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Samedi 24 novembre 6 24 /11 /Nov 07:25

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Samedi :
Nous ne sommes pas sortis de bonne heure de la chambre, je crois que je suis vraiment amoureux. Ils n'ont rien débarrassé nos deux camarades, Yves me donne un coup de main pour nettoyer la table et pouvoir déjeuner. Penché sur la table, je l'ai pris et serré dans mes bras. Nos corps collés l'un contre l'autre, je l'ai embrassé dans le cou, je recommencerais bien maintenant, mon sexe se redressant entre les deux lobes. Mais nous serons raisonnables. Nous étions tous les deux en train de boire notre café, les yeux dans les yeux quand la porte de la chambre d'Eric s'est ouverte laissant passer Adrien.
- Bonjour, vous deux, avez-vous bien dormi ?
- Oui, peut-être pas suffisamment, mais j'ai apprécié les bras de Gérardo.
- Et vous ?
- Nous n'avons pas du dormir plus que vous.
- Café ?
- Oui, Eric ne devrait pas tarder.
- Vient t'asseoir.
- Salut les amoureux.
- Alors, Eric, tu peux parler des amoureux !
- Arrête, ne soit pas bête. Sers-moi plutôt du café.
Tous les quatre, nous avons passé ensemble la journée, entre la terrasse, le ruisseau. Nous avons sauté le repas de midi. Le soir nous avons mangé ensemble. Je crois que nos deux camarades sont contents de se retrouver. Pour ne pas nous gêner Eric et Adrien sont partis dans l'autre maison. Ce fut une nuit d'enfer et nous nous sommes endormis seulement au petit matin.

Dimanche :
Nos deux amis ne sont pas plus matinaux que nous. Eric n'aura pas beaucoup de loisir pour faire ses valises, il faut qu'il soit au travail demain matin à Genève. Nous préparons le repas de midi, dans l'espoir de les voir arriver. Nous avons grignoté en amoureux, complètement abandonné par nos copains, je comprends d'Eric n'ai pas envie de partir et profite du temps qui lui reste. Ils arrivent tous les deux vers 16 h.
- Salut, je ne peux plus me permettre de traîner, dans une heure, il faut que je sois parti.
Il est passé sous la douche s'est rhabillé, bourré toutes ses affaires dans le sac. Et près de sa voiture,
- Je vous envie, de rester encore ici. Je n'arrive pas encore à réaliser que l'on puisse vivre comme nous l'avons fait cette semaine. Tu rentre quand ?
- Moi, je suis à Genève lundi après-midi.
- Yves, je te confie Gérardo, tu me le renvoie en bon état, je compte sur toi. Je peux t'embrasser ?
- Oui, tu as raison, tu peux compter sur moi, j'ai une folle envie d'en prendre soin.
- Adrien, merci pour ton accueil, j'espère que nous resterons en contact.
- Bon retour, Eric, nous nous embrassons ?
- A demain, Gérardo.
- OK, on se rappelle.
Nous sommes revenus sur la terrasse, Adrien nous a embrassé.
- Je vous laisse les dernières heures, vous devez encore avoir tant de choses à dire et à faire.
- Merci, ta présence à illuminé nos vacances. A bientôt j'espère.
- Salut.
Yves a accepté de partir demain matin, vers 5h, pour que nous ayons encore une nuit ensemble et ne pas arriver trop tard à la caserne.
- Il faudra que nous soyons raisonnables cette nuit, tu dois être reposé pour rouler, lui dis-je.
- Nous avons toute la soirée, nous allons l'occuper.

Lundi :
4 heures, les deux téléphones sonnent presque simultanément. Yves bondi sous la douche.
- Je vais te préparer du café
Nous nous sommes quitté, les yeux embués, le cœur gros. Il est parti rapidement, sans se retourner, un simple geste de la main. Je suis rentré, il avait disparu sur le chemin, depuis 5 minutes. Cette maison est vide, je ne vais pas m'y attarder, je range, nettoie et je m'en vais. Vers 7 heures j'ai reçu un texto « suis bien arrivé ; j t'aime com 1 fou. Y »
A 8 heures je suis sur la route. Je me suis arrêté au moins trente minutes à Montélimar devant la caserne, avec l'espoir de l'apercevoir, en vain. Je suis rentré à Genève et un peu avant 14 h j'ai appelé Eric. Il passe me voir en sortant du travail.

Nous n'avons pas pu communiquer longtemps avec Yves, il est parti en Opex 4 mois, je crois et je ne sais même pas où. Il y a un grand vide en moi, Eric passe souvent me voir. Voilà bientôt une année qui s'est écoulée depuis ma rencontre avec Yves. Son téléphone ne répond plus, le numéro est même attribué à une autre personne.
Eric a gardé contact avec Adrien, il nous invite pour les vacances, mais je n'ai pas envie de retrouver tous ces souvenirs, c'est trop dur.
Frahos

Par frahos - Publié dans : Histoires - Communauté : Roman gay Rose
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