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Dimanche 1 septembre 7 01 /09 /Sep 16:35

Car.jpgC’est le grand vide, Bruno est parti, ce matin je l’ai reconduit à la gare. Cet après-midi j’avais un rendez-vous, je l’ai reporté à lundi. Plus envie de rencontrer un être humain, j’ai envie de vivre dans le souvenir des derniers instants.

 

Bruno c’est un bel homme naturiste, la quarantaine, cheveux poivre et sel, comédien et chanteur dans des comédies musicales. Il est en complément de sa profession artistique, masseur. Sachant que je faisais régulièrement la traversé de la France, il m’avait contacté sur un site naturiste, il cherchait du covoiturage avec un autre naturiste et souhaitait voyager tout nu dans une voiture. J’ai fait un tout petit détour pour le prendre dans un gîte, près de la Ferté-Bernard. Le propriétaire m’a accueilli, derrière la haute porte de bois qui fermait le domaine. Bruno à quelques pas en retrait, est apparu presque nu, seulement des bottes au pied. Le propriétaire, m’a fait visiter le domaine pendant que Bruno fermait sa valise. Il a réalisé son souhait trois heures de nudité intégrale, entre Le Mans et Quintin. Il était excité par cette situation nouvelle, le sexe à l’air, un beau sexe ma fois, épais, un gland qui dessinait ses formes généreuses sous le prépuce. Par moments quand il était au repos, il le titillait du bout des doigts, ce qui avait pour but de lui redonner de la vigueur.

 

Nous sommes arrivés à la maison, vers 16 heures. Je lui avais proposé de l’hébergé pour la nuit, dans ma maison près de Guingamp et de le conduire à la gare le lendemain. Voiture déchargée, nous sommes allés faire un  tour dans le jardin envahi d’herbes folles, c’était vraiment un jardin à l’abandon. Avec beaucoup d’énergie, Bruno m’a aidé à arracher les plantes qui avaient poussé dans le gravier. En deux heures, nous avions redonné une âme à ce petit espace, délaissant le pré et ses herbes hautes. Il m’a proposé un massage relaxant, en remerciement de l’hébergement et du transport. C’est une expérience que je n’ai jamais eu l’occasion de vivre. Eh oui, je n’étais jamais passé sous les doigts d’un masseur. Après un bon bain, je me suis allongé sur une serviette, et, c’est là que les mains de Bruno se sont mises à l’œuvre. Quel bien-être, je me suis complètement abandonné et je crois que je me suis assoupi. Il m’a fait des compliments sur ma musculature, moi qui ne suis plus un jeune homme, c’est flatteur. Dans un élan de paroles, il m’a simplement dit « J’ai envie de te violer », moi qui suis plutôt actif, vu la grosseur de son sexe, je l’ai dissuadé. Quand je me suis retourné sur le dos, ses mains ont continué à me masser, effleurant par moment mon sexe gonflé et dressé, par tant de sensations. Puis ce fut le tour de mon sexe, délicatement enduit d’huile, ses mains descendaient sur les bourses, massaient jusqu’à la rosette. Un de ses doigt c’est introduit discrètement, j’étais sur une autre planète, en moi une tension agréable m’envahissait. Il s’est rapproché de moi, soulevant légèrement mes fesses, il est venu déposer un baiser langoureux sur mes lèvres. Son gland par la même occasion s’est pointé sur ma rosette, juste un effleurement, un frôlement, mais quelle sensualité… Les mains ont repris leur activité, étalant l’huile de mon gland à ma rosette, entretenant  l’excitation sans jamais aller au-delà. Un autre baiser langoureux, son gland sur la rosette avec un peu plus de pression. Je ne sais si elle ne s’est pas un peu ouverte pour dévoiler l’entrée, mais je commençais à avoir envie de son gros sexe. Et encore un fois ses mains sont revenues m’enduire d’huile. Et encore une fois nos langues se sont rencontrées. Et encore une fois, son gland s’est pointé à l’entrée tant convoitée. Cette fois c’est moi qui d’un mouvement de reins ai forcé le passage de ce gros gland que j’attendais impatiemment au fond de moi. Lentement, il m’a pénétré jusqu’à la garde, pas une douleur, que la satisfaction de le sentir en moi. Lentement il a entrepris des vas et vient, par moment son sexe sortait pour mieux me pénétrer. Ses mains se sont activées sur mon sexe, tandis que le sien pilonnait ma prostate. La tension montait de part et d’autre, l’envie de jouir devenait de plus en plus forte, je me suis masturbé pendant que lui accélérait le mouvement. Dans un râle bestial, il abandonnait sa semence, au fond de mes entrailles. De mon sexe jaillissait un geyser de sperme, qui s’écrasait sur ma poitrine, et même au delà. Il y a bien des années que je n’avais pas joui autant. Vidés, nous avons sommairement essuyé les reliefs de nos ébats, dans les bras l’un de l’autre nous avons retrouvé notre souffle et nos forces. La soirée était déjà bien avancée, vêtus d’un tee-shirt, nous sommes descendus pour uns repas de galettes bretonnes, avec fromage œuf et jambon. Après une nuit réparatrice, mon appétit de sexe s’est réveillée, j’espérais retrouver le bonheur de la veille, mais à mon âge, la bête bien que bandée, n’a pas voulu délivrer la manne attendue. De son côté, n’ayant lui non plus eu le temps de trouver l’orgasme, il n’a pas insisté restant sur sa faim.

 

Je l’aurais bien gardé près de moi ce beau prédateur, mais comme promis, je l’ai conduit à la gare. A l’occasion d’un prochain voyage, je lui ferais signe pour le ramener dans mon lit, s’il le veut bien et le garder de longues journées.

 

Frahos
Le 3 août 2013

Par frahos - Publié dans : Histoires - Communauté : Plaisir des Yeux
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Lundi 3 décembre 1 03 /12 /Déc 07:20

 

231.jpgJ'ai passé le réveillon de fin d'année à 1500 mètres d'altitude, chez des amis, dans un petit chalet pas très loin de mon appartement. C'était aux environs de quatre heures du matin quand je suis rentré, en passant par la piste. Il n'y a presque plus de neige, il a plu tous ces jours derniers.
Quelle ne fut pas ma surprise, de découvrir, un homme jeune, en pull, grelotant, assis parterre devant ma porte.
- Que faites-vous là ?
La bouche pâteuse, il m'a répondu
- Tu ne m'as pas répondu, j'attendais que tu m'ouvres la porte.
- Mais vous n'habitez pas ici !
- Ouvres j'ai froid.
- Mais ce n'est pas chez vous !
- Je sais plus, je ne me souviens plus où est l'appart.
- Entrez, vous allez vous réchauffer.
Il avait assurément bien bu, je lui ai préparé un café bien chaud et j'ai cherché à savoir où était son appartement, si il se souvenait d'un numéro de téléphone, pour prévenir quelqu'un. Pas de papier, pas de téléphone sur lui. Comment faire ?
- Personne vous recherche ou vous attend ?
- Je ne sais plus et je ne sais plus où aller.
- Vous allez dormir ici sur le canapé et on verra quand il fera jour, car moi, j'ai besoin de dormir.
- Merci c'est gentil.
- Les toilettes, c'est cette porte. Vous avez une bonne couette, reposez-vous.
Je suis allé me coucher dans ma chambre et me suis endormi presque instantanément. Une heure plus tard, environ, je suis réveillé par mon visiteur.
- Je n'arrive pas à dormir, j'ai froid, tu n'aurais pas une couverture en plus ?
- Non il n'y a que la couette, ce n'est pas suffisant ?
- Je n'arrive pas à me réchauffer.
- Ce n'est pas étonnant, vous ne vous êtes même pas déshabillé. Il faut tout quitter et vous vous réchaufferez plus vite.
- Ça risque pas, j'aurais encore plus froid.
- C'est seulement les cinq premières minutes, votre corps va réagir
- Je peux partager votre lit ?
- Si vous voulez !
Ne gardant qu'un slip blanc, il a laissé tomber ses vêtements par terre à côté du lit et s'est glissé sous la couette.
- C'est sympa ce que tu fais !
- Oui ! Eh bien, il faut dormir maintenant.
Je lui ai tourné le dos et me suis rendormi rapidement.
Le réveil est bien différent, sans m'en rendre compte, nous nous sommes rapprochés dans notre sommeil, il est collé contre mon dos et il a passé son bras par-dessus moi, sa main posée sur mon ventre. Quand j'en prends conscience je m'aperçois que je bande comme un fou. Je suis nu et j'ai peur qu'il ne s'aperçoit que mon sexe est tendu. Ses doigts bougent et jouent avec les poils de mon ventre, ils s'aventurent jusque dans ma toison, à la naissance de mon sexe. Je sens dans mon cou, le souffle de sa respiration qui s'accélère. Il avance avec prudence, lentement, sa main conquiert du terrain, ses doigts effleurent mon sexe. Les pointes des doigts parcourent ma hampe, mon cœur bat la chamade, j'ai du mal à contrôler ma respiration, car je ne veux pas qu'il s'arrête. Ses doigts remontent puis entourent mon gland et très lentement redescendent, le prépuce suit le mouvement et le gland émerge légèrement de sa gaine. Sa main remonte, puis redescend lentement, la pression de ses doigts s'accentue, il me branle délicatement. Je suis bien, je n'ai pas envie d'interrompre ce moment. Si je bouge, le charme sera rompu, mais j'ai une envie terrible de le caresser, de le toucher, de prendre dans ma main son sexe qui doit être à l'étroit dans son slip blanc.
Je décide de me tourne carrément sur le dos, provoquant la débandade et l'emballement de sa respiration. J'ai allongé mon bras entre nous, le dos de ma main touche sa cuisse, je ne bouge plus. Il observe, il attend de longues minutes pour surveiller la régularité de ma respiration. Il se décide, il pivote légèrement, je sens sur mon bras la légère pression de son corps qui se penche vers moi, il repart à l'aventure. Sa main se glisse entre le drap et ma peau, mes poils détectent sa présence, elle atteint mon sexe qui se redresse à son contacte. Sa main l'enserre, remonte jusqu'au gland, je sens la pression de ses doigts et le mouvement de va et vient reprend. Nos deux respirations ont repris de l'intensité, sur mon épaule, je sens son souffle qui s'accélère. Tout le plaisir arrive, je le sens monter dans mon bas ventre. Oh ! Que c'est agréable, il doit l'entendre à mes inspirations plus profondes. Je crois que je vais bientôt venir, je ne dit rien, je suis curieux de voir comment il va se comporter. J'ai une profonde inspiration, Ha ! Je viens en longs jets de sperme. Il doit en avoir plein les doigts et le drap doit être maculé. Lentement il retire sa main et je l'entends qui suce ses doigts.
- Merci, lui dis-je.
- Tu ne dormais pas ?
- Non, mais j'ai vraiment apprécié ce merveilleux réveil. Es-tu gay ?
- Non
- Alors pourquoi m'as-tu branlé ?
- Je ne sais pas, tu étais tout nu à côté de moi, j'ai eu envie de te toucher.
- As-tu pris du plaisir à me branler ?
- Oui
- Et as-tu envie de jouir ?
Il ne dit pas un mot, alors je me suis tourné vers lui, le long de sa cuisse je suis remonté et j'ai posé ma main sur son slip tendu.
Soulevant la couette, j'ai découvert son corps musclé, presque imberbe. Je me suis penché sur lui, j'ai écarté les mains qui avaient repris possession de la bosse et du slip blanc. J'ai l'ai fait glisser le long de ses jambes, pour libérer sa hampe, aussitôt cachée par ses mains.
- N'as-tu pas envie ?
- Si, mais je suis gêné, je n'ai jamais été nu comme ça devant quelqu'un.
- Tu n'as jamais eu de rapports avec un mec ?
- Non
- Laisses-toi faire, tu en garderas un merveilleux souvenir.
J'ai écarté ses mains et les ai repoussées de chaque côté de son corps. J'ai caressé son bas ventre et quand j'ai pris son sexe entre les doigts, le gland en partie décalotté laissait échapper un long fil de precum. C'est à peine si je l'ai touché, cinq ou six jets de sperme ont terminés leur course sur son ventre et sa poitrine.
- Bonne année, lui dis-je, et Si tu as aimé cette expérience, je te souhaite de la retrouver tout au long de ta vie.
- Merci et bonne année à toi aussi.
- Merci, mais je crois que la douche s'impose, maintenant
- Oui
- Viens, je vais te donner une serviette, il y a tout ce qu'il te faut dans la salle de bain.
Je l'ai accompagné, préparé une serviette pour lui et je l'ai rejoint, à sa grande surprise, sous la douche.
Voilà quelle à été ma première journée de 2010. Nous avons pris un bon déjeuner et je l'ai accompagné dehors, son appartement était dans un chalet identique au mien, mais juste en-dessous. Juste avant de repartir à Paris, il est venu me dire au revoir, nous avons célébré ce un moment à notre manière, pour notre plus grand plaisir.
Frahos

Par frahos - Publié dans : Histoires - Communauté : Roman gay Rose
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Mardi 27 novembre 2 27 /11 /Nov 16:25

218.jpg En ce mois de juillet 2003, la canicule est bien installée et cet après-midi je vais, comme tous les après-midi depuis huit jours, chez mon copain Joël. Ses parents ont une villa au sommet de la rampe de la Capite, au milieu d'un parc avec de grands arbres. Dans le SPA qui est installé sur la terrasse et qui domine le lac, nous y avons passé chaque jour, plusieurs heures à nous rafraîchir.

Joël a déclenché l'ouverture de la grille et est venu m'accueillir. Nous sommes montés dans sa chambre pour enfiler un slip de bain et nous sommes allés vers la terrasse, en passant par l'office. Le Spa est occupé par le père de Bernard, le père de Joël et un autre homme, en grande discussion. Son père en nous voyant sur le pas de la porte nous invite à venir.
- Venez, nous vous laissons la place.
Et joignant le geste à la parole, ils se sont levés et sont sortis tout nu du Spa pour s'installer autour d'une grande table, à l'ombre du store. Je suis surpris de les voir évoluer, comme çà, sans être gêné. Je n'arrive pas à détacher mes yeux de ces deux corps matures et musclés.
- Alors Pierre-Yves, surpris ? Tu ne t'attendais pas à voir des mecs à poil, ici !
- Surpris, oh oui ! Jamais je n'aurais imaginé ton père comme çà.
- Il ne faut pas te formaliser, mon père et ses copains sont des naturistes très libérés.
- Je vois.
- Viens te rafraîchir.
Nous nous sommes enfoncés dans cette eau bouillonnante et fraîche et avons apprécié en silence ce temps de bien être.
Le père de Joël à disparu au bout de la terrasse et est revenu un instant plus tard avec des cartes IGN. Face à moi, les deux nudistes, appuyés sur une grande table discutaient et gesticulaient autour d'une grande carte dépliée.
- Ils sont sûrement en train de préparer une rando sur plusieurs jours. Eric et mon père sont toujours partant quand ils ont quelques jours de libre.
- Ils partent ou ?
- Je ne sais pas.
Le père de Joël à disparu et revient avec des bières bien fraîches. Assis dans les fauteuils ils dégustent tout en continuant à parler.
- Tu crois que si on lui demandait, ton père nous prendrait avec lui ?
- Tu aimes la rando ?
- Oh oui j'aime, mais je n'ai pas souvent la possibilité de partir plusieurs jours.
Joël interpelle son père et lui demande :
- C'est bien une rando que vous préparez ?
- Oui
- Plusieurs jours ?
- 4 à 5 jours entre 1500 et 2500 m d'altitude, pourquoi ?
- Pierre-Yves à envie de se balader avec vous.
- Pourquoi pas !
Sortant du Spa Joël me dit :
- Viens, allons voir ce qu'ils préparent.
Nous les avons rejoint autour de la table
- Tu veux une bière ?
- Oui s'il te plaît
Joël m'a abandonné et est rentré dans la maison. C'est Eric qui m'a expliqué ce qu'ils ont envisagé.
Départ en après-midi pour aller en 4x4 jusqu'à un chalet qui appartient à la famille d'Eric. Le lendemain matin départ pour la rando, nuit sous tente, marche encore un jour, nuit sous tente, marche pour revenir jusqu'à la voiture, nuit au chalet et retour ici à Genève.
Nous étions penchés tous les trois sur la carte quand Joël est arrivé avec les bières. J'étais content de tourner le dos, car n'arrivant pas à détacher mon regard des deux sexes qui étaient à fleur de table, j'avais une excitation qui commençait à être difficile à cacher.
Je me suis assis dans un fauteuil, mon slip de bain, à l'abri des regards.
- J'aimerais bien partir comme vous sur plusieurs jours.
- Si tes parents sont d'accord, pas de problèmes
Je posais la question à Joël :
- Tu viendras aussi ?
- Non, moi je veux bien pour une journée, mais 4 jours c'est trop pour moi. Il n'y a plus de plaisir.
- Je n'y vais pas, si tu ne viens pas !
- Si tu aimes la marche sur plusieurs jours, vas-y. En général ils font de belles balades, en tous cas de belles photos de paysage.
Les cartes sont pliées et père de Joël me dit « Tu dis bien à tes parents de m'appeler, nous prévoyons la balade pour la semaine prochaine » et ils sont partis toujours nus vers l'escalier qui descend vers le bureau d'architecte, situé sous la grande terrasse.
Je suis resté avec Joël essayant de le convaincre de ne pas me laisser seul avec son père et Eric.
Quand je suis rentré chez moi, je n'en ai pas parlé à mes parents, je ne voulais pas me balader tout seul avec eux, sans mon copain, le temps sera top long.
Je suis revenu le lendemain pour notre baignade quotidienne et avons retrouvé la terrasse pour nous deux.
Joël me dit :
- As-tu envie de te baigner à poil, comme mon père ?
- Non non, çà va bien comme çà.
- Ce n'est pas le fait de te mettre à poil qui te gènes, je te vois tous les jours quand tu enfile ton slip.
- Mais dehors ce n'est pas pareil.
- Tu parles, il n'y a que nous.
- Si tes parents viennent !
- Pas de risque, moi je vire tout.
Joël tout nu est entré dans l'eau, je n'ai pas hésité trop longtemps et j'ai suivi son exemple. C'est très agréable de sentir l'eau glisser sur la peau, c'est relaxant. Après un bon moment nous nous sommes allongés nus sur les chaises longues pour nous faire dorer au soleil.
- Tu as parlé à tes parents pour la rando avec mon père ?
- Non, si tu viens avec moi, je serais heureux d'y aller.
- Pas pour plusieurs jours, je n'y vais pas. Mais toi tu as envie de faire cette balade ?
- Oui j'aimerais bien y aller.
- Tu es gêné avec mon père ?
- Non.
- Alors il faut y aller.
Le WE est arrivé, je ne suis pas retourné chez Joël, mais le dimanche soir c'est son père qui à appelé mes parents pour savoir si je voulais me joindre à eux. Nous en avons discuté à la maison et mes parents devant la folle envie qui me tenaillait ont appelé pour confirmer ma participation. Il faut que j'arrive à convaincre Joël pour qu'il vienne avec nous. J'ai perdu mon temps, Joël n'a pas changé d'avis.
Donc le lundi vers 14 heures 30, Eric au volent de son 4x4 s'est- arrêté devant mon immeuble à la Croix de Rozon. J'ai chargé mes affaires dans le coffre et suis monté à l'arrière du véhicule. Bernard, le père de Joël étant assis à la place du passager avant. Nous partons pour 2 heures de route.

Pendant ce temps, je vais nous présenter :
Bernard, architecte, 45 ans, marié, père de Joël.
Eric, prof de biolo, 47 ans, divorcé sans enfant, copain de Bernard.
Moi, Pierre-Yves, étudient à l'Uni, 22 ans comme Joël.

Nous voici arrivés devant le chalet, il est 16 heures 30. A 1900 mètres d'altitude, nous ne souffrons plus de la chaleur. Il faut même allumer le feu dans le vieux poêle de la salle unique du rez de chaussée, pour réchauffer la pièce, car les murs de pierre maintiennent une trop grande fraîcheur et de l'humidité.
C'est rustique une grande table avec des bancs, un vieux buffet pour la vaisselle, un évier en pierre, pour le coin repas, un clic-clac et un fauteuil devant la petite fenêtre.
Eric et Bernard ont monté leurs affaires pour la nuit dans l'unique chambre au premier étage.
C'est tout aussi rustique, mais les murs sont en bois. Un petit dortoir avec 2 matelas de 90 côte à côte, sur un plancher surélevé et une grande couette qui peut couvrir les deux matelas. Bref de quoi coucher 2 personnes, voir 3 personnes en se serrant bien. Deux chaises de chaque coté d'une armoire complètent le mobilier.

Les sacs à dos, chaussures, trouvent une place dans un coin de la salle.

Après un repas copieux avec des pâtes pour les forces du lendemain, nous allons nous coucher, comme les poules. Il est vrai que nous n'avons l'électricité mais un petit groupe électrogène et un chauffe eau solaire pour la douche, seule dérogation au modernisme.

Venant du premier étage, les faisceaux des lampes de poche animent cette grande pièce, les ombres danses sur le mur de pierre. Je m'installe rapidement sous une couette dans le clic-clac de la salle, la chaleur du feu de bois n'a pas eu le temps de réchauffer matelas et couvertures. Je grelotte et me couche à plat ventre pour me réchauffer. Au premier je les entends rire, chuchoter et très certainement chahuter. Puis tout se calme, je n'arrive pas à dormir, j'ai froid malgré la veste en polaire, les chaussettes et le pantalon de survêtement. Là haut je les entends ronfler... ils ont bien de la chance. Vers 11 heures n'y tenant plus je monte au premier et me dirige vers le lit pour quémander une couverture supplémentaire.
Bernard ne dit qu'il n'y en pas d'autres, mais il m'invite à me glisser en eux deux. J'ai vite accepté. Eric que je viens de réveiller me frictionne énergiquement.
- Tu devrais enlever cette polaire que ne la supportera plus dans un instant.
Pour la veste polaire je l'ai jeté sur le lit et en tee-shirt, je me suis vite calfeutré sous la couette.
- Tu devrais aussi enlever ton pantalon, tu auras trop chaud, crois-moi.
- Non, non, je ne peux pas je n'ai pas de caleçon en dessous.
- Ce n'est pas un problème, je ne sais pas si tu as vu, mais on est à poil tous les deux.
- Tous les deux ?
- Oui, bien sûre !
- Non.
- Tu ne me crois pas ?
Et prenant ma main, Eric la dirige vers son sexe et l'applique dessus. Je n'ose pas bouger un doigt au contact de cette masse chaude dont je perçois les palpitations, je retire rapidement sa main.
- Je n'oserai jamais dormir à poil entre vous deux !
- Tu auras trop chaud, à toi de voir !
- Ne l'embête pas trop, laisse le tranquille, nous avons tous besoin de dormir.
Effectivement j'ai eu chaud, mais c'était même très agréable et la chaleur à été un bon compagnon de sommeil. Ces deux corps nus étaient de vraies bouillottes. Le sommeil nous a entraîné jusqu'au premières lueurs de l'aube.
Eric s'est levé, a enfilé une veste polaire et il est descendu allumer le feu dans le poêle, a mis à chauffer de l'eau et est remonté se réchauffer dans le lit. Je l'ai vu arriver cul nu et à voix basse, pour ne pas réveiller Bernard je lui demande :
- Tu n'as pas froid, si peu habillé ?
- Si je suis gelé, mais ici sous la couette, c'est exactement ce qu'il me faut pour me réchauffer.
Après un court silence je lui dis :
- Vous êtes vraiment très libérés tous les deux !
- Libérés, oh oui ! Je suis très souvent à poil, même dehors quand le temps le permet. Bernard aussi.
- Moi je ne pourrais pas !
- Tu ne t'es jamais baigné à poil ?
- Non.
- Il faudra que tu essaies, tu verras c'est génial.
Bernard qui s'est réveillé pendant notre discussion, s'étire et brusquement se jette sur moi et me chatouille.
- Tu n'as plus froid ?
- Noooooon !
Dans un mouvement incontrôlé, ma main vient s'appuyer sur le sexe d'Eric, dur comme du bois.
- Oh alors, il à une de ces érection !
- A toi, ça ne t'arrive jamais le matin ?
- Si bien sûr. Oh non !
La main d'Eric se pose sur mon entrejambe et empoigne mon sexe, au travers du pantalon.
- Tu peux parler de moi... Tu est aussi dur que moi !
- D'ailleurs, si tu poses ta main sur Bernard, tu verras qu'il est dans le même état que nous.
- Pas question, debout, si vous voulez vous balader, il faut se préparer. Je vais voir si l'eau pour le café est chaude. Je prépare le petit déjeuner pendant que vous allez à la douche.
Et d'un bon Bernard est sorti du lit, a enfilé un pantalon de toile légère, un tee-shirt et est descendu dans la salle. Eric est descendu tout nu dans les escaliers, pour prendre sa douche, une serviette sur l'épaule. Je suis descendu rejoindre Bernard dans la salle. C'est avec la serviette autour de la taille qu'Eric est remonté 10 minutes plus tard, dans la chambre, me laissant la place. C'est moi qui ai pris la suite.
- A table le café est chaud ! Pain, beurre et confiture, ça vous convient ?
J'aide Eric à ranger la salle pendant que Bernard passe sous la douche.

Vérification des sacs, piolet, cordes, tente, duvet, nourriture, vêtements, cartes et ce mardi à 8 h 30, départ en voiture, vers le Cormet de Roselend et la descente vers Les Chapieux pour remonter vers La Ville des Glaciers.
Le 4x4 garé, c'est à pied que nous partons pour nos trois jours de balade, sur le sentier du Tour du Mont-Blanc. Nous le laissons sur notre gauche pour remonter le long d'un torrent, puis par une pente très raide, nous atteignons le pierrier sous le Col de l'Ouillon (2612 m). Trois heures de marche nous ont ouvert l'appétit et nous nous arrêtons à proximité du petit lac de Plan Forclaz pour notre premier repas dans la nature. D'autres randonneurs montés depuis Bourg-Saint-Maurice se sont également installés pour le repas. Sur nos torses nus, le soleil est chaud et agréable à cette altitude. Nous lézardons un bon moment, nous n'avons que trois heures de descente vers les ruines des chalets du Beauprés (2060 m). Nous avons installé notre tente sur le gazon épais qui entoure un petit lac, à proximité des ruines. Nous ne serons pas les seuls habitants, car un petit troupeau de moutons nous surveille d'un mamelon voisin. Eric est le premier à profiter de l'eau tiédie et des derniers rayons de soleil pour faire sa toilette tout nu au bord du lac. Avec Bernard nous le rejoignons avec nos affaires de toilette.
- Qui veux-tu me laver le dos ? demande Eric
- J'arrive, le temps de me mettre en tenue ! lui répondit Bernard.
Quelques minutes plus tard, leurs mains se savonnent réciproquement, glissant sur leurs deux corps. Ses mains ont abandonnées le dos pour savonner la poitrine, puis le ventre, le sexe et les jambes. C'est très excitant autant pour eux que pour moi, car leurs sexes se redressent aussi vite que le mien. Seule différence, je suis habillé.
Je ne fais qu'une toilette de chat pour être de retour rapidement à la tente. J'ai du mal à quitter des yeux ces deux males en chaleur. Je m'assoie dans un coin assez abrité, et n'y tenant plus, je dégrafe mon short et je commence à me caresser. Je ne lâche pas du regard, mes deux compagnons de rando. Je les voie clairement se branler, je n'en peux plus, m'e cachant derrière la tente, je me branle de plus en plus vite, je crois que je vais venir... je viens, je ferme les yeux, que c'est bon.
- Bienvenue au club
Bernard et Eric sont à côté de moi, je n'ai rien vu, rien entendu, ma queue dans la main et mon sperme à giclé dans l'herbe devant moi, laissant au passage quelques traces sur ma main. Je dois être écarlate, honteux d'avoir été surpris, je remonte rapidement mon short. Je ne sais plus quoi faire.
- Vas te laver, tu en as besoin et n'hésite pas à aller dans l'eau.
C'est la première fois de ma vie que je me lave nu dans un lac. L'érection qui m'avait quitté reprend de plus belle. Je m'installe sur une pierre accroupi pour ne pas être trop visible et lave mon sexe qui ne débande pas. J'aurais du mal à tout caser dans mes vêtements. Je reviens lentement vers le campement.
- Vient, le repas est prêt !
Eric et Bernard se sont affairés pour préparer un repas chaud. Nous avons mangé de bon appétit et ils n'ont cessé de se moquer de moi. Moquer n'est certainement pas le terme qu'ils auraient employé, mais je l'ai ressenti ainsi.
Avec la nuit qui arrive, nous nous installons dans la tente, pour la nuit. Je retrouve ma place au chaud entre les sacs de couchage de Bernard et Eric. Je ne sais pas comment ils sont faits, ils sont à nouveau à poil dans leur sac de couchage.
- Tu devrais faire comme nous, tu vas transpirer.
Je n'ai pas quitté le haut, mais mon short et cul nu dans mon sac de couchage je vais passer la nuit, non sans avoir une nouvelle érection.

Mercredi matin :
Nous avons presque fait la grâce matinée, Eric et Bernard ne sont sortis de la tente qu'avec le soleil. Moi j'ai renfilé mon slip et mon short avant de m'extirper de mon sac de couchage.
Eric a fait chauffer de l'eau pour le café, préparé des bols et des cuillers. Bernard à sorti des petits pains, de la confiture, du café en poudre.
- Petit bonhomme, le café est prêt, met le nez dehors.
Le soleil est déjà chaud et la rosée s'échappe en fumeroles de la toile de tente.
- As-tu bien dormis.
- Oui, comme un loir.
- Le soleil est déjà chaud, il ne faudra pas trop traîner pour partir.
Un léger coup de nettoyage à l'eau du lac, pour nous réveiller et nous avons commencé à faire nos sacs, ranger sacs de couchage, puis c'est le tour de la tente.
Il y a bien 1 heure que nous marchons sur le chemin en direction du Col de la Forclaz (2525 m). quand nous faisons une pose. Eric, à la vue de mon tee-shirt trempé, me conseil de l'enlever. D'ailleurs eux aussi se déshabillent, enlevant l'unique short qui leur servait de vêtement. Séance crème solaire, Bernard étale avec beaucoup de conscience sur le dos d'Eric, la crème, jusque sur le lobe des fesses. C'est le tour du devant d'être protégé. Ces gestes sensuels déclenche chez moi comme chez eux une érection, difficile à contenir. Puis ce sera au tour d'Eric d'étaler la crème. Il viendra m'étaler la crème dans le dos et sur le torse jusqu'à la ceinture, je suis très excité, surtout quand accroupi devant moi, il a enduit mes jambes de crème solaire. Je repars torse nu, toujours bien encadré, je suis entre eux deux, les fesses musclées d'Eric, devant moi ; le sexe de Bernard qui se balance devant les bourses, derrière moi. Rien que de les sentir si prêt, je ne débande pas, j'ai l'esprit qui divague. Les grandes herbes ont envahi le sentier et me caressent au passage les jambes, j'imagine que mes deux acolytes doivent avoir bourses et sexe caressés, je n'ose pas me retourner et c'est repartis, je bande à nouveau, je ne sais vraiment pas comment faire pour éviter de penser. Je crois que si cette herbe continue à me caresser, je crois que je vais jouir dans mon short. La pose est bienvenue, au pied de la dernière grimpette avant le col.
- C'était agréable ces grandes herbes, n'est-ce pas !
- Très excitant, répondit Eric
- Toi ce n'est même pas la peine de te demander, ton short parle pour toi.
Face à moi, ils sont eux aussi en érection. Je ne sais plus ou me mettre.
Après une bonne rasade d'eau et une barre de céréales, nous repartons. L'herbe diminue au fur et a mesure que nous montons, le sentier disparaît petit à petit, laissant par endroit l'emplacement d'une chaussure. Le col de la Forclaz est vraiment difficile à atteindre, dans les derniers mètres, la déclinaison est forte. Nous finirons la montée à quatre pattes pour éviter de glisser dans l'herbe rase. Arrivé au sommet et nous retrouvons le sentier, qui est à nouveau bien marqué. Dans un creux, un névé nous apporte un peu de fraîcheur. La bouteille d'eau est plantée dans la neige, nous nous installons à côté pour le repas et une courte sieste.
Bernard s'est allongé dans l'herbe, pour une courte sieste, un peu à l'écart. A côté de moi, Eric me propose de la crème solaire. A plat ventre, il me l'étale sur le dos, commençant par la nuque et descendant vers le bas du dos. Il continue sur les jambes, jusqu'aux chaussettes.
- Tournes-toi, me dit-il
Et remontant sur le devant des jambes, ils se rapproche se mon short, malaxe mes cuisses. C'est très agréable. A califourchon au-dessus de moi, il reprend au dessus du short, massant le ventre et remontant vers la poitrine. Son sexe et ses bourses qui pendent entre ses jambes, sont à l'aplomb de mon sexe et se découpent en ombres chinoises.
- Voilà tu es protégé pour un moment. Peux-tu m'en mettre aussi dans le dos.
- Oui bien sûre.
S'allongeant à plat ventre dans l'herbe, il attend. Je regrette d'avoir répondu aussi vite. Je m'exécute, mettant une bonne dose de crème, je l'étale en commençant comme lui par la nuque et descendant lentement vers le reins.
- Ca va comme ça ?
- Sur les fesses tu peux aussi en mettre !
- A bon.
Je prend de plus en plus de plaisir à glisser mes mains sur son corps. Comme toujours j'ai une érection. Dans mon slip, ma queue me fait mal, tend elle est à l'étroit. La crème dans ma main, je masse l'extérieur des fesses n'osant pas me rapprocher de la raie.
- Si tu veux, les faces intérieures en ont aussi besoin que l'extérieur.
Je passe rapidement pour continuer sur les cuisses. Quand je suis arrivé aux chaussures, il se retourne et me remercie. Son sexe est en érection, me tendant les mains, il me demande la crème et l'étale sur son sexe découvrant son gland. Je pose le flacon et je m'éloigne de quelques pas. Je ne sais pas s'il a envie de se masturber devant moi ou simplement protéger son sexe des coups de soleil. Il s'enduit le restant du corps est va passer la crème sur Bernard.
- Prépares ton sac, nous allons repartir.
Le sentier descend à mi-pente vers le Lac-sans-Fond (2456 m). Nous voyons en contre-bas la route qui arrive au col du Petit-Saint-Bernard (2188 m). Ils ont remis leur short et tee-shirt au bout d'une heure, quand nous étions aux abords du lac. Nous retrouvons la civilisation et les touristes qui ont mis une heure pour venir du col. La descente est raide jusqu'au col et nous sommes rapidement attablés sur la terrasse d'une buvette, devant une bière bien fraîche. Une pose bien agréable, mais nous ne sommes pas au terminus. Nous reprenons nos sacs et longeant la route, nous passons le point qui était la frontière franco-italienne, autrefois. Nous quittons rapidement la route pour descendre vers le Lago Verney. Nous ne nous y arrêtons pas et continuons la descente vers les chalets Verney (1934) situés sous le lac, au bord d'un torrent. Un peu à l'écart, nous planterons la tente pour la nuit. Comme la veille, nous irons nous laver. L'eau du torrent est glacée. Pas question de mettre un pied dedans. Eric et Bernard, nus comme d'habitude se savonnent le dos et me propose leur aide. Tout est glacé, il faut la main énergique d'Eric pour supporter. Je suis très vite dans la tente pour m'habiller chaudement et me réchauffer. Eux non plus ne traînerons pas nus longtemps. Le repas est vite pris et tous au lit...

Jeudi matin :
Le soleil est au rendez-vous. Comme la veille Bernard et Eric ont attendus la venue des rayons sur la toile de tente. Un fois tout rangé dans les sac à dos, nous continuons notre chemin. Nous passons la dernière ferme et nous nous remontons le Vallon du Breuil en direction du Col de la Serra (2738 m). La végétation est rase au loin nous précédant, nous apercevons d'autres randonneurs. Nous les retrouverons installés pour un copieux pique-nique, au col. Nous continuons, un petit passage dans les rocher et nous atteignons le névé en dessous du col. Nous contournons un mamelon et nous sommes à nouveau loin de la civilisation. Nous sommes sur une sorte de plateau minéral, sans végétation. Un chemin dallé avec de grandes bornes, arpente ce désert de roche, souvenir des aménagements de l'armée italienne durant la dernière guerre. Nous nous arrêtons pour manger, Bernard et Eric quittent leur short et s'installent, nus, sur une grande dalle. J'ai une folle envie de faire comme eux, je m'installe presque à côté d'eux, je peux participer à la discussion. Sûr de ne pas montrer ma nudité totale, je pose discrètement short et slip. Eric et Bernard se passent langoureusement la crème solaire, prennent leur temps, chuchotent, c'est idyllique. La crème solaire est une bonne excuse pour profiter du contact des corps. La chaleur du soleil m'enivre, je suis bien et bizarrement, je n'ai plus d'érection, je suis bien. Je n'ai pas le temps de cacher mon sexe, quand Eric, se levant, vient me proposer de la crème solaire.
- Allonges-toi sur la dalle, je vais te pommader !
Sans réfléchir j'ai obtempéré, à plat ventre sur la roche chaude, je me suis laissé faire. Ses mains glissent sur mon dos, puis mes fesses, jusque dans la raie, pour continuer vers les pieds.
- Tournes-toi !
Mon sexe qui était coincé sous mon ventre, s'est dressé. Je suis certainement écarlate, mais je me laisse faire. Ses mains remontent le long de mes jambes, frôlent mes bourses au passage, s'emparent de mon sexe, l'enduisent de crème. Je ferme les yeux et le léger soupir qui s'échappe de ma gorge, indique à Eric tout le plaisir qui monte en moi. Une main sur mon ventre, l'autre enserrant toujours mon sexe, il me dit
- Veux tu que je continue ici ?
Et sentant une légère pression sur mon sexe, je sais exactement ce qu'il me propose. D'un léger mouvement de la tête, je confirmais mon envie. Le lent mouvement de va et vient sur ma hampe ne tarde pas à faire monter en moi cette envie irrésistible de jouir. Il fait une pose, mon envie retombe légèrement. Surpris j'ouvre les yeux et je vois Eric à côté de moi, le sexe tendu, à porté de ma main. C'est la première fois que je me fais masturber, c'est aussi la première fois que soulevant légèrement ma main, je viens frôler le sexe d'un homme. Il reprend le va et vient, l'envie redouble, je vais jouir. Instinctivement je serre le sexe d'Eric à pleine main. De longs jets de sperme s'échappent et viennent s'écraser sur mon ventre et ma poitrine. Je n'ai pas lâché la queue d'Eric, j'ai même du la serrer fort. Je suis bien, mon souffle retrouve son rythme normal. Avec une lingette parfumée, Eric nettoie toutes les traces et reprend la protection solaire avec la crème. L'heure du départ et arrivée, j'allais enfiler mon short, quand Eric m'interpellant, il me dit :
- Fais comme nous, reste à poil. Tu as pu constater que c'est agréable de ne pas avoir de contraintes.
- Je vais essayer, mais je garde mon short à porté de main, si nous rencontrons d'autres randonneurs.
- Tu n'as rien à craindre pas de rencontre avant 2 heures au moins.
J'ai placé mon short sur le sac, à porté de main pour le reprendre rapidement. Je me sens comme libéré de je ne sais pas quoi, je me sens biens, heureux ! Je marche léger, nous passons près de petits lacs à l'eau cristalline et froide. Nous sommes sous la face nord du Mont-Miravidi. Nous avons bien avancé sur ce chemin dallé et sommes arrivés vers un névé, qui barre le passage et plonge vertigineusement dans la pente sous le Mont-Lechaud. Sans se démonter, Bernard et Eric posent leur sac et s'avancent sur le petit sentier dans les rochers vers la neige. Revenant au sac, Bernard sort la corde qui était au fond depuis notre départ, décroche le piolet du dos du sac.
- Il faut se r'habiller. Par sécurité, il vaux mieux avoir des vêtements sur la peau et après ce passage, nous allons retrouver la civilisation.
Voilà, nous sommes redevenus des randonneurs communs. Bernard entoure la corde autour de sa taille, dans la roche, un anneau et utilisé par Eric, pour l'assurer. D'un pas sûr, Bernard taille des pas dans la neige et avance régulièrement. Il arrive sans encombre de l'autre coté.
- A toi, me dit Eric
Je ne suis pas très rassuré. J'ai même la trouille, une trouille qui me fait trembler les jambes. Elles ne sont pas plus solide que si elles étaient en papier.
- Jamais je vais y arriver avec mon sac
- Ce n'est pas grave, laisse le ici je te l'apporte
Après être attaché à la corde par Eric, je me hasarde à poser un pied sur la neige. Je suis tout tremblant. De chaque côté, les vois de Bernard et d'Eric m'encouragent. Pas après pas, j'avance, sachant que la corde et tenue des deux côtés. Bernard se rapproche, il me tend la main, je suis arrivé. Eric fera deux aller retour pour m'apporter mon sac.
Cinq minutes après nous sommes au Col de Chavannes, d'autres randonneurs nous accepte de nous prendre en photos, Puis c'est la descente vers le Col de la Seigne (2516 m) où nous retrouvons le sentier du tour du Mont-Blanc.
Nous arrivons à la tombée de la nuit près de notre voiture, garée à la Ville-des-Glaciers depuis 3 jours. Je suis bien fatigué, je m'installe à l'arrière du 4x4 et sur le chemin du retour, je me suis assoupi. Je me réveille en sursaut quand la voiture s'arrête devant le chalet.
Eric nous prépare rapidement un repas. Je suis tellement fatigué que je monte après avoir demandé l'autorisation, au premier étage pour dormir dans le grand lit. En partie endormi, j'entend Eric et Bernard qui prennent une douche ensemble. Quand je me réveille, le jour éclaire la chambre. Je suis dans les bras d'Eric, je sens son corps tout chaud contre mon dos, ses cuisses contre les miennes, son bras par dessus ma taille et sa main au creux de mon ventre. Je n'ose pas faire de mouvements pour ne pas le réveiller, mais me sentir entouré de la sorte, le sang envahi mon sexe qui se développe et devient dur, pointant entre mes cuisses.
- As-tu bien dormi, me susurre à l'oreille, Eric
- Oui
Sa main me caresse le ventre, le torse et s'aventure jusqu'à mon sexe. Il me caresse doucement, calmement. Je sens sur mes fesses, son sexe qui se déploie. Je glisse ma main dans mon dos et je saisi son sexe. J'entreprend un mouvement de va et viens, j'ai envie de le faire jouir, de sentir monter en lui toute cette envie jusqu'à l'explosion.
- Vous démarrez bien la journée, vous deux ! Amusez-vous je vais préparer le café.
Bernard s'est levé, nous laissant le lit pour nous deux ? je me suis tourné sur le dos, pour regarder Eric, il est au dessus de moi, il descend lentement et pose ses lèvres sur ma bouche. Sa langue se glisse à la rencontre de la mienne. C'est la première fois qu'un mec m'embrasse et je ne pensais pas prendre autant de plaisir. Ses lèvres descendent dans mon coup, sur mon torse, mon ventre. Je sens sa barbe rêche contre mon sexe, remonter vers mon gland. Ses lèvres chaudes s'ouvrent et mon sexe disparaît dans sa bouche. Les aller et retour le long de ma hampe font monter la pression de plus en plus en moi. Eric s'est arrêté à temps, à l'oreille, il me demande
- As-tu envie de me prendre ?
- Je n'ai aucune expérience, je ne sais pas si ...
- As-tu envie ?
- J'ai bien envie de découvrir, mais je n'ai pas d'expérience, je ne l'ai jamais fait.
- Laisse toi faire.
Se penchant vers l'autre bord du lit, il prend une capote et me l'enfile sur mon sexe. Je suis toujours aussi dur et je sens que je repars vit, au contact des doigts d'Eric. Il enduit le tout de gel et m'enjambant, un genou de chaque côté de moi, il redescend lentement sur mon pieux. Je prends son sexe dans mes mains, pour le branler, quand je sens mon sexe qui pointait sur sa rondelle, entrer. Je sens tout son corps se refermer sur moi, m'emprisonner. Je suis entrer entièrement, maintenant il remonte, il redescend.... Ma respiration s'accélère, je me raidi de tout mon corps, mois aussi je vais à sa rencontre, ses fesses viennent se poser sur mes cuisses ou mes cuisses vont à la rencontre de ses fesses, je ne sais plus mais j'ai envie extraordinaire de jouir....
- Je viens........
Tout se calme, Eric tout souriant me contemple, toujours embroché sur mon sexe qui ne faibli pas. J'étais beaucoup trop excité pour m'occuper de son sexe. C'est à mon tour de le faire jouir. De longs jets de sperme qui arrivent sur ma poitrine, le corps tendu en arrière, lui aussi a pris son pied. Il se penche alors en avant et se soulevant légèrement, il me libère et m'embrasse tendrement.
- Viens, allons nous doucher
- Que va dire Bernard en nous voyant
- Rien, il sait tout...
Et me prenant par la taille, nous avons descendu les escaliers et il m'a conduit tout nu à la salle de bains. L'eau chaude, les mains et le savon toutes les conditions pour recommencer étaient réunies.
- Le café est chaud, il ne manque que vous.
- On arrive
Sagement nous avons pris la direction de la cuisine, une serviette autour de la taille, pour déjeuner devant le feu.
Nous nous sommes habillé, nous avons rangé le chalet et nous avons repris le chemin du retour. Nous nous sommes arrêté pour manger à midi et sommes arrivé à Genève en milieu d'après-midi. Eric et Bernard sont repartis après m'avoir déposé au pied de mon immeuble.
J'ai revu régulièrement Eric chez le père de Joël, il a toujours eu ce petit geste familier de me passer la main dans les cheveux. Je n'ai jamais raconté à Joël tous les petits détails de cette randonnée, je lui ai simplement dit que toute cette randonnée avait été une pure merveille et quelle serait à jamais gravée dans ma mémoire.
Frahos
Par frahos - Publié dans : Histoires - Communauté : Roman gay Rose
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Samedi 24 novembre 6 24 /11 /Nov 19:37

L'auto-stoppeur
  Derniers jours de juin, en ce début d'été, je quitte les bords de la méditerranée pour rentrer chez moi. Il va y avoir bientôt un mois que je suis parti avec mon camping-car pour me balader en Espagne. Pas uniquement la côte, mais bien d'avantage à l'intérieur, campagne agricole, parfois désertique. Je me suis souvent arrêté loin de la circulation, au bord d'un chemin dominant la campagne ou dans un vallon désertique au bord de ruisseaux pour n'y passer qu'une nuit, et je suis resté parfois plusieurs jours en pleine nature oubliant souvent que je n'étais pas seul au monde. J'ai vécu au rythme du soleil, de la marche, de la baignade, de la lecture et de la musique, mangeant quand le corps réclame. Dans ces moments de solitude, j'ai certainement passé la moitié de mon temps en tenue d'Adam, croisant au hasard de mes pérégrinations un agriculteur sur son tracteur ou un groupe d'ados allant se baigner dans la rivière. C'est ma dernière nuit sur la plage d'Urbanova, les jours passent vite et avant la grande déferlante des vacanciers, il faut que je prenne le chemin de la maison en Suisse, j'ai fait une bonne provision de soleil et de chaleur. Dans la matinée, après une dernière baignade, direction Alicante puis Benidorm, etc... jusqu'à la frontière française. Je vais éviter l'autoroute payante et revenir par la route, je ne suis pas pressé et en dehors des agglomérations, les lambeaux de nature sont encore merveilleux.
Je suis encore dans les faubourg d'Alicante, cette ville béton aux mille grues quand, sur le bord de la route, un auto-stoppeur avec un sac à dos à ses pieds, lève le pouce, comme ceux des années soixante. Je m'arrête pour le prendre,
- Bonjour, je vais en France, pouvez-vous me prendre ?
- C'est possible, mais je ne fait pas comme les camions, je vais mettre plusieurs jours avant d'y arriver.
- Pas de problème.
- OK monte.
Il a ouvert la porte et essaye de rentrer son gros sac à dos.
- Attends mets-le derrière, la porte est ouverte.
- OK
Je rêvais depuis longtemps, prendre un auto-stoppeur, c'est actuellement, «une denrée» rare sur le bord des routes.
Celui-ci, c'est un jeune maghrébin, 24-25 ans, un jeans dont l'entre jambe lui descend presque entre les genoux et une chemise blanche à manches longues. Je ne sais pas comment il fait, moi qui ne supporte qu'un short sur la peau.
Pendant qu'il pose son sac sur la banquette à l'arrière, je débarrasse le siège passager et il s'installe à côté de moi.
- Merci de me prendre.
- Il y a de la place et j'ai été assez longtemps seul, alors un peu de compagnie c'est très agréable.
- Vous êtes Suisse ?
- Oui et toi tu viens d'où ?
- Je suis Algérien, plus précisément d'Oran et je viens d'arriver par le ferry ce matin et je vais jusqu'à Paris, vous pouvez m'emmener jusqu'où ?
- Je vais quitter la route de Paris à Valence, et je vais mettre 4 ou 5 jours pour arriver là-bas. Si ce n'est pas trop long pour toi et si tu as envie de rester, tu pourras dormir dans le camping-car, ce n'est pas très grand mais il y a un grand lit pour 2 personnes. C'est tout ce que je peux te proposer pour les nuits à venir, mais c'est sans frais.
- Je peux dormir parterre ou dehors à côté du camping-car.
- Parterre ! c'est pas très confortable et ce n'est pas grand quand le lit est déplié. Tu ferras bien comme tu veux mais le lit sera plus confortable, c'est à toi de choisir.
Nous avons repris la route tout en discutant, nous nous sommes présentés et je lui ai expliqué pourquoi ne n'allons pas nous presser.
Aux abords de Benidorm, je me suis arrêté dans un supermarché Carrefour et j'ai pris un complément de nourriture et du pain frais pour ce nouveau passager. Karim, puisque c'est son nom m'a attendu dans le camping-car. Il est étudiant en physique, à Oran, il a 23 ans, il est naturellement musulman, il va faire un stage à Paris. Du point de vue physique... il n'est pas maaaaal du tout !
Après Moraira nous nous arrêtons au bord de la route pour manger. Le village de Cumbre del Sol perché sur les falaises blanches, la mer dans l'échancrures des rochers, le spectacle est idyllique. Il y a tout juste la place pour la table et les deux fauteuils à coté du camping-car. Le repas est vite préparé, j'avais une salade de riz avec du thon, je rajoute des tomates, un oignon en rondelles, un peu de feta, de sauce vinaigrette. Une tranche « jambon de poulet » avec du pain et du beurre, des abricots bien juteux, un café, et vous avons un repas complet. Karim a enfin chaud, après ce petit moment au soleil, ça me rassure... il me demande si il peux s'habiller plus décontracté.
Quelle question !
Il cherche dans son sac, un short et quittant son jeans, il dévoile sous sa chemise blanche, une paire de fesses bien rebondies dans un slip aussi blanc et bien tendu, de cuisses fines et des mollets légèrement poilus. Le tout très vite caché par son bermuda beige. Il roule les manches de sa chemise et plie soigneusement son jean dans le sac à dos. Pendant ce temps, je lave et range dans les tiroirs le peu de vaisselle utilisée et nous sommes rapidement prêt à repartir. Nous roulons presque jusqu'en fin d'après midi sur cette route côtière. Nous la quittons pour nous enfoncer dans les terres à la recherche d'un endroit moins urbanisé et au sommet d'une colline, nous prenons un chemin caillouteux entouré de lande. Un espace sur notre gauche est relativement plat, dominant un vallon à la végétation rase, l'air exhale toutes les senteurs méditerranéennes. C'est l'endroit idéal pour passer la nuit. Le jour décline rapidement, quelques petits points lumineux viennent de s'allumer au lointain. Certainement un village que la route que nous venons de quitter, dessert. Nous n'entendons que les bruits des animaux et des insectes nocturnes.
Nous prenons notre repas côte à côte, il se libère de plus en plus, il est presque à l'aise. Il amène la discussion sur mes loisirs, et je lui vante la liberté, l'indépendance que j'ai acquis, lors de mes escapades avec ce camping-car. Les soirées de solitude, les rencontres, etc... C'est alors qu'il me fait une remarque surprenante.
- Vous profitez pleinement de toute votre liberté, même avec les gens que vous rencontrez ?
- Oh oui, je profite pleinement de ma liberté... mais je ne vois pas bien ce que tu veux dire.
- Pendant que vous étiez au supermarché j'ai regardé votre carnet de dessins.
- Ah ! Je comprends.
- C'est vous qui avez tout dessiné ?
- Dessiné est un bien grand mot, j'ai simplement reproduis des dessins de Jean Cocteau et de quelques autres dessinateurs.
- Ils sont très érotiques, mais il n'y a pas de femmes !
- Effectivement ce ne sont que des dessins d'hommes nus. Tu aimes ?
- A première vue, oui, ça surprends, certains sont très osés surtout quand deux hommes sont mis en scène.
- Très significatif, n'est-ce pas ?
- On n'imagine pas à vous voir, que vous êtes... que vous... vous faites vraiment hétéro.
- Ca te surprend ?
- Oui, il y a longtemps que vous....
- Que je rencontre des hommes ! Oui bien sûre. Tu as vu le carnet et tu as quand même décidé de passer la nuit ici ?
- Oui.
- Et quels sont le critères qui t'on incité à rester ?
- J'ai eu une impression de sécurité.
- As-tu eu des expériences avec des garçons ?
- Oh non, j'en ai vu tout nu, dans les douches après le sport, mais je n'ai jamais touché un et je n'ai jamais eu envie d'en touché.
- Et maintenant as-tu eu envie d'en toucher ?
- Non... je ne sais pas.
- Et les filles ?
- Chez nous, les filles bien, c'est intouchable avant le mariage.
- Alors vous devez patienter et les plaisirs sexuels, ce n'e sont que des plaisirs solitaires ?
- Oui c'est tout a fait ça. J'ai des copains qui disent avoir des expériences entre eux, mais moi je n'ai pas été attiré.
- Je vais ranger la table pour préparer le couchage. Tu me laisse faire tout seul, OK.
Karim part marcher sur le chemin, dans la nuit, je ne l'aperçois plus. Pendant ce temps, une fois la table propre, je pose son sac à dos sur le siège passager, je baisse la table et déplie le lit.
Je me suis assis sur les marches à rêvasser dans la nuit. Mes yeux se sont habitués à la pénombre et je ne l'aperçois pas, mais j'entends le faible bruit des ses pas qui se rapprochent sur le gravier.
- Si tu veux te coucher dans le lit, je te laisse le côté de la fenêtre.
Je me suis éloigné et quand je reviens, seule sa tête aux cheveux presque ras, sort de sous la couette. J'ai tout fermé, éteints la lumière et tout nu me suis glissé à ses côtés. J'entends sa respiration régulière et tout doucement nous glissons dans les bras de Morphée. Dans la nuit nos corps se sont rencontrés, le contact de nos peaux me réveille en sursaut. J'avance ma main dans sa direction et du bout du doigt, je suis les courbes, effleurant sa cuisse, je remonte jusqu'au tissus de son slip, je n'ose plus bouger. Sa respiration régulière m'indique qu'il est profondément endormi. Il me faudra plusieurs heures pour que je retrouve mon calme et m'assoupir.
Je me réveille, il fait jour, Karim, est redressé sur un coude, son torse nu, imberbe, émerge de la couette. Un large sourire illumine son visage, découvrant une rangée de dents blanches. Il a perdu son visage juvénile, la barbe sombre à envahie ses joues et son menton.
- Bonjour.
- Bonjour Karim, as-tu bien dormi ?
- Oui et vous ?
- Bien, mais j'ai été réveillé en pleine nuit, quand tu t'es retourné.
- Moi aussi je me suis réveillé et j'ai bien aimé quand vous avez passé votre doigt le long de ma cuisse.
- J'ai senti ton corps contre le mien, j'ai simplement cherché à vérifier que je ne me trompais pas.
- C'est bien la première fois que je dors avec une personne que je ne connais pas, mais je pensais que vous seriez allé plus loin.
- Ah, tu pensais que je serais allé plus loin, tu en avais peur ou tu en avais envie ?
- Depuis la discussion d'hier soir, j'ai envie de découvrir ce que vous pouvez bien ressentir. Cette nuit j'ai découvert que jamais je n'avais été aussi excité en vous sachant à côté de moi.
- Et ce matin cette envie n'est toujours pas partie ?
- Oh non, elle est bien présente.
Je le tire vers moi, mes bras l'enlacent et maintenant qu'il est sur moi, je sens contre mon ventre son sexe dure et chaud qui pointe à l'orée du slip. Les bras tendus pour ne pas m'écraser, il me regarde avec une pointe d'inquiétude.
- Je n'ai pas d'expérience, je ne sais pas...
- Laisse toi faire.
Je le serre contre moi et nos deux corps enlacés roulent sur le côté, mes mains explorent ce corps jeune. Je m'arrête sur les pectoraux, titille le bout des tétons, puis descend sous le nombril, à l'intérieur du slip, je rencontre ce sexe qui était sur mon ventre, quelques instants auparavant. Vite dégagé, au milieu de la touffe de poils noirs et frisés, dur et chaud, il est dressé au dessus de deux bourses fermes, à la peau fripée. Je poursuis sur les cuisses. Je me replie, ma tête suit le même chemin que ma main. C'est ma langue qui s'occupe des tétons. Arrivé au niveau de son sexe circoncis, ma bouche happe le gland et je le suce avec avidité, descendant et remontant de plus en plus rapidement le long de la hampe. Ma main caresse ses deux couilles et puis d'un doigt je titille sa rondelle. Je sens frémir son corps, se contracter. Je quitte la hampe pour aspirer ses deux belles couilles. Je remonte et l'embrasse fougueusement. Ma langue s'insinue à la rencontre de la sienne. Nos deux sexes se frottent l'un contre l'autre. Je sens sa main qui timidement ose s'aventurer à le rencontre de nos sexes. Il me saisi et doucement me branle. La couette qui a depuis un moment déserté nos corps, laisse le soleil levant jouer sur notre peau. Je prend dans la petite commode à coté de notre lit, du gel et un préservatif. Il est resté sur le dos et l'enjambant, après avoir déroulé la pellicule de caoutchouc, je m'empale sur son pieux toujours dressé. Les mouvements de mon corps ne le laissent pas longtemps insensible, tout en me branlant face à lui. Tandis qui se vide dans le préservatif, j'inonde son torse de longs jets de sperme. Nous restons un long moment, n'osant pas bouger pour ne pas perdre cette sensation de bien être qui nous a envahie. Je sens son sexe qui se rétracte doucement et s'échappe de mon trou. C'est le signal du nettoyage, j'essuie son torse et son ventre et me recouche à côté de lui, retirant la couette pour nous couvrir.
- Alors, qu'en penses-tu ?
- Jamais je n'aurais imaginé que l'on puisse avoir des sensations d'une telle intensité.
- Et encore tu n'as pas découvert beaucoup de choses, quand tu auras appris à être plus actif, tu apprécieras bien d'avantage. Que prends-tu le matin ?
- Un café si c'est possible.
- Oui pas de problème, reste encore un instant couché, je mets juste l'eau a chauffer.
Et je suis venu le rejoindre quelques minutes sous la couette, le caressant tendrement. Nous avons ouvert la fenêtre, l'air est déjà bien chaud.
- Nous pourrons déjeuner dehors au soleil, si tu veux.
Je me lève et ouvre en grand la porte de côté. Pas un souffle, le soleil est déjà chaud et simplement le bourdonnement des abeilles vient rompre le silence. J'ai envie de musique et je crois que les Danses Polovtsiennes du Prince Igor de Borodine sont le plus appropriées.
Karim s'est levé, il a vite fait d'enfiler slip, short et chemise. Moi je n'ai rien mis sur moi, je profite du soleil à la grande surprise de Karim. La table et les deux fauteuils sont vite installés, le pain, le beurre, la confiture, les bols, le café, le lait... tout est en place pour un bon repas. Nous prenons notre temps pour apprécier ce moment de bonheur.
- Veux-tu prendre une douche, je crois que tu en as besoin ?
- Oui, mais vous n'avez pas une douche !
- Si, à l'arrière, j'ouvre la porte, je pose un caillebotis parterre et j'ouvre le robinet.
- Dehors ?
- Oui bien sûre.
- Et si quelqu'un vient ?
- Il verra un homme qui se lave.
- Je sais pas si...
- Moi je vais aller en prendre une et je m'habillerais après.
C'est Karim qui débarrasse les reliefs du petit déjeuner et entreprend le lavage pendant que j'installe la douche à l'arrière. Finalement, je l'incite à prendre sa douche avec moi. J'ai pris du plaisir à le déshabiller et je l'entraîne sous la douche. Je le savonne et au bout de quelques secondes, il avait complètement oublié qu'il était nu en pleine nature. Son sexe à retrouvé toute sa vigueur, mais nous ne nous éternisons pas sous la douche, faute d'eau. Enroulé dans sa serviette, il rentre pour s'habiller. Moi j'enfile un simple short, ma tenue pour les journées en dehors des villes. Nous reprenons la route. Nous ne sommes plus très loin de Barcelone, nous évitons la côte et la ville pour rester sur les petites routes en retrait, qui serpentent dans les collines boisées. Nous croisons la route qui conduit au sanctuaire de Montserrat, puis par le Parcs Naturels de Montseny nous redescendons au niveau de la mer. Nous nous arrêtons sur un petit parking qui surplombe la mer et la plage, par un escalier interminable nous arrivons sur le sable ou quelques baigneurs se font dorer nu au soleil. Karim n'ose pas la nudité intégrale, il se tortille dans une serviette pour enfiler un maillot de bain. Nous courrons jusqu'à l'eau pour notre baignade. Le repas est relativement simple, pain, tranches de poulet, fromage et un bouteille d'eau. Deux heures se sont écoulées quand nous remontons au campin-car. Nous sommes heureux de trouver une bouteille d'eau au frais dans le réfrigérateur. Et nous reprenons notre route en suivant la côte. Ce soir nous sommes à Grifeu, pas très loin de la frontière Française et allons passé la nuit en bordure de mer. Nous avons trouvé un parking désert à l'entrée du village. Le bruit du ressac nous parvient, entre deux coups de vent. Quelques voitures passent puis tout devient silencieux. Karim toujours aussi pudique s'est couché avec son slip, je le rejoint et nous nous retrouvons pour cette deuxième nuit sous la couette. Il viens se caler au creux de mes bras, je sens bien qu'il est en attente, je caresse son torse, m'aventure vers le ventre et le slip, je glisse ma main à l'intérieur et trouve son sexe en érection. Je fais glisser son slip et revenu au creux de mes bras, je l'enserre et le colle à moi, mon sexe dur, flirte avec la raie de ses fesses. Je lui caresse le ventre, à la rencontre de son sexe. Il se tourne face à moi.
- Je n'ai jamais eu autant de sensations bizarres dans mon ventre, jamais autant envie de jouir que depuis que je suis avec toi. J'ai envie de t'embrasser, te toucher, te caresser, de prendre ton sexe dans mes mains, de te faire jouir.
Je le fais taire par un long baiser langoureux et pour la deuxième fois de la journée, nous faisons l'amour. Karim s'endort dans mes bras. C'est dans cette positions que nous nous sommes réveillé ce matin. C'est lui qui à pris l'initiative, et nous recommençons. Insatiable ce jeune homme !

Ce matin nous reprenons la route et nous ne nous arrêtons plus jusqu'à midi. Nous sommes à côté de Montpellier, direction le Grau du Roy et le parking de l'Espiguette. Avec mon petit sac à dos bourré de nourriture, je l'entraîne tout au fond de la plage. Il est de plus en plus surpris de voir autant de mecs à poil. Nous sommes à l'écart et pour une fois il ose la nudité pour m'accompagner à la baignade. Il découvre cette sensation indescriptible de liberté. Pour nous protéger du léger vent qui balaie la plage, nous nous retirons, dans un creux de dune, et avant qu'il n'ai pu se rhabiller, je le culbute sur ma serviette. Son sexe vite au garde à vous, desservira ses protestations. Je lui explique, ici, tout est permis avec le soleil pour témoin et les yeux des voyeurs qui passent et repassent. Un grand mec châtain, ne nous quitte pas des yeux, tout nu un sac sur le dos, il se branle et se rapproche à petits pas. Je lui fais signe que NON. Un 69, je domine Karim et plonge vers son sexe que je gobe avidement. Il me suce pour la première fois, il est vrai que mon sexe et mes couilles sont a porté de sa bouche. Je le branle tout en suçant et il ne va pas tarder à venir. Haletant, il me dit :
- Attention, je viens.
Deux longs jets de sperme terminent leur course dans le sable. Je serais plus long à venir, me branlant pendant que Karim me caresse.
Nous mangeons après ce petit intermède et Karim à complètement oublié qu'il est nu.
- Jamais je n'aurais imaginé ce que je vis depuis deux jours.
- Ce n'est pas fini, tu as encore énormément de choses à découvrir.
- Quelle liberté, il est impensable chez moi de rester nu, de se branler ou de faire l'amour sur une plage en plein jour.
- Nous sommes dans un lieu exceptionnel ici. C'est interdit partout ailleurs.
- Je comprends mieux la sensation de liberté des naturistes, je n'aurais jamais découvert sans toi.
- Si tu me fais confiance, je vais encore te faire découvrir d'autres sensations de liberté, mais il faut reprendre la route.
En route pour Nîmes et la vallée du Rhône. A Bagnols-sur-Cèze nous avons quitté la nationale, direction Alès, je connais un petit parking complètement à l'écart de la civilisation. Nous y arrivons de nuit et comme je m'y attendais, c'est désert.
- Demain matin, nous irons visiter les gorges de l'Aiguillon qui sont ici en-dessous. C'est spectaculaire et nous marcherons sur un sentier pour contourner la gorge, puis nous reviendrons au camping-car par un autre chemin. Je prendrais le sac à dos, de la nourriture et de l'eau car nous ne serons pas de retour avant l'après-midi.
- C'est une longue marche ?
- Trois heures, mais la marche sera entrecoupée de baignade et c'est sans difficulté.
- Mes basquets seront suffisants pour la marche ?
- Oui naturellement. Tu vas apprécier la liberté et si tu as envie, tu pourras marcher et te baigner tout nu. Ce soir, un plat de pâtes s'impose pour les muscles.
Repas simple et au lit. Karim s'endort pour la première fois, tout nu dans mes bras, non sans avoir pris le temps d'un moment de tendresse. C'est lui qui ma embrassé, me remerciant de cette nouvelle vie. Nous n'en sommes pas resté aux embrassades et ce n'est qu'après avoir pris notre pied, que nous nous sommes assoupis.
Ce matin le soleil est encore au rendez-vous, Karim m'enlasse, je sens son sexe pointer contre moi, il est entreprenant et m'enjambant il me couvre de baiser. Mon sexe dressé caresse sa raie. Il descend et happe mon gland et me pompe avec ardeur.
- Attention, je viens.
Il ne s'arrête pas et continue à me pomper. Deux ou trois jets de sperme remplissent la bouche. Quand il se relève, il recrache le tout dans un mouchoir.
- J'avais envie de goûter
- Et tu as aimé
- Oui, mais ce n'est pas ce que je préfère.
- Tu avais déjà goûté du sperme.
- Non, je n'y avais même pas pensé.
- Viens tu n'as pas jouis, je vais m'occuper de toi.
Nous avons déjeuné au soleil et toujours nu, nous avons pris notre douche ensemble. Un tee-shirt et un short serons nos seuls vêtements.
Pas une voiture n'est venue se garer sur le parking supérieur, nous sommes les premiers visiteurs. Dans le sac à dos, j'ai mis deux serviettes, le repas pour midi, une grande bouteille d'eau et nous avons pris le sentier qui descend dans la gorge. L'air est encore frais et nous supportons nos vêtements. Le portail des Concluses est impressionnant et il est difficile de comprendre comment le maigre filet d'eau qui passe sous la planche qui fait office de pont, a pu au fil des ans creuser une telle parois de roche. Le sentier remonte de l'autre côté, serpentant dans la végétation et les éboulis. Nous avons bien vite chaud et je me débarrasse de tous mes vêtements. Karim reste torse nu et nous poursuivons notre chemin jusqu'à la Pierre plantée.
- Tu vois si tu as envie de découvrir la nature dans le plus simple appareil, tu ne rencontreras plus personne.
- Tu es sûre que nous ne rencontrerons personne ?
- Pas avant de retrouver la voiture.
Karim laisse tomber son short, tout excité, le sexe au garde à vous, il regarde autour de lui. Puis petit à petit, il se calme et nous reprenons notre marche. Il à gardé son short à la main, « au cas ou... ».
Son sexe a mis un certain temps avant de retrouver une position naturelle, les branches des arbustes penché sur le chemin, caressant au passage ce jeune corps sans aucune protection.
- C'est agréable de sentir les branches nous frôler.
- Je t'avais promis d'autres sensations, c'en est une.
Le sentier serpente sur le plateau puis plonge vers la vallée, nous retrouvons le lit du torrent et nous remontons à la recherche d'un gour agréable, une piscine naturelle entre des blocs de rochers usés par l'eau. Le soleil est chaud, nous avons trouvé notre coin pour manger et nous arrêter pour une bonne baignade avec séchage au soleil. Nous lézardons plusieurs heures. Nous nous installons sur un rocher plat pour manger, cet marche à aiguisé l'appétit de Karim. Nous saluons trois randonneurs, deux hommes et une femme, aussi peu habillés que nous, qui continuent dans la gorge à la recherche d'un gour aussi accueillant que le notre. Karim les mains devant son sexe, ne les quitte pas des yeux.
- Tu as dit que l'on ne rencontrerait personne.
- Ils sont comme nous, ils t'on même dit que bonjour.
- C'est une habitude en France, de se balader à poil ou c'est aussi un endroit extraordinaire ?
- C'est un endroit extraordinaire.
Karim est tout fou, les visiteurs partis, il saute dans l'eau comme un ado, éclabousse les alentours et reviens se faire dorer au soleil.
Nous avons remis nos chaussures et reprenons le chemin du retour. Le sentier qui monte dans la Combe de Pourinau est envahi par de hautes herbes et quelques ronces. J'admire Karim qui est devant moi, le mouvement de ses fesses fermes, qui montent et descendent au fil des pas, me donne de terribles envies. C'est moi qui bande comme un âne. Arrivant dans une clairière, le sentier se sépare en deux, Karim se retourne pour me demander le chemin, contemplant mon sexe, il sourit et s'avance pour m'embrasser. Ses mains s'aventure vers mon sexe, le siens se redresse aussi vite.
- Allons sur la droite, plus loin, le sentier va s'enfoncer dans la forêt, et si nous continuons, nous pourrons faire une pose plus loin hors de la vue des randonneurs, car ce n'est pas une clairière mais un coupe feu qui est en arc de cercle.
- Nous serons seuls ?
- Il y a de très fortes chances que pas un être humain ne passe ici aujourd'hui.
Nous avons laissé sur notre gauche le sentier qui s'enfonce dans la forêt et avons poursuivi dans cet espace herbeux. Dans un petit coin ensoleillé, protégé du vent et des regards, nous avons étalés les serviettes et nous avons fait l'amour.
- J'aimerais bien que tu me prennes, savoir quelle sensation cela fait d'avoir ton sexe en moi.
- Les premiers instants ne sont pas toujours agréables, mais après tu y prendras goût.
C'est Karim qui déroule le préservatif sur mon sexe. Je lui prépare la rondelle, met du gel et se positionnant au dessus, il s'empale doucement, en faisant la grimace. Il remonte doucement, redescend, remonte et abandonne.
- J'ai trop mal.
- Viens.
Le fond de la bouteille d'eau à été vidé pour un lavage sommaire. Nous reprenons le sentier délaissé plus tôt et à travers la forêt nous terminons notre ballade. Nous enfilons notre short, la route était en vue au travers du feuillage. Nous retrouvons notre camping-car, cinq ou six voitures sont garées sur le parking. Personne en vue, nous en profitons pour prendre une douche bien méritée. Il est 16 heures quand nous reprenons la direction de Valence. Je n'abandonne pas Karim à la tombée de la nuit, nous passons notre dernière nuit ensemble sur les bords du Rhône.
Demain je le laisserais au bord de la route, nos chemins se séparent. Le souvenir de ce retour va rester gravé dans ma mémoire, pour le restant de mes jours.
Frahos

Par frahos - Publié dans : Histoires - Communauté : Roman gay Rose
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Samedi 24 novembre 6 24 /11 /Nov 08:04

Samedi 3 juillet
Mon cher Michel,

Ce soir, entre l'alcool et l'excitation, j'ai du mal à 309.png m'endormir et j'ai besoin de te donner de mes nouvelles, car il y a bien longtemps que je ne l'ai pas fait. Tu sais, il y a maintenant plus de trois mois que je suis en Bretagne, peu de temps avant la fin de ma prestation dans les ruines de l'abbaye de Bon Repos, la mère ma proposé un petit travail de sculpture dans la région. Elle m'a fait rencontrer Monsieur Hubert, c'est ainsi qu'elle la nommé, je ne connais toujours pas son nom, c'est un vieux bonhomme, cheveux blancs, coupés courts, mais encore vif pour son âge. Il m'a proposé de travailler à la sculpture dans du granit, d'un blason d'environ un mètre de haut, qu'il aimerait bien faire poser dans le mur qui devance l'entrée de la cour de son manoir. Il m'a montré une esquisse du blason, l'idée m'a plu et il m'assure en plus de mon salaire, le logement et la nourriture sur place, au manoir. Donc fin juin, ayant terminé ma mission à l'abbaye, je me suis rendu au manoir. C'est un bâtiment austère en granit, pas très imposant, qui a du être remanié au cours des siècles. La partie la plus ancienne est du XVe siècle. Gaétan, le serviteur est venu, à ma rencontre pour m'accueillir et prendre mes bagages. Il m'a conduit dans la bibliothèque, où Monsieur Hubert m'attendait, avec l'esquisse grandeur nature, qu'il à imaginé sur son ordinateur, à partir de deux photos de chapiteaux d'églises romanes trouvées sur internet.
La première photo, un guerrier en cote de maille, l'épée dégainée, appuyée sur l'épaule et le bouclier en avant.
La seconde un homme nu en génuflexion, sonnant du cor.
Il a conjugué ces deux corps mâles pour en faire un seul, un homme le genou à terre, nu, le sexe visible, portant épée et bouclier.
Avec le plan, nous nous sommes dirigé vers l'entrée de la cour, il ma montré l'emplacement ou il souhaitait l'inclure dans le mur. Sous le couvert de l'art, je le soupçonne de bien aimer cette provocation. Le mécréant, il se régale d'avance, à l'idée d'entendre les commentaires des ces dames se rendant tous les matins à la messe et passant devant cette « horreur » incrustée au bord de la route.
Nous avons pris sa voiture pour aller voir un très vieux monsieur, ancien tailleur de pierre, qui nous a conduis dans une carrière où étaient entreposés plusieurs blocs de granit, de pierre de logonna et de kersantite. J'ai choisi un bloc de kersantite pas très épais, au grain très fin, gris clair. C'est un agriculteur voisin, qui ira, avec son tracteur, le chercher et l'installera dans le jardin. Tout va pour le mieux, nous sommes retournés au manoir où Gaétan, le serviteur, nous a rejoint dans la bibliothèque et ma conduit à ma chambre, elle est grande avec en plus du lit, deux fauteuils, une télévision et un coin douche. Elle ouvre par une porte fenêtre directement sur le jardin. Le repas du soir fut très agréable, nous avons terminé la soirée dans le salon où nous avons discuté de choses et d'autres. C'est à ce moment qu'il m'a appris que pour la réalisation de son blason, il va recevoir des modèles masculins et nous devrons faire ensemble le choix. Quand nous nous sommes quitté, Monsieur Hubert ma dit « A demain, il ne faudra pas se tromper et faire la sélection la plus appropriée ».
Dans des journaux parisiens, il avait fait paraître l'annonce suivante « Cherche tout de suite, pour 1 semaine, modèle masculin, pour sculpteur, 25-35 ans, musclé, modèle posant nu, nourris, logé, 100 € jour, voyage aller-retour payé pour la personne retenue » Une adresse internet, pour seul contact.
Tous les candidats qui ont écrit à cette adresse ont reçu une réponse automatique. « Nous vous remercions de votre candidature, samedi 3 juillet, prenez le TGV départ gare Montparnasse à 8h32, arrivée gare de Guingamp 11h05, à votre descente de train, un véhicule avec un écriteau Manoir de Kerhervé, vous prendra en charge. »
Je me suis promené dans le jardin, il y a un espace rond, pavé avec une colonne au centre, les grands chênes plantés dans le gazon ne font pas d'ombre dans cet espace, c'est un endroit d'où émane une atmosphère qui me donne une drôle d'impression. L'aire celtique m'a dit Monsieur Hubert, ici vous serez bien pour travailler avec le modèle, en pleine lumière, devant la colonne.

Il y eu beaucoup de réponses à l'annonce, car le matin à Guingamp, ils étaient onze beau jeunes gens, à se présenter au près de la voiture. Il fallut faire trois voyages pour amener tous les prétendants au manoir.
A leur arrivé, ils ont déposé leurs sacs dans le grand salon et nous ont rejoint dans le jardin pour prendre un verre en attendant l'arrivée des autres concurrents. Une femme dressait la grande table, qui devait accueillir tous les candidats pour le festin, car c'était bien un festin, nourriture abondante et raffinée accompagnée de très bons vins, plusieurs dessert et des fruits à profusion, café et pousse-café. Au début du repas, je leur ai montré l'esquisse et leur ai expliqué comment allait se passer la sélection.
A la fin du repas, Monsieur Hubert donna le signal pour la sélection. Nous avons rejoint l'aire celtique, de l'autre côté du bassin où nagent de tranquilles carpes Quoï et nous nous sommes installé dans les fauteuils à l'ombre d'un chêne pendant que tous ces jeunes gens se déshabillaient autour de la grande table. Certains avaient dû boire un peu trop et étaient très exubérants, montant nu sur la table pour faire admirer leur anatomie. D'autres plus timides hésitant à se dévêtir, avaient du mal à cacher un début d'excitation, mettant en évidence leur sexe. Et puis il y avait tous les autres plus à l'aise dans leur nudité, certains naturistes à la peau intégralement bronzée. Tout assagi ils vinrent se ranger en ligne face à nous.
- Tournez-vous sur la droite, de profil.
- Tournez-vous encore un quart de tour, que je vous regarde de dos.
- Regardez-moi.
Nous en avons sélectionné quatre garçons, grands, musclés. Ceux qui n'ont pas été retenus, partirent un peu tristes, mais il suffit d'un pour remettre de l'animation. Passant à côté du bassin, il en est un qui sauta à pieds joints dans l'eau, arrosant ses amis éliminés. Aussitôt d'autres firent de même et bientôt tous ces jeunes gens se retrouvèrent à grands cris dans le bassin, faisant jaillir des gerbes d'eau qui arrosaient l'allée de gravier blanc et la pelouse. Les carpes affolées par cette intrusion ont dû apprécier la fin de ces corps à corps aquatiques, car petit à petit ils émigrèrent sur la pelouse, en course poursuite et se terminèrent par une séance de séchage-bronzage dans l'herbe rase du gazon.

Monsieur Hubert m'a laissé choisir parmi ces quatre modèles. Ils avaient du mal à m'écouter, enviant les jeux et la bonne humeur des concurrents malheureux. Ils ont pris la pose devant la colonne de granit, le genou droit en terre, une lourde épée dans la main droite, la lame d'acier posée sur l'épaule droite et de la main gauche tenant un bouclier de tôle noire, représentant un écusson avec un cerf doré. Le temps de pose a été long et fatigant, particulièrement avec le dernier candidat. Je l'avais tout de suite remarqué, Alex, un beau mec, belle gueule, musclé, intégralement bronzé, une trentaine d'année, c'est lui que j'ai sélectionné. Lors de la séance de pose je me suis déplacé pour modifier sa position, lui arranger aussi les bourses coincées entre les jambes et mettre en évidence son sexe qui se gonfla légèrement au contact de mes doigts le tripotant. Il n'a pas bougé, a gardé la pose, juste un léger sourire a éclairé son visage.
Le nouveau départ des concurrents malheureux, donna le signal et tous se retrouvèrent autour de la table pour se rhabiller. Pendant que je discutais avec Alex, une collation fut servie et tous les candidats éliminés reprirent le chemin de la gare.
Nous étions installés dans les fauteuils au soleil lors que Monsieur Hubert nous a rejoints avec Gaétan qui était revenu de son dernier voyage à la gare. Il proposa à Alex était toujours nu, de lui montrer sa chambre.
- Vous aurez la chambre contiguë à celle de notre cher sculpteur, vous pourrez ainsi discuter plus facilement.
- Merci, c'est très aimable à vous.
- Pour le repas de ce soir, je vous retrouve vers 20h au salon... mais habillé !
- Oui bien sûre.
Nous avons regardé s'éloigner Gaétan et Alex, toujours nu, il récupéra ses vêtements sur un fauteuil de jardin et disparu dans la maison.
« Vous avez fait le bon choix, il est beau et musclé, agréable à regarder » me dit Monsieur Hubert. Nous nous sommes quittés et j'ai rejoint ma chambre.
La soirée fut très agréable, nous avons pris l'apéritif dans le salon, un kir royal et des toasts de foie gras. Nous sommes passés à table dans le jardin ou la lumière d'une multitude de photophores, faisait briller les verres en cristal et les ors de la porcelaine disposés sur une nappe damassée blanche. Notre émerveillement s'est poursuivi tout au long du repas, où les vins appropriés à chaque plat raffiné, nous ont enchanté le palais. Nous avons terminé la soirée dans le salon à siroter un vieil armagnac. Avec Alex nous avons bu plus que de raison, parlant, riant sans retenue. Nous ne nous sommes pas éternisé au salon, remerciant et saluant notre ôte nous avons pris la direction de nos chambres.

J'ai du mal à m'endormir, l'alcool en plus de l'excitation. Alex est vraiment un beau mec, il me plait beaucoup. Je bande comme un fou, à l'idée de le voir nu tous ces prochains jours, de pouvoir le toucher sans restriction, ce magnifique corps, de sentir comme aujourd'hui son sexe se gonfler sous mes doigts.
Je vais me coucher, je crois bien que le sommeil arrive. Voilà les dernières nouvelles.

Bises partout
Eric
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Dimanche 4 juillet

Je continue ma lettre. Ce matin j'ai retrouvé dans la salle à manger, le bel Alex, attablé devant un copieux petit déjeuner. Temps couvert jusqu'à 11 heures, puis soleil éclatant. Sur l'aire celtique, nous en avons profité pour une séance de pose avant le déjeuner. Quel plaisir de découvrir le corps d'Alex ! J'en ai profité comme hier, pour positionner son sexe, je m'y suis peut être plus attardé, tenant dans ma main son organe frémissant, quand je l'ai lâché, il s'est franchement redressé, le prépuce découvrant partiellement le gland.
« Je ne pourrais pas garder cette position longtemps, sans ton aide » me dit-il avec un sourire éclatant.
« Je n'en demandais pas autant, seulement que ton sexe soit mis plus en valeur »
« Il faudra venir m'arranger de temps en temps, si tu veux qu'il retrouve un peu de volume. »
Il était temps que je me mette au travail, car mon érection devait faite une bosse à mon pantalon et montrait mon excitation. Il m'inspire, je le sens bien, je pose mon crayon sur son corps, comme si c'était mes mains partant à la découverte, en quelques coups de crayon il prend forme, je trouve que le dessin rend bien et je suis toujours aussi excité. Gaétan est venu regarder dans mon dos, je crois que lui aussi se régale à voir Alex nu, il a attendu un instant avant de nous convier à rejoindre Monsieur Hubert pour le repas.
Dans le milieu de l'après-midi, un grand brun, la quarantaine, sur son tracteur est venu livrer le bloc de kersantite, Alex posait au pied de la colonne. A tous les trois, nous avons positionné le bloc, au fond du jardin, près d'un petit pavillon d'angle où je peux entreposer mes outils. Le vieux carrier m' fait livrer également un support en bois, de façon à me permettre de travailler agréablement. Yves, l'agriculteur, n'a pas quitté des yeux, Alex qui évoluait au milieu de nous. Sans ses vêtements, Alex est un vrai Kouros.
« Je vais être immortalisé dans ce bloc de granit ? » s'exclama Alex.
« Ton beau corps sera mis en valeur dans cette pierre. Ce n'est pas du granit, mais de la kersantite, une roche magmatique qui s'est formée à de très grandes profondeurs et qui est remontée lentement dans des filons de schistes. On ne trouve cette roche que dans un village du Finistère. Je vais essayer de transposer le regard coquin que tu arbores par moments. »
Le temps cet après-midi est passé trop vite.
J'ai très envie de lui, je crois que lui aussi, je te raconterais la suite dans une prochaine lettre

Bise
Eric


Lundi 5 juillet
Michel,

Voici la suite promise. Donc, hier au soir, après le repas, quand j'ai quitté Alex je lui ai dit de ne pas venir trop tôt, pas avant 11 heures sur l'aire celtique. J'ai regardé la fin d'un film et j'allais me coucher, quand on a frappé à la porte fenêtre donnant sur le jardin, c'était Alex.
« Je me suis couché tout de suite. » me dit-il, « Je n'arrive pas à dormir, je peux te parler ? »
« Entre ! »
Il n'avait sur lui, qu'un caleçon.
« Tu sais, me dit-il, depuis que je suis arrivé ici, j'ai flashé sur toi, je suppose que tu as deviné que je suis gay. J'ai aimé quand tu as arrangé mon sexe lors des poses, j'ai seulement regretté que tu en restes là. J'ai remarqué à la forme de ton pantalon que je ne te laisse pas indifférent et j'aimerais, si tu ne vois pas d'inconvénients aller plus loin avec toi. J'ai pensé que c'était à moi de faire le premier pas, toi tu ne vas pas oser, c'est la raison de ma venue ce soir. »
L'émotion provoquée par cette prose débitée à toute vitesse, m'a fait craquer.
« J'ai espéré ce moment, mais c'est vrai, je n'aurais pas osé faire le premier pas. »
Il ma pris la tête entre ses mains et ma embrassé. Mes mains sont parties à la découverte de tout son corps, sa peau est douce. Il n'est retourné dans sa chambre qu'aux premières lueurs de l'aube.
Ce matin, je me suis mis au travail de bonne heure pour préparer la surface du bloc. Une brume légère nous cache le soleil, il a fait son apparition en même temps qu'Alex. Il s'est assis dans un fauteuil et ma regardé travailler.
« Peux-tu te préparer à prendre la pose, je te rejoins sur l'aire celtique. » lui dis-je.
« Je serais très heureux que tu me déshabilles. »
« Pendant le travail, je ne peux pas prendre cette liberté avec un modèle. »
« Quelques boutons ce n'est pas la mer à boire. »
Il s'est planté devant moi, l'envie était très forte mais j'ai tenu bon.
« Hier au soir, j'ai aimé toute ta douceur entre tes bras puissants, j'attends la soirée avec impatience pour te retrouver, mais pas avant, je ne peux pas. Comme toi je suis payé pour faire un travail. »
Il s'est éloigné, a posé ses vêtements sur un fauteuil et a pris la pose. Il a fallu que j'aille arranger son sexe, coincé volontairement entre ses cuisses. Il avait une érection magistrale. Je lui ai fait un petit baiser sur son sexe et lui ai dit « Soit sage. » J'ai repris ma place, pour affiner mon dessin. Comme tous ces jours, Gaétan est venu regarder dans mon dos, avant de nous annoncer que c'était l'heure du repas. Comme toujours, les repas sont raffinés et les vins toujours différents. Il doit y avoir une cave extraordinaire au manoir.
Cet après-midi pas de pose avec le modèle, je commence l'ébauche mon travail.

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Mardi 6 juillet

Mon cher confident, ma première lettre a été rédigée sur 2 jours, celle-ci aussi.

Comme avant-hier soir, Alex ma rejoint pour la nuit. Quel plaisir que de sentir son corps magnifique sous mes doigts. J'ai tellement désiré ce moment que j'ai du mal à contrôler mes sens. Je ne crois pas avoir été aussi raide et aussi gros. La chaleur de son canal, ses cuisses puissantes de chaque coté de moi, sa queue dressée devant moi, ses bourses venant frapper mon ventre, il m'a fallut stopper plusieurs fois son ardeur pour profiter pleinement de ce moment merveilleux. De longs jets de sperme se sont étalés sur mon torse, lui je ne l'ai même pas touché, mais nous avons jouis presque ensemble. Encore à l'intérieur de lui, il s'est penché sur moi et ma embrassé. Dans ses bras nous avons roulé sur le lit en nous embrassant, puis ensemble nous avons pris notre douche. Je me suis endormi dans ses bras, comme un petit enfant. Ce matin, réveillé de bonne heure, nous avons remis çà, je suis très heureux.
Alex ne posera pas beaucoup aujourd'hui, juste un peu en fin de matinée, pour Gaétan. Je le soupçonne de nous surveiller discrètement et faire son rapport. Je vais consacrer la majeure partie de mon temps à travailler sur la sculpture. Sur une plaque de schiste qui était appuyée contre le mur du pavillon, j'ai dessiné avec un stylet, Alex le guerrier nu. J'ai très envie de la graver pour lui et qu'il la garde un souvenir de sa prestation.
Le facteur va bientôt passer, je te raconterais la suite dans une prochaine lettre

Bise
Eric


Jeudi 8 juillet
Cher Michel,

Alex passe toutes ses nuits dans ma chambre. Les allusions faites par Gaétan, lors de sa visite journalière, confirme qu'il sait pour nous deux. Finalement je suis bien content qu'il le sache.
Plus que deux nuits ensemble, je suis un peu mélancolique, à l'idée de voir partir Alex. Je n'ai plus vraiment besoin qu'il pose, mais j'aime le voir déambuler tout nu devant moi dans le jardin, je le caresse du regard. J'aime son corps musclé, sa peau douce et dorée, la douceur de ses gestes, j'aime sa présence, sentir ses mains se poser sur mes épaules pour regarder mon travail, j'aime quand nos yeux se croisent, j'ai l'impression qu'il arrive à lire jusqu'au fond de moi toute la tendresse qui m'anime.
En fin de matinée, comme d'habitude, Gaétan est venu nous convier à rejoindre Monsieur Hubert pour le repas.
Cet après midi Alex s'est déshabillé sans que je lui demande, il s'est allongé dans l'herbe, au soleil. Je n'arrive pas bien à travailler, j'ai du mal à le quitter des yeux. Au bout d'un moment, il s'est glissé derrière moi à ma chuchoté aux oreilles « J'ai envie de toi, maintenant, ici dans l'herbe, au soleil ». Je n'ai pas résisté à ses mains baladeuses, à la pression de son sexe dans mon dos. Sous ses mains expertes, je me suis retrouvé vite nu et aussi excité que lui. Nous avons roulé dans l'herbe en nous embrassant. Il s'est positionné au-dessus de mon sexe et s'est empalé brusquement. Le va-et-vient a eu vite raison de moi, je me suis vidé rapidement dans son étui. Encore en lui, il s'est masturbé pendant que je lui caressais le bas ventre et les couilles. Il m'a léché pour enlever tout le sperme qui inondait mon ventre et mon torse.
« Il faut que je reprenne le travail » lui dis-je.
Comme les autres nuit, il va venir et nous allons nous retrouver tous les deux. J'ai encore envie de faire l'amour.
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Vendredi 9 juillet

La nuit n'a pas été tranquille, pour Alex, c'est la dernière, ici au manoir. Il était déchainé, nous avons fait l'amour je ne me souviens plus très bien combien de fois, de nombreuses fois dans la nuit, je suis épuisé et vais avoir besoin de repos. Même si je bande seulement en le regardant, je ne pourrais pas jouir avant plusieurs jours. Alex va repartir dans l'après-midi, il m'a laissé non adresse à Paris. Je vais le rejoindre là-bas, dès que j'aurais terminé mon travail.

Il est parti, tout me semble morose. Il n'y a plus le piment de sa présence.

Gaétan est venu me tenir compagnie, je crois qu'il est bi ou gay. Il est tellement réservé que c'est difficile de se faire une idée, mais il n'est pas indifférent.
Après le repas du soir je me suis réfugié dans ma chambre. J'étais allongé sur mon lit quand on est venu frapper à ma porte. C'était Gaétan
« Je pense que le vide laissé par Alex est important et je ne veux pas abuser trop longtemps, mais si vous avez besoin de quoi que ce soit, même si cela peut paraître déplacé, il ne faut pas hésiter à me demander » me dit-il.
Et il a refermé la porte.
Je n'ai pas bien dormi, sans les bras protecteurs, je vais terminer mon travail et je lui porterais à Paris, son portait dans le schiste.
Je n'ai plus envie d'écrire je te raconterais la suite lors d'une prochaine rencontre.

Bises  Eric

Frahos

Par frahos - Publié dans : Histoires - Communauté : Roman gay Rose
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