Lundi 3 décembre
1
03
/12
/Déc
19:53
Monte sur moi comme une
femme
Que je baiserais en gamin
Là, c'est cela. T'es à ma main ?
Tandis que mon vit t'entre, lame
Dans du beurre, du moins ainsi
Je puis te baiser sur la bouche,
Te faire une langue farouche
Et cochonne et si douce, aussi!
Je vois tes yeux auxquels je plonge
Les miens jusqu'au fond de ton cœur
D'où mon désir revient vainqueur
Dans une luxure de songe.
Je caresse le dos nerveux,
Les flancs ardents et frais, la nuque,
La double mignonne perruque
Des aisselles et les cheveux !
Ton cul à cheval sur mes cuisses
Les pénètre de son doux poids
Pendant que s'ébat mon lourdois
Aux fins que tu te réjouisses,
Et tu te réjouis, petit,
Car voici que ta belle gourde
Jalouse aussi d'avoir son rôle,
Vite, vite, gonfle, grandit,
Raidit... Ciel ! la goutte, la perle
Avant-courrière vient briller
Au méat rose : l'avaler,
Moi, je le dois, puisque déferle
Le mien de flux, or c'est mon lot
De faire tôt d'avoir aux lèvres
Ton gland chéri tout lourd de fièvres
Qu'il décharge en un royal flot.
Lait suprême, divin phosphore
Sentant bon la fleur d'amandier,
Où vient l'âpre soif mendier,
La soif de toi qui me dévore
Mais il va, riche et généreux,
Le don de ton adolescence,
Communiant de ton essence,
Tout mon être ivre d'être heureux.
Paul Verlaine
Par frahos
-
Publié dans : Poèmes
-
0
Lundi 3 décembre
1
03
/12
/Déc
16:35
fesses luxuriantes
entre lesquelles se cache
la fente secrète du plus
joli vallon que je connaisse
je les écarte avec délicatesse,
petit à petit, comme si j'étais
tombé dans l'univers lilliputien,
et j'entrevois l'ouverture charnelle
aux lèvres aguichantes
et légèrement boursouflées
quartier de mappemonde
dont je rêve de rejoindre l'autre bout
tandis que tu dors profondément,
la mine paisible et bienheureuse
tel un athlète romain après sa victoire
je glisse un doigt dans l'entaille chenue
mais sens un nerf se rebeller
et je me rétracte aussitôt
puis, enduisant de salive mon index,
je recommence la péripétie
là, plus rien ne bouge et je respire,
comme imprégné de rosée,
ton trou, fermé jusqu'ici, répond par
un timide bâillement
offrant sa rosette coralline
tel un fruit qu'une simple chiquenaude
pourrait faire tomber
minou de mes tardives passions
antre tant décrié par les casseurs de pédés
et par moi-même, avant que je ne goûte
à ces plaisirs sulfureux et, naguère
encore, sanctionnés par la loi
ma langue parcourt ce lieu tant convoité
et je m'enivre de son odeur âcre de cendre
encore fumante, mêlée au parfum
légèrement écoeurant de sperme
dont les bourses que mes narines
effleurent regorgent
oh ! la belle moue qui se forme
prête à avaler d'une lampée
toute bite aventureuse
profitant de cette nouvelle générosité
j'y enfonce deux doigts sans hésiter
et ton cul se met à tortiller
et j'entends presque son chuintement
qui est comme un appel à la défonce
je t'entends souffler d'aise
le sourire à la bouche
les yeux toujours scellés
rêvant sans doute d'une royale orgie
car ton sexe s'allonge et durcit
tandis que je frotte le mien
contre ton cul tout moite
ô porte du plus brûlant
de tous les désirs
comme elle accueille ma bite
jovialement, amoureusement,
avec ces petits bruits de succion
qui laissent entendre ton envie
de te faire enculer
et ta bague de chair
m'avale jusqu'à la garde
l'enserrant comme
un serpent langoureux et ravi
puis, collant mes couilles
aux tiennes, toujours aussi pleines
toujours aussi nonchalantes
malgré le frottement de nos chairs
n'y tenant plus de ce désir affolant
je t'emplis les entrailles de mon foutre
et tu reçois mes secousses répétées
sans broncher, mais avec
tout de même une grimace de contentement
car tu poursuis dans ton sommeil
toujours aussi imperturbable
tes fantasmes oniriques
où des papiers géants
te caressent le corps
Albert Russo
à Gaetano Perozzo, né en 1964 à Lecce, Italie
Par frahos
-
Publié dans : Poèmes
-
0
Lundi 3 décembre
1
03
/12
/Déc
15:57
Dans mon cœur, je n'ai
plus
Le goût du féminin.
Non, c'est pour le garçon
Que brûle ma passion.
Or ce feu est terrible :
Autant l'homme dépasse
En puissance la femme,
Autant la mâle grâce
Amplifie les désirs
Au détour de mon âme
Qui se laisse séduire.
Asclépiade (IIIe siècle av. J-C)
(Epigramme 17)
Livre XII de l'Anthologie Palatine - traduction de Philippe Renault
Par frahos
-
Publié dans : Poèmes
0
Lundi 3 décembre
1
03
/12
/Déc
15:44
Moi, le petit Amour ayant quitté sa mère,
Le chasseur parvenait toujours à m'attraper.
Or chez Damis, là-haut, je ne m'envole guère.
J'aime et je suis aimé : c'est l'harmonie en somme !
Doublement j'appartiens à un seul et même homme.
Asclépiade (IIIe siècle av. J-C)
Epigramme 105
Livre XII de l'Anthologie Palatine - traduction de Philippe Renault, poète et traducteur.
Par frahos
-
Publié dans : Poèmes
0
Lundi 3 décembre
1
03
/12
/Déc
09:53
Montrez-moi votre cul jeune-homme
Il est plus tentant que la pomme
Que Dieu créa afin qu'Adam
L'admire et la cueille des dents
Qu'ils sont dorés vos hémisphères
Avec ce trou en leur milieu
Ce petit trou plein de mystère
Qui aimante et durcit ma queue
Je veux le goûter de mes lèvres
Et le mouiller de mon désir
Je veux y promener ma fièvre
Avant-coureuse du plaisir
J'écarte vos moitiés de lune
Et je caresse l'autre et l'une
Avant de pénétrer joyeux
Dans le passage ombré soyeux
Vous bougez votre cul jeune homme
Je vois à votre amour du jeu
Que je ne suis pas le seul homme
A honorer votre Saint-Lieu
Vous vous mettez à quatre pattes
Pour mieux saisir entre vos fesses
Le sexe ardent qui vous épate
Et vous fait danser d'allégresse
Votre main a saisi mes couilles
Et les triture et les chatouille
Quand de mon gland qui vous trifouille
Jaillit le sperme qui vous mouille
Vous vous mettez sur les talons
Vous voulez inverser les rôles
Serez-vous capable mon drôle
De monter sur un étalon
Poèmes érotiques de Chris Wac :
Par frahos
-
Publié dans : Poèmes
-
0
Derniers Commentaires