- Viens, voilà des serviettes, je prendrais ma douche après toi.
- Je peux vous demander un petit service ?
- Oui, que puis-je faire pour toi ?
- Accepteriez-vous de me frotter le dos, il y a tellement longtemps...
- Nous allons être obligés de prendre notre douche ensemble.
- Oui je sais.
- Si tu veux, alors allons-y.
Il s'est déshabillé rapidement et s'est avancé sous la douche. Je l'ai rejoint. Il a arrêté l'eau, je lui ai versé un gel douche sur le dos et avec un gant de crin je l'ai massé jusqu'au creux des reins. Il s'est retourné face à moi et a versé du gel dans sa main. Puis lentement il a commencé à l'étaler sur ma poitrine, caressant longuement mes tétons, remontant vers mon cou, descendant jusqu'à la naissance de mon sexe et s'attardant sur mon ventre. A ce régime, mon sexe pris rapidement du volume.
- Oh ! Que cherches-tu ?
- C'est agréable, vous aimez ?
- Je n'apprécie pas les libertés que tu prends. Que cherches-tu subitement ?
- Il y a longtemps que j'ai envie de vous.
- Envie de moi ? Ça ne va pas, qu'est-ce qui te fait penser que nous partageons les mêmes envies. Qu'espères-tu ?
- Je voulais simplement vous caresser, vous sentir vibrer, je sais que vous aimez les mecs et je ne suis assez bien fait, c'est vous qui me l'avez dit.
- Qu'est-ce qui te fait croire que je suis gay ?
- Je vous ai vu dans le jardin, avec un de vos copains. Vous étiez allongé dans la chaise longue et il était en mouvement au-dessus de vous.
- Tu es entré en catimini dans le jardin, pour mater ?
- Je ne savais pas que vous étiez gay aussi, je voulais simplement vous regarder nu.
Sans un mot, nous nous sommes rincés, je l'ai poussé hors de la douche, tendu une serviette, accompagné dans le jardin avec ses vêtements.
- Sèches-toi et va-t'en.
Quand je suis revenu dans le jardin, il était parti.
Il avait réussi à m'exciter, ce petit con !
Je regrettais en partie mon geste, je crois que j'aurais apprécier de conclure avec lui. C'est vrai qu'il est bien fait, ce n'est pas un Apollon, mais il a une belle musculature, la peau lisse et douce, une sexe de belle taille avec deux bourses fermes et remontées en-dessous. Je me suis mis à rêver, mois dans la chaise longue et lui s'occupant de moi. Je ne sais vraiment pas quelle expérience il a, mais je ne suis certainement pas le premier qui passe sous ses doigts. Il a réussi en quelques secondes me faire réagir et je crois que si je ne l'avais pas arrêté...
Je suis parti assez vite chez Eric, un bon copain, pour passer la soirée.

Avec la précipitation du départ de Ronan, j'avais complètement oublié de le payer. J'ai attendu trois jours, mon seul moyen de le contacter, c'est le téléphone de l'annonce. Sur son répondeur je laissais le message suivant :
Bonjour, vous êtes venu tailler la haie, votre départ précipité ne ma pas permis de vous payer. Je ne connais pas votre adresse, pouvez-vous passer.

Durant ces deux derniers jours j'ai évité de faire du naturisme dans le jardin, au cas où, mais pas de nouvelles, peut-être n'oses-t-il pas revenir ?
Ce dimanche, Eric, qui est un habitué de mon jardin, est venu manger et profiter du soleil. Par précaution j'ai fermé à clé le portail pour plus d'intimité. Nous avons mangé et après le repas nous avons profité du soleil, sur les chaises longues, tout en discutant de Ronan.
- Alors il t'a caressé comme ça ? Jusque là ? Et tu a réagis comme maintenant ?
- Arrête de tout ramener à lui.
- Puisqu'il t'a amené à avoir envie de lui, pourquoi le renvoyer ?
- Il est plus jeune que nous mais c'est surtout me faire peloter par surprise qui ma déplu.
- Tu bandes rien qu'en parlant de lui
- Il est assez craquant et réflexion faite je crois que je ne le renverrais pas si il lui prenait l'envie de recommencer.

Lundi soir, Ronan sonnait à la porte.
- Bonjour.
- Entre.
- Vous m'avez laissé un message...
- Oui lundi dernier je n'ai pas eu le temps de te payer tes heures de travail.
- Je voulais aussi m'excuser, je n'aurais pas dû vous forcer la main. Je n'ai pas pu m'empêcher quand je vu ai vu à côté de moi, j'ai eu une envie folle de vous attirer et de vous toucher, je voulais vous exciter pour aller plus loin. Je vous ai senti vibrer juste avant que vous me viriez.
- C'est vrais que tu as réussis à m'exciter mais il faut un consentement mutuel, si non, c'est du viol. C'est ce que j'ai ressenti.
- Je ne voulais pas vous blesser, je voulais tout l'inverse.
- Oublions cette erreur de jeunesse. Veux-tu boire quelque chose ?
- Oui je veux bien. Vous m'en voulez encore ?
- Non je ne t'en veux pas, mais souvient-en. Il y a longtemps que tu es gay ?
- Trois ou quatre ans.
- Un copain ?
- Non, les mecs de mon âge, ça ne dure jamais longtemps. Nous n'avons pas de lieu pour nous retrouver en dehors de la nature. Ce doit être le pied de faire l'amour dans un lit ou sans surveiller si quelqu'un arrive. Les mecs plus âgés peuvent recevoir chez eux sans problème, j'ai toujours rêvé de ça.
- Tes parents savent ?
- Non, ils seraient malades.
- Et tu vois l'avenir comment ?
- Je ne sais pas, en dehors des rêves, je ne peux pas imaginer ce qui peut m'arriver réellement. Je vais peut être me marier pour faire comme les autres.
- Es-tu toujours partant pour arranger le jardin ?
- Vous voulez encore de moi ?
- Bien sûre, la proposition tient toujours.
- Merci, je suis vraiment heureux de venir travailler pour vous. Vous êtes le seul qui me comprenne, le seul à qui je peux parler de mon homosexualité et je vous promets que jamais, même si j'en ai envie, je ne vous forcerais la main. Je peux vous embrasser ?
Et il s'est jeté sur moi, apposant un baisé sur ma joue. Le sentir entre mes bras à réveillé en moi une vague de tendresse qui m'a perturbé. J'ai apposé également un baiser chaleureux sur sa joue.
- A samedi, si vous voulez.
- A samedi, pas avant 9 heures.
- OK et puis ne me payez pas les heures que j'ai déjà faites ici, ce sera la punition pour mon inconduite. Je suis tellement heureux de pouvoir revenir.

Le samedi est bien vite arrivé, j'ai attendu cette journée avec impatience. J'étais en train de préparer un café, à 8 heures 30, il était à la porte. En jean et tee-shirt, sa combinaison roulée sous le bras, les bottes à la main.
- Je suis en avance, ça ne vous dérange pas ?
- Non, entre, veux-tu un café
- Oui, bien volontiers.
Assis face à face dans la cuisine, nous avons bu notre café.
- Je vais revêtir ma tenue de travail.
- Je vais en faire autant dans le jardin.
De la fenêtre de ma chambre, je n'ai rien perdu du spectacle de ce beau mec presque à poil. La réaction ne s'est pas fait attendre et tout le désir à envahie mon bas ventre.
- Voilà je suis prêt.
Nous avons travaillé jusqu'au repas
- Un pastis ?
- Oui, bien volontiers. Je peux me mettre à l'aise pour le repas ?
- Oui, si tu veux.
Et sans attendre, il s'est mis nu très rapidement et s'est avancé vers la table, le sexe légèrement gonflé, pour s'asseoir en face de moi. Nous avons trinqué et heureusement j'étais encore habillé face à lui. Je ne sais si j'aurais pu masquer mon envie. Après avoir posé mes vêtement dans la chambre, je l'ai rejoins avec un saladier dans les mains.
- Serres-toi. Bon appétit.
- Merci, bon appétit à vous aussi.
A la fin du repas il m'a demandé si nous pouvions travailler nu dans cette partie du jardin où nous sommes à l’abri de tous les regards. N'y voyant aucun inconvénient nous sommes retournés au travail en tenue d'Adam.
- C'est bien la première fois que je travaille nu, merci pour tout.
- Je suis heureux pour toi.
La fin de la journée est bien vite arrivée
- Veux-tu prendre une douche ?
- Oui.
Il s'est dirigé vers la salle de bains, je l'ai suivi pour lui donner une serviette.
- Je peux vous demander de me frotter le dos, je serais sage, je n'aurais pas de geste déplacé.

- Viens allons y ensemble.
Sous l'eau tiède il m'a gratifié d'un merveilleux sourire et m'a tourné le dos. J'ai coupé la douche et j'ai commencé à frotter son dos enduis de gel. Mon cerveau divague, mon sexe est incontrôlable, je l'ai pris dans mes bras et embrassé sa nuque. J'ai descendu mes mains sur son bas ventre et j'ai enserré son sexe dur. Il s'est retourné et nous nous sommes embrassés longuement.
- J'ai rêvé de ce moment tous les jours, depuis ma première venue ici.
- Tu es un beau diable et j'aime bien te tenir au creux de mes bras. 3097366899_1_9_S7z7uC66.jpg
- J'ai envie de toi, j'ai envie de te sentir en moi, j'ai envie de te faire jouir en moi.
- Viens dans la chambre et prenons notre temps, pour vivre pleinement ce moment.
Nous nous sommes allongés sur le lit, mes mains ont exploré le corps de Ronan. Je l'ai couvert de baisers, puis je suis descendu vers les tétons. Je me suis positionné entre ses jambes, mes lèvres posées juste au dessus de son nombril, je sentais son sexe dressé frotter contre ma peau. La ligne de poils blonds qui part de son nombril, m'a conduit à son sexe. Dans ma bouche, le prépuce à fini de libérer son gland que j'ai sucé jusqu'à ce que ses mains me remontent vers ses lèvres. Il a roulé sur moi et à cheval au dessus de mon sexe, il a positionné sa rondelle.
- Attends, j'ai des capotes dans le tiroir
- J'aimerais bien recevoir au fond de moi, votre sperme. Je suis sains, vous aussi je suppose.
- Moi aussi, mais ce n'est pas très raisonnable.
- Si vous avez confiance en moi, j'ai confiance en vous.
Et il est venu s'empaler lentement sur mon sexe, sans précipitation. Il y a bien longtemps que je n'ai pas eu cette sensation de liberté et les aller et retour ont eu raison de moi. Je venais à peine de jouir que plusieurs jets de sperme inondaient mon ventre et mon torse. Il s'est allongé sur moi, nous nous sommes abandonnés dans les bras l'un de l'autre en appréciant le calme reprendre possession nos corps.
Lors de mes séjours dans cette maison de vacances, nous nous sommes revu occasionnellement. Pour son travail, Ronan a quitté le village, mais j'ai régulièrement des ses nouvelles. Il est même venu, un jour, me présenter son petit copain.
Frahos

 

Par frahos - Publié dans : Histoires - Communauté : Roman gay Rose
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