Vendredi 7 décembre
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Comment peut-on autant rêver
Ou plutôt fantasmer
Sur un beau sexagénaire
Qui des mecs n'en a rien à faire
Et trouver aussi sexy
Cette toison qui l'habille de gris
Désirer ces tétons érigés
Sur des pecs encore bien gonflés
Enveloppés juste ce qu'il faut
Se dessinent encore ses abdos
Ses cuisses musclées
Par les joggins passés
Rêvant d'y être emprisonné
J'en bande rien que d'y penser
Il n'imagine même pas qu'il excite
Mon imagination et ma bite
Il promène son regard félin
Avec un petit sourire en coin
Et ce que peut cacher ce maillot
Taisez-vous , cela me donne chaud
Fixer goûlument cette enflûre
Qui a dû en vivre de chaudes aventures
Tant de litres de sperme éjaculés
Tant d'heures de plaisir données
Tant de kilomètres parcourus
Par le va et le vient de son petit cul
Oser lui offrir mon corps
Lui crier : "Oui, encore !"
Guetter dans ses yeux
Cet instant fugueux
Du plaisir maîtrisé, fuir
Juste avant de l'entendre jouir
Offrir ce morceau de choix
Aux femmes, il n'en a pas le droit!
Lucien ROSEMON DE FORT
Par frahos
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Vendredi 7 décembre
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16:46
Militaire de carrière
Commandant de l'armée de terre
Marié, hétéro,
Père de jumeaux,
Sportif, musclé, toujours en forme
L'armée, un homme cela vous forme
A ma maîtresse, je suis fidèle
La femme de mon colonel
Et de la faire jouir
Me procure un réèl plaisir
Pourtant dans cette vie bien orchestrée
Une nuit tout a basculé
C'était par une chaude soirée d'été
Sous ma tente, je pouvais à peine respirer
Nu sur mon lit de camp
Je m'endormis tardivement
Et ce qui me fit sortir de ma torpeur
Fût un réveil avant l'heure
J'avais un mal fou à réaliser
Ce qui était en train de m'arriver
Sûr je bandais, j'étais excité
Sûr on était en train de me sucer
Mais par qui, nom de Dieu
Et pourtant j'hésitais à ouvrir les yeux
Sûr c'était quelqu'un expérimenté
Qui du plaisir aimait donner
Mon gland entre ses lèvres mouillées
Allait et venait avec dextérité
Fallait-il que je lui saute dessus
Ou le laisse jouer avec mon corps nu?
Sa langue sur ma hampe maintenant
Montait, descendait lentement
Je m'accrochais au drap
Pour ne pas gémir dans ses bras
Quelle jouissance vous n'avez pas idée
Les couilles de se faire gober
Les jambes un peu plus écartées
Les reins un peu plus cambrés
Sans hésiter il me bouffe le cul
Alors là, je n'en peux plus
Jamais j'aurais pu imaginer
Que mon anus me ferait autant décoller
Je garde les yeux fermés
Ces délices pour mieux savourer
D'un seul tenant, il avale ma bite
Sa bouche chaude, humide m'excite
Sa langue me caresse
En un mouvement avec adresse
Je suis tenté maintenant d'ouvrir
Les yeux pour enfin découvrir
L'inconnu qui me fait mourir
De plaisir et va me faire jouir
as de grâce je vais le fusiller
Avec mes violentes giclées
Pour l'instant c'est moi qui meurs
Dans une embuscade de bonheur
Brusquement j'ouvre les yeux
Il me sourit malicieux
- Empalez vous sur mon pieu, Sergent!
- A vos ordres, mon Commandant...
Lucien ROSEMONT DE FORT
Par frahos
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Vendredi 7 décembre
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16:45
Qu'il m'est difficile de
résister
Devant tant de beauté exaltée
J'irai jusqu'à me damner
Pour un seul baiser par ses lèvres donné
Etre serré, nu, entre ses mains
Me ferait devenir bandit de grand chemin
Pour me livrer, sans retenue, aux assauts
De ce pirate sans vaisseau
Sentir son désir dressé entre mes fesses
Et m'évanouir sous ses mains qui me caressent
Dans un ultime râle entendre son jouir
A l'instant même où je meurs de plaisir
Lucien ROSEMON DE FORT
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Par frahos
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Vendredi 7 décembre
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08:09
J'aime me frotter contre ta barbe mal rasée
Sentir les poils rêches sur ma langue râpée
Baiser ton cou et descendre sur tes tétons
Les mordiller et sentir monter ton excitation.
J'aime au petit matin sentir ton sexe bandé
S'animer contre mon ventre, dur et dressé
Ma langue pour lui est descendue le lécher
Le gland décalotté, par ma bouche happé.
J'aime le goût suave de ton sexe sur ma langue
Jusqu'au fond de la gorge, la dureté de ta queue
J'aime tenir entre mes doigts tes petits œufs
Pour que tu déverses ta crème de ylang-ylang.
Frahos
Par frahos
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Vendredi 7 décembre
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07:45
Il est mauvais coucheur et ça m'est une joie
De le bien sentir, lorsqu'il est la fière proie
Et le fort commensal du meilleur des sommeils
Sans fausses couches — nul besoin ? et sans réveils,
Si près, si près de moi que je crois qu'il me baise,
En quelque sorte, avec son gros vit que je sens
Dans mes cuisses et sur mon ventre frémissants
Si nous nous trouvons face à face, et s'il se tourne
De l'autre côté, tel qu'un bon pain qu'on enfourne
Son cul délicieusement rêveur ou non,
Soudain, mutin, malin, hutin, putain, son nom
De Dieu de cul, d'ailleurs choyé, m'entre en le ventre,
Provocateur et me rend bandeur comme un diantre,
Ou si je lui tourne semble vouloir
M'enculer ou, si dos à dos, son nonchaloir
Brutal et gentil colle à mes fesses ses fesses,
Et mon vit de bonheur, tu mouilles, puis t'affaises
Et rebande et remouille, — infini dans cet us.
Heureux moi ? Totus in benigno positus.
Paul Verlaine
Par frahos
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